Chapitre 6: Mes entailles

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* C'est le passé, mais il faut le lire.

Avertissement: Sujet sensible abordé comme: La violence, l'abus de pouvoir et le viole. ( Aucune description précise )


16 ans plutôt

Lorenzo

À l'école, les élèves me fuient, à la maison, je suis traité comme un monstre, dans les rues, les gens m'évitent et les filles me sautent dessus, mais je les refuse toutes parce qu'elle me dégoute et que j'ai peur de les salir. On ma toujours répété que j'étais une merde sans espoirs, que je n'avais pas d'émotions et que j'étais dégoutant, maintenant j'ai peur de pouvoir blesser les gens seulement en les touchant.

Personnellement, j'arrive à vivre avec cela, mais je suis assez intelligent pour savoir que ce n'est pas normal. J'ai peut-être treize ans, mais au fond j'en ai vingt, grâce à l'éducation merdique de mon père.

Être habitué à vivre avec quelque chose ou quelqu'un, ne veut pas dire l'apprécier pour autant. C'est pourquoi je marche très lentement avec Pietro en direction de chez lui, mais c'est aussi parce que mon père m'a frappé le genoux avec un marteau hier soir. Je courais depuis quatre heures et j'ai arrêté sentant que j'allais m'évanouir. Il m'a dit que j'étais faible et que j'arrêterais que si je ne pouvais plus, alors il m'a frapper.

Je sais qu'une fois arrivé chez moi, mon père me criera dessus, comme toujours saoul, que ma demi-sœur se cachera par peur que mon père ne la frappe et je sais que ma belle-mère ne fera rien, car elle ne voudrait pas que son mari sache qu'elle baise avec son fils.

Ça me dégoute, mais quand je refuse elle invente un mensonge à mon père et après, généralement, il me tabasse. C'est une vraie pute, elle a sacrifié la jeunesse de sa fille pour l'argent que mon père pouvait lui donner. J'apprécie beaucoup Gabriella, elle est comme un ange dans un monde de démon. Seulement, je la vois dépérir chaque jour à cause du comportement de mon père, alors ma belle-mère me dégoute encore plus.

C'est pourquoi j'ai peur que ce soir en rentrant de l'école elle entre dans ma chambre le soir, me dise que j'ai été un vilain garçon, ce qui est vrai, car aujourd'hui j'ai frapper un garçon à mon école. Puis je devrai faire comme si j'aimais la baiser, sinon elle inventera un autre mensonge à rencontrer. Je vomis chaque putain de fois quand elle part pour retrouver mon père après être passer avoir son « fun ». Je me dégoute.

J'aime me dire que je suis seulement née dans la mauvaise famille et que ce n'est pas moi le problème, mais j'y crois peu. Je hais les hommes à cause de mon père et j'ai peur des femmes à cause de ma belle-mère, mais je sais que la rage en moi vient seulement de moi. Enfin, je ne sais pas, car j'ai toujours été éduqué à agir comme un monstre inhumain.

Merde!

- Bon aller, comment ça va avec Teresa, demande-je pour me changer les idées quand on tourne dans sa rue.

- Oh mec, c'est un rêve, commence-t-il, je suis juste triste pour elle, tu sais, sa mère n'est jamais là et quand elle l'est, c'est pour prendre dans ses bras sa petite sœur.

- Dit moi ce qui rôde vraiment au fond de ta tête.

- Elle est tellement belle, déclare-t-il, je sais qu'elle veut plus. On s'est même embrassés plusieurs fois, mais je sais pas.

- Prend ta chance, je suis sur qu'elle est folle de toi, dis-je gentiment.

- Et si tu te trompais et que ça gâchait ce qu'on a.

- Alors c'était pas la bonne. Tu sais comment je pense. Laisse partir ceux qui le veulent, s'ils reviennent c'est qu'ils t'aiment réellement, s'ils ne le font pas, alors c'est mieux qu'ils soient loin.

Captive du terrifiant Lorenzo liziri (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant