Bust

104 - Parfait

PDV Alexandra

San Bernadino, ? - 10:48, 22/02

La lumière à travers la gigantesque fenêtre me tire doucement de mon sommeil, que dis-je... de mon coma. Je ne me souviens pas avoir aussi bien dormi depuis la seconde. Un sourire se glisse sur mes lèvres quand je me souviens pourquoi j'ai dormis comme une épave, les images de ma nuit se déroule dans ma mémoire alors que le sourire sur mes lèvres s'agrandît. Je pourrais conter chaque caresse, chaque échange, chaque baiser, chaque mot doux. Il n'y a aucune hésitation quand je dis que jamais je n'ai aimé quelqu'un comme ça, jamais quelqu'un m'a aimé de la plus délicate des manières non plus. Je me souviens de la sensation de sa peau contre la mienne, du parfum de son cou légèrement brillant de nos ébats, de ses gémissements timide lors de mes premières intentions. Cette nuit était nouvelle pour moi tout autant que pour elle bizarrement, je n'avais jamais fais l'amour avec quelqu'un, et il y a une vaste différence entre faire l'amour et coucher. Sarah était terrorisé de ne pas être a la hauteur et j'ai dû la rassurer à de nombreuses reprises les premières minutes avec beaucoup de tendresse et de patiente pour qu'elle n'est pas peur de me faire du mal. Et je peux vous dire que la patiente était mon point fort cette nuit, je n'avais jamais connue l'envie, la vraie, avant cette soirée, je l'affirme. Par contre dès que nous étions toute les deux en confiance, que nous avions faim du corps de l'autre d'une manière tellement puissante que la patience est passé aux oubliettes l'atmosphère a changé. Elle me demandait plus de force, plus de vitesse dans mes mouvements et j'ai répondue chaque fois à ses demandes avec plus d'envie et de passion. C'est devenue brutal, puissant mais aussi remplie de tellement d'amour qu'on aurait pu en pleurer. J'ai mené notre première danse mais je pense que les choses vont vite changer dans le futur, une Sarah confiante est une Sarah entreprenante. Et j'ai eu affaire a une Sarah entreprenante à la fin de la nuit, ce fut mémorable pour mon corps qui est encore courbaturé... et pour un moment je pense.

Je finis par ouvrir les yeux pour affronter cette luminosité beaucoup trop intense pour mes pauvre iris. Je gémis de mécontentement en me retournant sur le ventre pour cacher ma tête dans l'oreiller. Un rire cristallin résonne dans mes oreilles alors que je gémis une deuxième fois à cause de douleur venant des courbatures dû a mon geste pour me retourner. Je ne prends pas la peine de sortir la tête de l'oreiller tellement je suis fatigué. Je sens le léger drap couvrant mon dos être légèrement baissé pour laisser apparaitre ce dernier. Une douce sensation d'apaisement me traversa lorsque de fin doigts se mettent à frôler l'ancre sur ma peau de haut en bas. Un gémissement de bien être, cette fois ci, m'échappe face aux frissons traversant ma peau.

Sarah chuchotant : Je pourrais mourir pour ce son.

Moi : Contente toi de le provoquer. Je souris contre mon oreiller, les yeux fermées.

Je la sentis se pencher vers moi doucement puis je perçu son souffle sur ma joue et enfin ses lèvres se déposèrent sur ma peau avec une tendresse inimaginable. Plusieurs fois elle embrassa ma joue du bout des lèvres et lorsque je l'a sens s'éloigner je lève la tête pour chercher ses lèvres à l'aveugle, que je trouves sans difficulté. On s'embrasse doucement, délicatement jusqu'a ne plus avoir le souffle suffisant pour tenir cette apnée plus longtemps. Je me laisse ensuite tombé mollement sur le matelas, me retourne en prenant le drap pour couvrir mes seins et finit par ouvrir les yeux, enfin. Je tombes directement sur les deux iris de couleur différente que j'aime tant, d'un bleu et d'un vert envoutant. Sarah couverte aussi par seulement un drap fin blanc, mettant en valeur sa peau légèrement bronzé, me sourit de toute ses dents en me voyant enfin ouvrir les yeux.

Sarah : Ce que t'es belle.

Je grogne en mettant mon coude sur mes yeux pour cacher un maximum mon visage.