Bust

118 - Bourrée

NDA : Plus que deux...

PDV Alexandra

Los Angeles, Maison Clark - 04:00, 27/06

Il est 04:00, nous sommes sensé aller chercher nos résultats du bac demain à 10h et pourtant je me retrouve en train d'attacher les cheveux blond de Sarah qui est en train de vomir au dessus de mes toilettes. Je soupire foncièrement énervée, je l'avais prévenue et pourtant elle a continuer à boire toute la soirée/nuit. Je n'ai pas compris les raisons mais je l'ai laissé faire, je ne suis pas sa mère pour lui interdire quoi que ce soit. Nous étions dans un bar choisit par Leïla et tout ce passé bien. C'est quand des garçons ont commencé à tourner autour d'elle que j'ai sentit l'agacement monté, petit à petit. Ils l'hésitaient pas à la faire danser même si elle refusait toujours en disant « j'ai une copine, vous lui arrivez pas à la cheville, je l'aime troooooooooop ». Sous le coup de l'énervement je n'avais pas fais gaffe, trop occupé à faire attention à ce qu'ils ne la touchent pas sans son consentement. Maintenant, j'esquisse un sourire à ces paroles. Sourire qui se dissipe bien vite quand elle se retourne après avoir vomit ses tripes pour s'assoir contre le mur. Sans un regard, je me lève, rempli un verre d'eau et lui tend avec de me brosser les dents, dos à elle.

Sarah : Tu. Tu m'en v-veux hein... demande-t-elle encore alcoolisée.

Je crache le dentifrice et lui fais face. Les bras croisée sur la poitrine je la regarde boire son verre d'eau, une expression coupable sur son visage d'ange. Soupirant, je m'accroupis devant elle pour essuyer ses pommettes du mascara qui s'est étalé sous ses yeux.

Moi : Bien sur que oui.

Ses yeux s'embuent et elle pleure silencieusement, sensible par la Vodka qu'elle a accumulée.

Sarah : Mais moi, je t-t'aime moi. Bégaie-t-elle.

Je baisse la tête vers le sol pour lui cacher mon sourire en feignant un nouveau soupire. C'est méchant mais je veux qu'elle retienne la leçon. Toute la soirée elle m'a esquivé pour une raison inconnue, elle s'est bourré la gueule malgré les préventions de tout le monde, elle a dansé avec des garçons même si aucun geste n'a était déplacé et en plus j'avais prévenue qu'on rentrerait tôt parce que j'étais réellement fatiguée.

Sarah : Tu m'aimes plus c'est ça ? Je savais que tu étais trop bien pour moi, c'est trop nul... Moi je pense que je t'aimerais toute ma vie, t'es genre parfaite. Je crois c'est l'amour qui me donne cette vision parce que clairement t'as des défauts. Elle dit en prenant mon menton dans une main, me forçant à redresser la tête alors qu'elle tape ma poitrine d'un doigt de sa main libre sans aucune force.

Elle s'emporte dans ses explications et j'en profite pour attraper l'information au vol comme la meilleure des trapézistes, ne cachant plus mon sourire amusée qu'elle ne repère pourtant pas.