Prologue

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Lorenzo

Un bruit sourd retentit dans mes oreilles. Il me dérange énormément, il est agaçant. Mon agressivité n'a qu'une seule envie pressante, frapper la personne qui ose produire ce son déplaisant à mes oreilles.

Je frotte mes yeux pour m'habituer à la lumière qui m'entoure. J'observe ce qui se trouve autour de moi ce matin et surtout je cherche ce qui produit ce bruit déplaisant. Je remarque qu'étonnamment je suis seul dans mon lit cette nuit et qu'aucune femme ne m'entour.

Plus je me réveille et me remets de la quantité exorbitante d'alcool que j'avais dans le sang hier, plus je comprends qui produit le bruit qui a osé me réveiller.

Je remarque les cheveux roux d'Aria à côté de mon lit et ses deux gosses dans ses bras. Ils pleurent sans jamais s'arrêter et je sais qu'elle a fait exprès de les apporter tout près de moi pour pouvoir me réveiller.

- Aria, bordel. Dégage tes putain de bébés de merde ou je les étrangles tout les deux.

- Mon pote, il est treize heures. Il faut que tu te lèves, affirme Carlos avant de prendre un de ses fils dans ses bras.

- Vas te faire foutre, Carlos. Putain, mais faite taire vos enfants, répond-je épuiser d'entre le son de leurs pleures agaçant dans mes oreilles.

Je soupire bruyamment et finit par me lever, car j'ai mes habitudes. Je les respecte toujours, car sinon ce que je ressens est horrible. Je dors, puis je bois, fume et me drogue jusqu'à tomber au sol, oublier où je suis ou ce que je fais, je baise la nuit et quand je me réveille le lendemain, je refais la même chose. Si je ne respecte pas ça et bien... cette salope s'incruste dans mes pensées comme toujours.

J'avance vers mon armoire et enfile un tee-shirt rapidement pour ne pas être torse nue devant Aria.

- Merde, ça vas? Me demande Aria, inquiète.

Je fronce les sourcils et essaie de comprendre ce qu'elle veut dire. Je sais bien qu'elle ne parle pas de mon état mental, car tout le monde sait qu'il ne va pas bien.

- Tu t'es battue? Ajoute Carlos, inquiet.

- De quoi vous parlez? Vous êtes sous cocaïne?

- Ton cou et ton dos, il est lacéré, précise Aria.

J'avance lentement vers le miroir de la salle de bain pour voir de quoi ils parlent et je souris comprenant que j'ai dû passer une très bonne soirée hier.

Je reviens dans la chambre avec eux et avance directement vers le vieux verre de whisky qui traîne sur ma table de chevet.

- Vous ne vous amusez jamais? Rigole-je. Vous êtes con, j'ai juste passer la nuit avec une femme et elle a bien aimer.

- Lorenzo, elle t'a détruit le dos, affirme timidement Aria.

- Ouais et à cause de moi elle doit boiter. Merde, les femmes que je baise, elles toutes des longs ongles.

Carlos soupire et chuchote quelque mots discret à sa femme. Aria lui sourit et reprend son fils avant de sortir de la pièce. Carlos s'approche de moi et m'observe attentivement.

- Okay. J'ai été patient et compréhensif, mais ça fait maintenant six mois. Lorenzo accepte le fait qu'elle ne reviendra pas.

- Je le sais bien et je m'en bats les couilles. Je te rappelle que c'est moi qui ai dégagé cette pute, affirme-je au lieu de comprendre la douleur que je ressens en moi. 

- D'accord tu t'en fous, mais tu dois arrêter. Ton mode de vie est à chier. À cause de toi Pietro s'occupe du cartel et moi de tes entreprises.

- Je ne vois pas le problème. Je vis ma putain de meilleur vie. Je suis saoul tout le temps et je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux et comment je le veux.

- Putain. Lorenzo, on comprend ta douleur, on t'a laisser le temps, mais là on a besoin de notre bon vieux jefe. Ta sœur fou la merde partout, tes partenaires se demande où tu es et on ne peut pas signer les documents pour toi. Merde, on a besoin de toi, déclare-t-il, frustrer.

- Tu dis comprendre ce que je ressens, mais tu ne pourras jamais ne même imaginer. Je m'en fou de mon cartel et de mes entreprises. Je les donnerais tous, rien que pour la sentir à nouveau contre moi. C'est comme si Aria mourait devant toi encore et encore, c'est ce que je ressens, lui avoue-je en ouvrant le paquet de cigarette qu'il y a sur ma commode.

- Vas te faire foutre, Lorenzo. Tu sais quoi, je vais arrêter d'être gentil. C'est toi la merde dans l'histoire. Imagine juste ce qu'elle, elle doit ressentir. Alors tu vas trouver un moyen de faire tes putain de taches tout en étant saoul, compris?

- Je t'encule, Carlos, lâche-je rageusement avant de sortir de la pièce pour trouver de l'alcool.











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Quoi de mieux pour commencer le tome deux, qu'un point de vue de Lorenzo.

Bisou 😘

(xoxo)
-A

Captive du terrifiant Lorenzo liziri (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant