47 ème partie

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J'ouvre doucement mes yeux puis les referme aussitôt, j'étais trop faible...j'essayais de lutter pour parvenir à les ouvrir, quand je les ai ouvert j'avais qu'une envie c'était de les refermer, j'étais encore une fois dans cette foutu chambre d'hôpital.

C'est pas vrai le cauchemar recommençait, cette chambre je la haie, je la déteste du plus profond de mon cœur, à ce moment là j'avais envie de fuir de sortir à toute vitesse, je ne voulais pas revivre ces 2 horribles semaines que j'avais passer dans la solitude ici.
Cette solitude qui me faisait sombrer elle me détruisait à petit feu.

La porte s'est ouverte sur le trio, Mams et ma mère.

Oui c'était bien ma mère.

Quand je l'ai vue j'ai pas pu m'empêcher de sourire tristement, c'est comme ci elle enterrait l'âge de guerre et qu'elle faisait un premier pas vers moi.

Elle c'est approché de moi en pleure et m'a prise dans ses bras, je l'es serré fort contre moi pour sentir son odeur si réconfortante qu'elle est la seule à posséder.

J'avais enfin retrouvé ma mère, celle qui m'a mise au monde qui m'a vu grandir et qui m'a tout apporté, le pilier sur lequel j'ai pu me reposer toute ma vie, qu'est ce que je pouvais faire sans elle ?

Ma mère: pardon ma fille, pardonne moi

Moi: j'ai rien fais mama, w'Allah j'ai rien fais

Ma mère:......

Moi: tu me crois pas ?

Ma mère: j'ai tout vu, tout.

J'ai crue défaillir un moment, elle ne me croyait pas.

Moi: tout ce que t'a vu c'est faux mama, jamais je ferais ça et tu le sais très bien tu sais que je suis pas comme ça.

Ma mère: pourtant j'ai vu ça peu pas être faux j'ai vu de mes propres yeux Imen. Les clients tout. Amel nous a tout expliqué.

Moi: MAIS AMEL C'EST QUI POUR TOI POUR QUE TU LA CROIS ET PAS MOI HEIN ? C'EST QUI TA FILLE ?

J'étais dans un état d'énervement second, j'étais épuisé de me battre dans le vent, je pleurais de nerf tout en contenant ma haine dans mon cœur.

Ma mère: écoute benti si Allah pardonne je suis qui pour pas te pardonner ?

Moi: MAIS J'AI RIEN FAIT PTN

J'avais explosé, trop compliqué de constater que je parlais à un mur. Ok elle était passé outre ce qu'elle avait vu, mais elle ne me croyais pas. Et ça j'arrivais pas à l'encaisser.

Ma mère: c'est tout Imen on en parle plus.

Mon cœur était en miette, ma mère ne me croyait pas vous imaginez ?

Ma mère préférait croire sa nièce à moi. Le pire des manques de respect qu'on pouvait me faire. Pardonner quelque chose qu'une personne n'a pas faite c'était ça le plus lunaire.

Je me suis d'un coup levé brusquement il fallait que je sorte, j'étouffais dans cette pièce.

Mon état c'est d'un coup empiré, à vouloir intérioriser ma peine j'en devais faible, je suffoquais comme une asthmatique sans sa ventoline. Ma vue devenait floue je voyais tout en double, je ne marchais même pas droit. Mams et les filles sont directement venu à mon secours.

"Patience, il faut que je reste patiente Allah éprouve ceux qu'il aime."

C'est ce que je me répétais en boucle dans ma tête, après tout, la nia fini toujours par gagner pas vrai ?

[...

Ma mère et les filles étaient partie et je voyais dans son regard qu'elle était peiné de me voir comme ça.

𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐠𝐥𝐚𝐜𝐞.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant