Partie 4.

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Dans la peau de Farid.

C'était un samedi matin, j'me suis réveillé stressé, aujourd'hui je vais devoir assumer ma décision que j'ai prise sur un coup de tête. Je crois que je suis fou, complétement taré pour faire une telle chose pour une fille que je suis censé kiffer. Je sais que vous devez me prendre pour un zinzin mais, j'crois bien que je veux son bonheur, j'veux la voir heureuse, bien dans sa vie, et pour ça, je suis prêt à la voir avec un autre. Je sais que je la mérite pas, et je sais qu'on est pas fait pour être ensemble, ma maladie la rendrais malheureuse et j'crois bien qu'elle ne veut pas de moi.

J'ai merdé de la pire des manière, je lui ai fait des attouchements sexuels, la pire crasse qu'un homme puisse faire à une femme. Et encore aujourd'hui, quand je la regarde dans les yeux, je la revoie, angoissé, le regard larmoyant en train de me supplier de la lâcher, comme si j'était un monstre. Cette image veut plus sortir de ma tête, j'en deviens fou.

Alors, j'me suis promis de tout faire pour réparer mes erreurs, et en me rappelant de tout ça, j'ai pris mon courage à deux mains et j'me suis préparé en vitesse, j'ai rendez-vous à la maison d'arrêt de ******** à 14h et je veux pas être en retard.

....: Wouldi tu vas où comme ça ?

La madré, celle pour qui je donnerais ma vie, et celle qui a mis au monde l'enflure que je suis.

Moi: J'ai deux trois trucs à faire mama, je rentre pas trop tard promis.

Mama: Fait attention à toi mon fils, j'veux pas que tu resombres dans tes histoires de quartiers c'est finis tout ça.

Moi: Fais moi confiance, j'ai trouvé un travail, tu sais très bien que je suis passé à autre chose.

Elle me regardait avec des yeux brillants, ma petite femme, je vous jure que si je pouvais, je l'aurais ramené au bled pour qu'elle puisse revoir sa famille, ça fait 8 ans qu'on y est pas allé, mais bon, manque de tal..

Mama: Je suis très fière de toi wouldi l'oublie jamais.

J'me suis approché d'elle et je lui ai embrassé la tête, qu'est ce que je l'aime.

.............................

J'étais dans ma voiture, je regardais les écriture inscrite sur la façade du bâtiment sombre, "maison  d'arrêt", je sais pas si j'ai pris la bonne décision, j'en ai aucune idée, mais ce que je sais, c'est que mon cœur est à l'origine de tout ça. Qu'est ce que je ferais pas pour elle.

A cette pensée, j'ai pris mon téléphone pour regarder l'heure, les mains tremblantes, il était 13h58, c'est le moment, soit ça passe, soit il envoi des homme me butter.

J'avais le trac, j'aurais jamais pensé m'investir à ce point pour une racli. Je suis rentré dans le bâtiment, y avait beaucoup de monde qui attendaient le parlu, des femmes enceintes cernés, les joues creusés, et les pieds qui gesticulaient de stresse, des dames âgées, d'autres qui se rongés les ongles et même des p'tits gars de cité beaucoup plus jeunes que moi. Y avait deux salles distinctes, une collectives, et une autre individuel dans laquelle on m'a demandé de m'installer.

Un monsieur: Vous avez plus qu'a attendre il devrait pas tarder, mais avant ça, on va procéder à la fouille.

moi: on m'a déjà fouillé à l'entré.

Lui: c'était une petite fouille de rien du tout ça, c'est pour les personnes qui vont dans la salle collective.

Moi: Tu veux me toucher le cul c'est pour ça ?

Lui: J'suis pas trop de ce bord là mais si t'insiste

Moi: J'ai une gueule de dep ?

Il s'est mis à sourire

𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐠𝐥𝐚𝐜𝐞.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant