Captive du terrifiant Lorenzo liziri (Tome 2)

Chapitre 4: Reproches

Lorenzo

Je n'ai aucune idée de qui est le con qui a osé m'asseoir en face de James et Sabrina, mais je n'ai qu'une envie et c'est de violemment l'étrangler jusqu'à ce qu'il suffoque.

Depuis que je suis rentré dans le manoir, elle me provoque sans relâche et ça commence à bien m'énerver ses petits jeux. Elle feint de se moquer de ma présence, mais elle est étonnamment proche de James depuis le début de la soirée.

Je ne réagis pas, mais je la vois glisser ses mains sur son corps, rigoler plus fort qu'à son habitude, l'embrasser plus qu'il ne serait nécessaire et chuchoter des mots doux dans son oreille.

Comme à l'instant, je n'ai pas besoin de voir pour savoir que sa petite main le provoque lentement sous la table. Elle fait l'innocente, mais j'aperçois ses regards très discrets qu'elle me lance pour savoir si je suis énervée.

Et à chaque fois qu'elle me regarde, je suis furieux. Sur tous les hommes qu'elle aurait pu avoir avec son beau sourire et ses beaux yeux, elle a choisit de se taper mon putain de jumeau.

Il y a quatre ans, je me serais mentis et je m'aurais bêtement dit que je ne l'aime pas. Désormais je sais qu'elle détient mon cœur. Je le sais, car il y a un vide où cet organe devrait être depuis qu'elle est partie.

J'ai donc appris à vivre avec ce vide. J'ai appris à l'aimer sans avoir besoin de l'avoir à mes côtés. Je vis avec cette douleur dans mon ventre, je vis avec une seule moitié de mon cerveau car l'autre est occupé à penser à elle et je réussi à survivre sans mon cœur.

Il était vieux, empoisonné et incapable d'aimée, mais désormais il n'est juste pas là, à cause de la femme si belle qui se tient en face de moi à discuter avec mon frère.

Ses douces lèvres s'entrouvrent pour parler et je ne pense qu'au fait qu'elle sourit avec elles désormais. Elle ne le faisait pas avant, son visage était toujours sombre et triste.

J'étais un vrai enculées avec elle, je l'ai fait souffrir et j'ai enlever l'innocence d'une jeune femme. Je comprend maintenant que jamais je ne pourrai revenir en arrière et je dois vivre avec le fait que je suis peut-être aussi horrible que mon père.

Je ne veux pas me l'avouer, mais même maintenant je suis égoïste. Je veux la voir heureuse, mais avec moi, au moins pas avec lui. Je ne comprend pas pourquoi elle veut toujours plus me faire souffrir. Quand comprendra-t-elle que je suis un homme après tout?

Je ressens des sentiments, je les cache juste, je l'aime, je ne fais que m'en empêcher et je souffre énormément, mais personne ne le remarque, car il n'y a pas de différence dans mon visage. Simplement car chaque jour de ma vie depuis longtemps est un calvaire et depuis que je l'ai perdu c'est encore pire.

Je soupire bruyamment et me lève sans donner d'explication. Les regards de ma famille se tournent vers moi immédiatement et le sien aussi. Je pourrais tout perdre pour que ses yeux ne me regardent n'est-ce qu'une simple fois comme ils me regardaient avant.

J'étais con et stupide pour ne pas comprendre que tout ce que j'avais besoin c'était d'elle. À quoi bon régner, si personne n'est à mes côtés. À quoi bon vivre, si elle n'est pas à mes côtés. À quoi bon me réveiller si je sais que seul dans mes rêves je la vois. À quoi bon vivre dans la réalité quand seul dans mes pensées elle est là.

Je suis où je peux la trouver, ce qui fait de moi un faible. J'ai royalement enculer les règles de mon père et c'est peut-être pour le mieux, mais surtout pour le pire.

- Où vas-tu, Lorenzo? Me demande mon oncle.

- Fumer, lui répond-je.

- Fumer, répète Maria en me jugeant.