Captive du terrifiant Lorenzo liziri (Tome 2)

Chapitre 12: Mon mari et sa pute

Sabrina

Peut-être que James est l'homme qui dort avec moi, mais un tout autre hante mes rêves ou plutôt mes cauchemars, chaque nuit. Les jours passent lentement depuis que je sais que mon futur époux me trompe, est violent et a un arme avec lui, sans oublier que je me sens écouter et observer en tout temps.

Je masse mon crâne et ouvre lentement les yeux. La lumière ne passe pas par la fenêtre, ce qui veut dire qu'il est tôt. Je veux juste qu'il soit assez tôt pour que James ne soit pas encore réveillé, car je hais de plus en plus lui parler. Je me sens trahie et quand je me sens comme cela je ne veux pas discuté, je veux tuer cette personne.

Je me lève doucement de notre lit et j'ouvre silencieusement la porte avant de partir dans la cuisine. J'ouvre le frigidaire et attrape le lait, faisant attention à ne pas lever les bras trop haut, car j'ai seulement mon tee-shirt sur le corps. Je sors un bol et me serre des céréales avant de partir dans la salle à manger, sachant qu'il n'y a qu'un micro.

À peine j'ai fourré ma cuillère dans ma bouche que j'entends notre porte de chambre s'ouvrir de nouveau. James, torse nue, sort avant de me rejoindre à la table. Il m'embrasse délicatement le front et s'assoit à côté de moi.

-Cauchemars?

- Ouais... ment-je.

James prend ma main et la serre dans la sienne, signe de compréhension et d'empathie.

- Je suis désolé, tu t'avais calmée.

- Je ne contrôle pas mon sommeil.

- Et si nous faisions quelque chose ensemble pour te changer les idées et me faire pardonner?

Je fais semblant de réfléchir, mais au fond je n'ai pas vraiment le choix. Ce serait étrange que je dise non à une soirée avec mon futur époux.

- Bien sûr.

- Nous pourrions aller dîner.

- Tu ne travailles pas? Demande-je, espérant au fond qu'il dise oui.

- Je suis toute la journée sur appelle, pour l'urgence, mais j'ai la soirée libre.

Je souris et ravale les mots horribles et cruels qui me viennent en tête chaque fois que la sienne arrive dans mon champ de vision. Il joue l'homme parfait, le pauvre jumeau qui sait fait abandonner, mais maintenant je comprends pourquoi. Je me répugne d'avoir un jour tomber dans son piège.

- Quel restaurant?

- Surprise, déclare-t-il.

- Et comment je suis supposé m'habiller, alors?

Il lève les yeux au ciel et embrasse chastement ma main avant de la lâcher.

- Disons que je ne suis pas le genre d'homme à amener sa femme au McDonald's.

- J'espère parce que ce serait un motif de rupture, plaisante-je.

- Tu renoncerais à moi juste pour cela?

Ma langue me brûle de lui dire oui, car en cet instant je rêve du jour où j'irai lui dire vas te faire foutre, enculé. Je ne sais toujours pas s'il œuvre réellement contre Lorenzo ou non, mais il m'a giflé et m'a sûrement trompé.

- Non, j'avoue. Je t'aime beaucoup trop, ment-je une nouvelle fois.

***

Dix-neuf heures, une heure que j'apprécie de moins en moins ces temps-ci. Je suis assise à entendre James dans un restaurant chic avec une robe de velours noir sur le corps et les cheveux emprisonner dans un bas chignon élégant.