111 - Mur de verre brisé

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PDV SARAH

Los Angeles, hôpital, 11:28, 03/05

Yelena : Je comprend rien enfaite, tu l'aimes ou non ? Tu sais je prend sur moi, j'accepte que tu prennes tes distances avec elle quand vous avez des différents mais, un mois Sarah. Un mois que tu lui fais la gueule puérilement, sans raison, elle t'a pas trompée, elle le fera jamais et tu le sais très bien alors qu'elle est ton foutue problème pour agir comme ça avec elle ? Je comprend pas, Alex comprend pas et mise à part Naëlle personne semble comprendre alors maintenant tu choisis, soit t'arrête de la faire souffrir et tu te remet avec elle sérieusement, soit tu stop toute, elle sera anéanti parce qu'elle tient vraiment à toi mais, au moins elle saura à quoi s'en tenir et elle survivra, comme elle le fait toujours.

Nous y voila, à l'hôpital, devant sa chambre. J'ai cru mourir quand je l'ai vue s'effondrer par terre dans l'infirmerie, heureusement cette fille l'a empêcher de s'ouvrir le crâne par terre en la rattrapant. D'ailleurs elle est toujours la, assise à deux mètres de moi avec tout le groupe à ses cotés. Et je me demande qui elle est, belle brune, yeux sombre elle est jolie, mais elle ne me dit rien du tout. Yelena me rappelle à l'ordre en claquant ses doigts devant mon visage. Je la regarde, puis regarde Léo à son tour qui se tient à ses cotés dans l'attente aussi d'une réponse. Nous sommes les trois seuls debout et je suis en train de me prendre un sacré savon, les autres à coté sont silencieux, se fichent pas mal de la leçon que je suis en train de me prendre, attendant simplement que leur amie se réveille pour aller la voir. Ça fait un mois que je la vois fatiguée, sans doute à cause d'une surdose de boxe pour qu'elle puisse se défouler, sans doute aussi à cause du retour de ses cauchemars depuis que je ne dors plus aussi souvent avec elle. Mais de mon coté je n'étais pas mieux non plus, j'ai morflée mais je l'ai fais pour elle, je vais partir pour paris, le lendemain du bal de promo. Je ne pouvais pas la laisser continuer à s'attacher alors que je vais la quitter. Mais j'ai mal gérer, ma petite crise de jalousie m'a servit d'excuse pour m'éloigner alors que ça n'était certainement pas un manque de confiance qui a crée cette éloignement et en plus je n'ai pas étais capable de simplement la quitter, ça aurait étais trop dur mais encore une fois mes agissements ont crées une pire situation que si je l'avais quittée. Elle aurait eu mal, mais elle aurait su à quoi s'en tenir, la c'est moi qui l'ai blessée pour m'épargner une douleur alors que c'est ce que j'essayai d'éviter, quelle imbécile. Et égoïstement j'ai envie de ruiner tout mes efforts du mois, j'ai envie de franchir cette porte derrière Yelena et Léo et de courir jusqu'à elle pour la prendre dans mes bras et la serrer de la manière la plus forte dont je sois capable. J'ai envie de l'embrasser, de sentir sa peau contre mes doigts, de la voir rire à gorge déployée comme elle le fait si rarement.

Léo : Ouh ouh ! Ici la terre.

Je me reconnecte à la réalité en entendant cette phrase. Léo me fixe d'un regard noir et je ne peux pas lui en vouloir. Je soupire sans pour me cacher et c'est le geste de trop pour Yelena qui brise le mètre qui nous sépare.

Yelena : Non mais tu te fou de ma gueule ? Je te parle, tu réponds pas, tu blesses ma soeur en continue depuis quatre putain-de-semaines dit-elle en détachant chaque mot et en plus maintenant tu soupires ? Je vais t'en mettre une t'es au courant ?

Directement, à ces mots, tous nos amis assis se lèvent pour se mettre en elle et moi alors qu'elle semble vouloir m'arracher la tête. Elle se débat et explique aux autres en passant de « a » à « z » les raison qu'elle aurait de me tuer. Leila finit par lui prendre le bras et l'amener dans le couloir pour l'isoler. Je regarde cette échange sans dire un mot. Du moins jusqu'à ce que Léo se poste devant moi, du haut de son mètre je sais pas combien il me regarde avec une sorte de confusion.

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