33 - pizza

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Pdv Alexandra

Los Angeles , Maison des Clark 19:45 , 10/11

On est en train de parler dans le canapé depuis 10 minutes, dès que Yelena est arrivée nous nous sommes installés confortablement. Personne n'a souligné la présence de Sarah tellement les sujets s'enchaînent avec fluidité. D'un coup Leïla grimace et se lève, tous le monde la regarde. Je me lève à mon tour et la regarde avec des yeux de biche.

Moi : nannnnnnn. Qu'est-ce qui faut que je fasse ?

Leïla en rigolant : me donner la grippe pour pas que j'aille travailler.

Je souris à l'idée et réfléchis en même temps.

Moi : et si je me lève pour t'emmener demain ?

Leïla : on est vendredi. Tu vas pas t'infliger ça.

Moi charmeuse : pour toi je le ferais. Je ferais tous pour toi.

Leïla plisse des yeux à mon comportement. Les autres rigolent de notre scène de ménage pendant que je la quitte pas des yeux, essayant de la faire plier. Elle pointe un doigt accusateur vers moi.

Leïla : arrête, tout de suite.

Moi en rigolant : sérieux Lei tu peux pas partir.

Leïla : ça fait deux nuits tu me dis ça. Maintenant je sens mauvais parce que j'ai plus de vêtements de rechange.

Moi : je te prête les miens.

Leïla levant un sourcil : tu me vois habillé tout en noir ?

Je grimace. Leïla aime beaucoup les couleurs elle évite presque le noir enfaite. J'entend Yelena, elle doit lire dans mes pensées parce qu'elle rigole, sans doute d'une image de Leïla tout en noir.

Moi en restant dans mon rôle d'enjôleuse : tu es jolie n'importe ce que tu porte.

Les autres rigolent une fois de plus à ma réplique alors que Leïla me sourit.

Leïla : je reviens demain. Mais ce soir je te fais faux bond ma petite charmeuse.

Moi boudeuse : tu crains.

Leïla : moi aussi je t'aime. Bisous tous le monde !

Ils lui répondent tous en coeur d'un « bisous » pendant que je me rassois toujours boudeuse.
Leïla se penche sur mon fauteuil pour me faire une légère accolade.

Leïla chuchotant à mon oreille : sérieux je t'aime, je reviens demain sœurette.

Moi : Si Yelena t'entend me dire ça tu es morte. À demain Leï, fait attention sur la route.

Elle se relève du dossier de mon fauteuil et passe la porte pour rentrer chez elle. Une fois la porte fermée je tourne le regard pour voir les autres sauf Sarah me sourire.

Moi en levant un sourcil interrogateur : Quoi ?

Léo en pouffant : on dirait une vieux couple.

Moi en souriant : je l'ai rencontré au bon moment.

Naëlle en grimaçant : et vous vous lâchez plus.

Moi un peu sur la réserve : Et ?

Gabriel : Nan rien c'est juste votre relation est bizarre. Tout à l'heure elle était prête à te sauter dessus mais sinon on dirait deux amies.

Naëlle : très proche amies. Elle précise.

Moi fronçant les sourcils un peu agacé qu'on ne me crois pas : je vous assure qu'elle ne voulait pas me sauter dessus. On fonctionne comme ça, on s'embête.

Yelena en boudant : moi je suis jalouse.

Moi en levant les yeux au ciel : on avait à peine remarqué. C'est ma meilleure amie.

Léo : avec qui tu couche de temps en temps.

Il a dit ça en gloussant. Il est entre Naëlle et Gabriel sur le canapé -en face de mon fauteuil- qui eux rigolent à sa réplique. Yelena qui est sur le canapé du milieux avec Sarah lève les yeux au ciel à sa façon de parler néandertalienne. Blondie ne dit rien, elle a plutôt l'air de réfléchir.

Moi : Mais je couche pas avec elle. Y'a que vous qui inventer de l'ambiguïté parce qu'on est lesbienne toute les deux ! Si elle avait était un garçon vous ne seriez pas du même avis !

Sarah qui se réveille enfin : vous n'avez jamais couché ensemble ? Jamais jamais ?

Moi : jamais jamais.

Yelena : Nan c'est des soeurs Sarah. Elles se connaissent depuis un mois et elles sont comme des siamoises. Moi je vois pas de l'ambiguïté mais de la fraternité.

Moi : merci. Et comme je viens de le dire. Je l'ai rencontré au bon moment. On a eu l'occasion de se sauter dessus mais ça ne nous ai même pas venue à l'esprit.

Léo désespéré : Mais je sais. Seulement je préfère croire que vous couchez ensemble ! T'imaginer sociable, il fait une pause en grimaçant Je préfère voir le monde s'écrouler.

Naëlle curieuse : Mais vous vous connaissez à peine non ? C'est pas méchant désolé si je m'exprime mal mais j'essaie de comprendre. En plus tu sais que je l'adore vraiment j'aimerais pas que la situation change, je la trouve rayonnante.

Gabriel : parce que sans vouloir te vexer t'approcher c'est compliqué. Et pourtant tu es devenu proche d'elle en un mois. En complétant la phrase de sa demi-soeur.

Moi en levant un sourcil : tellement compliqué que vous habitez chez moi. C'est moi qui ai proposé d'abord, Léo oser pas nous demander.

Yelena : arrête tu as compris ce qu'ils veulent dire.

Léo : c'est le temps que tu as mis pour baisser tes barrières avec elle.

Moi en souriant du souvenir de notre rencontre : Elle les a même pas pris en compte je crois mes barrières. Elle a soigné mes mains et la seconde d'après m'a proposer d'habiter chez elle deux semaines alors qu'elle ne me connaissait pas.

Yelena en rigolant : Enfaite c'est les barrières sociales qu'elle a briser, pas que les tiennes.

J'allais répondre mais la sonnerie retentit.

Yelena en criant presque : PIZZA !

On rigole tous à sa faim pendant qu'elle va payer les pizzas. Je vois Sarah mal à l'aise alors je prend les devants. Je me lève pendant que les autres reprennent une nouvelle discussion et quand j'ai l'attention de Sarah je lui fais un signe de tête vers les escaliers.

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