Captive du terrifiant Lorenzo liziri (Tome 2)

Chapitre 3: Sperme magique

Sabrina

Ses mains glissent sur mes hanches m'aidant ainsi avec les pas, pendant qu'une lente musique joue dans la grande chambre d'hôtel que nous avons loué.

Il me fait valser à sa guise et me fait tourner un peu partout dans la pièce. Je m'enfarge encore une fois dans ses pieds et lui en écrase un au passage, mais ça ne le fait que rire.

- Quand tu m'as dit que tu ne savais pas danser, je pensais que tu rigolais, murmure-t-il tant nous somme proches l'un de l'autre.

- C'est toi qui a voulu danser, ce n'est que de ta faute.

-Désolé de vouloir passer un bon moment avec toi, mon amour, rigole-t-il.

Je soupire bruyamment, puis je lui écrase brusquement le pied avec mes talons, tout en riant. Il est peut-être en soulier, mais il semble quand même bien le sentir.

-Alors toi. Oh, viens ici, dit-il avant de facilement me passer sur son épaule.

-Repose moi, James, grommelé-je avant de gentiment taper son dos comme un enfant frustré.

Il rit et me claque la fesse avant de me déposer sur le lit. Il dépose un doux baiser chaste sur mes lèvres puis il se lève et plonge sa main dans la poche de son pantalon noir.

Il sort une petite boîte noir de velours, puis il l'ouvre pour me montrer de belles boucles d'oreilles orner d'un petit diamant blanc.

-C'est le même diamant que sur ta bague, commence-t-il en s'approchant lentement, comment les trouves-tu?

-Je ne peux pas accepter, chéri, la bague c'était quelque chose, mais ça c'est trop.

-Oh, s'il te plaît, tu serais si belle.

-Je ne sais pas, James. C'est très gentil, mais je n'aime pas que tu gaspilles l'argent que tu as durement mérité seulement pour m'acheter de telle connerie.

-C'est peut-être des conneries, mais te voir sourire et te rendre heureuse n'en est pas.

Je soupire et me lève avant d'observer les boucles d'oreilles, ma bague accrocher sur un de mes doigts de ma main gauche et puis ses beaux yeux noirs.

-Je te déteste, James, dis-je en acceptant enfin son cadeau.

-Oh, Sabrina, je sais bien que tu m'aimes, déclare-t-il.

-Bien sur que je t'aimes, petit con. Comment pourrais-je détester ce si beau visage?

Il rit et s'approche de moi avant de m'aider à mettre les boucles d'oreilles pour finaliser ma tenue. Je souris et fixe intensément ses yeux, glissant mes mains sur le haut de ses cuisses.

-Arrête, beauté. On doit être très bientôt chez mon oncle.

-Mais ça fait une semaine.

-Ce n'est rien une semaine, mon amour. Ce n'est que toi qui en veut toujours plus.

-James tu as bientôt trente ans, je veux profiter de notre jeunesse avant que nous n'ayons plus de cardio et que nous ne puissions jamais le faire à cause de mioche.

-Je ne suis pas vieux, Sab. Ne t'inquiète pas, il me reste bien longtemps avant que je sache plus te baiser. Pour l'instant je sais toujours comment te prendre violemment, alors profite du présent sans penser au futur.

Ces mots, je ne les supporte pas. J'ai autrefois vécu au présent et ça s'est terminé en un carnage. Lorenzo aussi vie au présent et lui ça lui a coûté tout ce qu'il pouvait donner.

Plus jamais je ne vivrai sans penser au futur, car désormais je me vois avoir un futur. Il y a quatre ans je n'y pensais jamais parce que je ne savais pas ce qu'il pouvait devenir ou si j'en aurais simplement un.