SabrinaJe marche calmement à côté de Lorenzo sans le toucher, car depuis que son oncle est mort et qu'il a dû l'enterrer tout seul, sous la pluie, les larmes n'arrêtant jamais de perler de ses yeux, il ne veut plus.
Il fait comme si tout allait bien en me montrant sa nouvelle propriété avant que les invités arrivent pour fêter, mais je sais qu'au fond de lui règne un chaos infernal, près à se déchaîner brutalement sur Gabriella.
- Elle est belle, non?
- J'aime beaucoup l'architecture et le fait qu'elle semble plus vivante que la dernière. Mais à ce que je vois tu n'as encore une fois pas pu t'empêcher d'avoir d' énormes baies vitrées sans rideau, petit psychopathe, le taquine-je.
- La vérité c'est que quand je l'ai faite construire je voulais te baiser toi, contre une de ses grandes baies vitrées. Je voulais que tout le monde voit ta beauté et le plaisir que je t'aurais fait ressentir.
- Oh.
Il rit doucement, puis continue de marcher aussi calmement qu'il l'était après avoir brûlé la maison de son oncle, voulant tout oublier et dissimulé toutes les preuves de sa mort.
Lorenzo ne perd le contrôle sur lui-même que pour les petites choses, mais quand il se passe des choses importantes, comme brûler la maison de son oncle, il reste calme. C' est étrange.
- C'est le passé, tesoro. Nous sommes des bons amis maintenant et rien de plus.
- Simplement amis, plus précisément.
- Absolument.
Il me sourit gentiment, puis il ouvre la grande porte de verre pour que j'entre dans sa grande villa mexicaine, pleine de couleur et de vie. J'apprécie vraiment le nouveau lui, il est plus gentil et mature. Ce changement se reflète même dans sa posture, sa démarche, ses vêtements et sa maison. C'est différent et bien mieux.
- As-tu déjà voulu des enfants? Demande-je.
- Non, jamais, même pas avec Diana, répond-il immédiatement, sans même prendre le temps d'y réfléchir.
- Pourquoi?
- Tu me vois vraiment, moi, Lorenzo Liziri, être père? Je suis cruel, mais pas assez pour faire vivre à un enfant ce calvaire.
- Ma question était: As-tu déjà voulu des enfants? Et non: Aurais-tu été un bon père?
Il soupire bruyamment, se rappelant l'époque où il se posait ce genre de questions. Je me demande chaque jour un peu plus la douleur qu'il a ressentit quand il a comprit qu'il ne pourrait jamais vivre normalement, car il avait été condamné à souffrir et brûler d'un feu si puissant qu'il détruirait tout ce qui l'entoure. Je le pleins, lui et surtout le petit garçons parfaitement normale qu'il a un jour été.
- Non, je n'en ai jamais voulu. Je ne voulais pas prendre le risque qu'un peu de moi se retrouve dans un autre être vivant. Je sais que je ne suis pas quelqu'un de bien et ce depuis très longtemps, alors je n'ai jamais voulu obligé quelqu'un d'autre à vivre avec le vide et la douleur que je ressent tout le temps en moi. Ça ferait de moi quelqu'un d'égoïste et cruel.
- Mais est-ce que tu en veux? Pense au meilleur des mondes, imagine le dans ta tête et dis- moi s'il y a des enfants dans cette vision.
- Oui.
- Alors tu en veux? J'insiste pour qu'il puisse se souvenir qu'il n'a pas toujours été qui il est.
Lorenzo est méchant, manipulateur, arrogant et égocentrique, tout comme il est froid, impitoyable et sans cœur. Mais quelquefois, même si moi, lui et tout le monde avons tendance à l'oublier, il est bien plus que cela.
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Captive du terrifiant Lorenzo liziri (Tome 2)
ActionAvoir lue le tome 1 ( Captive du grand Lorenzo Liziri ) Quatre ans c'était écoulé depuis qu'il lui avait avoué son amour avant de la repousser par peur d'être blessé. Elle s'était remise lentement, mais après quatre ans elle avait enfin retrouvé l'a...