Bust

78 - Douche forcé

Pdv Alexandra

Los Angeles, maison Clark - 09:18, 18/12

Ce matin je suis réveillé par un poids qui s'écrase dans mon dos, un poids qui crispe l'entièreté de mon corps par la même occasion. En reconnaissant l'odeur de pêche je me détends et laisse la personne s'étaler sur moi sans en faire cas. Leïla doit déjà être au travail.

Sarah : Aleeeeex. Réveil toi je veux aller manger.

Moi en cachant mon sourire : Non.

J'arrive d'ici à voir sa mine boudeuse dans mon dos. Un sourire narquois se glisse sur mes lèvres quand je sens le poids dans mon dos s'effacer. Une victoire par K-O. J'entend les pas se diriger vers la salle de bain mais ne me retourne pas pour la voir. Je suis trop bien là, du moins pour l'instant, j'entend les pas de Sarah qui reviennent vers moi. Puis d'un coup, un liquide se renverse sur moi. Je me redresse d'un coup à genoux et l'eau glisse le long de mon corps sans que je ne réagisse, trop choquée pour m'énerver. Sarah explose de rire à côté de moi, sans aucune gêne, me faisant lentement tourner la tête vers elle. Un seau à la main, elle se tient le ventre toujours morte de rire. Sans un mot je me lève toujours sur mon lit pour essuyer mes cheveux dégoulinant d'eau, me fichant pas mal des draps déjà trempé. Je me mord la lèvre pour retenir un sourire en me tournant entièrement vers Sarah. Elle essaie de s'arrêter de rire mais la tentative échoue en beauté. Sur n'importe qui j'aurais déjà gueuler, mais le son de son rire à beaucoup trop d'effet sur mon cerveau pour qu'il agisse correctement. Sans un mot je saute de mon lit et attrape sa taille de mes deux bras. Elle commence à crier entre deux rire quand je la fait passer sur mon épaule. Cette fille est vraiment un poids plume, j'ai absolument aucun mal à la porter. Toujours sans un mot et avec une Sarah hilare sur mon épaule j'ouvre la porte de ma chambre. Elle crie encore contre moi pour que je la lâche mais n'arrive pas à s'arrêter de rire. Je dégouline d'eau dans tous le couloir et alerté par les cries les portes s'ouvrent une par une. Léo et Naëlle sont les premiers à rire en nous voyant, moi tremper et elle à la limite de s'étouffer tellement elle rigole. Elle réclame de l'aide entre deux rire mais personne ne vient à son secoure. La deuxième porte qui s'ouvre c'est la chambre de Yelena, elle s'apprêtait à râler mais lorsqu'elle surprend la scène elle explose de rire. Je descends les escaliers en maintenant facilement Sarah contre mon épaule. On passe devant Gabriel, qui mange une pomme assit sur la table comme d'habitude je dirais. Il nous salut gaiement comme si la situation était banal -en même temps cette maison n'est jamais calme-. J'ouvre la porte du jardin et en trois mouvements je jette ma blonde dans la piscine creusé, que nous n'avons pas du tout chauffer depuis notre emménagement. Elle remonte à la surface en une seconde et continue de rire sans se soucier d'être trempé. Elle essuie ses yeux d'un revers de main pour les ouvrir correctement et entame une phrase :

Sarah : C'est pas équitable !

Moi : Je trouve que si moi.

Elle continue de rire et je m'accroupis face à elle pour lui tendre la main galamment afin de l'aider à sortir. Un sourire malicieux se glisse sur ses lèvres quand elle prend ma main pour sortir. Avant que j'ai le temps de comprendre la raison de son sourire narquois elle tire sur ma main pour me faire basculer dans l'eau avec elle. Évidemment je perd l'équilibre et tombe à ses côtés dans l'eau. Cette fille aura ma mort sur la conscience mais avant ça je veux qu'elle se souvienne qu'il ne faut plus jamais me réveiller de cette manière. Toujours dans l'eau je tire sur ses chevilles pour la faire plonger avec moi. J'inverse nos positions dans l'eau pour basculer au dessus d'elle et de mes mains je prend son visage en coupe. Elle fronce ses sourcils en me regardant malgré l'eau et cette vision me fait sourire. J'attire son visage vers le miens et pose mes lèvres sur les siennes. D'abord surprise elle ne répond pas mais au bout de quelques secondes je la sens me rendre mon baiser, je crois que rien au monde ne peux me rendre plus euphorique que cette sensation de liberté que je ressens maintenant. Dans un échange tendre on se communique nos sentiments l'une pour les l'autre mais l'air nous manque rapidement, du moins LUI manque rapidement. Elle me pousse d'urgence pour pouvoir remonter à la surface afin de respirer, geste que j'imite promptement. Je remonte à la surface accueilli par les rires des quatre personnes qui ont vue notre descente jusqu'au jardin. Ils n'ont rien vue du baiser d'après la manière dont ils rigolent normalement. Des grommellent sur ma gauche me sortent de mes pensées. Sarah a les bras autour de son ventre pour tenter de se réchauffer. Et malgré le fait qu'elle soit pas loin de l'hypothermie elle sourit... c'est pas croyable. Je saute hors de la piscine et lui tend les deux mains -pour l'aider cette fois à en sortir et non à re rentrer dedans-. Elle les attrape et d'un mouvement habile je la tire hors de l'eau. Directement elle se réfugie dans mes bras me faisant sourire. Je lui rend son étreinte en faisant signe à Léo pour qu'il apport de quoi nous couvrir. C'est clair que short tee shirt dans l'eau froide n'est pas une idée merveilleuse.