𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐠𝐥𝐚𝐜𝐞.

19 ème partie

De retour à la résidence j'avais le cœur tout léger, la prière c'est tellement apaisant...je suis direct allé dans la cuisine pour aider ma mère (d'ailleurs elle vas bcp mieux al hamdullilah), j'avais envie de faire des tiramisus, je me suis mise au fourneaux et j'ai direct pensé à Mams, j'avais carrément oublié de lui en ramener la dernière fois, j'ai pris mon téléphone pour l'appeler mais je suis tombais sur la messagerie, je suis trop bête il doit sûrement être en G.A.V.

j'avais toujours mon jilbeb sur moi, je fais toujours ça après la prière je garde mon voile je me sens tellement mieux avec...j'ai eu l'idée d'aller frapper en face pour avoir de ses nouvelles, j'enfile mes claquettes et arrivé devant la porte j'hésitais de ouff.

Imaginez je tombe sur Rams, ça fait une semaine que je l'ai pas vu, j'avais envie de le voir mais je sais pas, j'avais peur qu'il ait de nouveau ce contrôle sur moi, je déteste être impuissante quand il me regarde comme il le fait.

Je prend mon courage à deux mains et sonne, j'attend quelques minute mais personne ne m'ouvre, je retente une seconde fois et entend des pas s'approcher de la porte, celle ci s'ouvra brusquement sur une jeune femme en sous-vêtement, elle avait juste un gilet en soie sur elle mais on voyait clairement tout, purée le contraste il était la, moi j'étais plus que couverte avec mon jilbeb vert.

Elle: *en me dévisageant* BÉBÉ VIENT VOIR

Elle avait tellement l'air hautaine juste à la façon qu'elle avait de mâcher son chewing-gum, et ses mimiques juste insupportable.

Rams a finit par arriver il était lui aussi torse nu avec seulement une serviette autour de la taille, il n'avait aucune hechma, des qu'il m'a vu il a légèrement sourie, il pouvait ce le foutre où il pensait son vieux sourire.

J'étais tellement déçue de voir ce que je voyais à cet instant. J'aurais préféré que djibril vienne m'ouvrir que d'assister à ça.

J'aurais pu m'en douter, après tout c'est un homme comme tous les autres, il ne vaut pas mieux.

Lui: tu veux quoi ?

J'ai ravalé difficilement ma salive afin de reprendre un peu plus de contenance et je lui ai répondu assez froidement.

Moi: ta des nouvelles de Mams ?

Lui: non.

La meuf: bebe c'est qui elle ?

Jsuis en face de toi connasse, tu peux pas attendre que je parte salope ? Voilà ce que j'aurais aimé lui dire.

Lui m'a fixé droit dans les yeux puis a dit d'un ton qui se voulait insistant

Lui: personne.

Moi j'étais là figé comme une conne devant eux, mais quand il a dit ça j'ai sentie une pression sur mon cœur, j'étais personne et il avait raison, j'étais insignifiante, juste un jeu pour lui.

Elle: Rams j'ai envie de toi viens

Rams me fixait avec un petit sourire en coin comme si il voulait me provoquer puis il a mis son bras autour de sa taille, sur le moment j'ai pas compris pourquoi il faisait ça, pour me piquer sans doute, mais en quel honneur, jusqu'à présent on avait réussi à casser cette carapace, on avait réussi à discuter sans animosité, il m'avait aidé, on avait rigolé et puis il y avait cette putin de tension entre nous cette attirance qui ravivait les flammes jusqu'à lors éteinte, il avait réussi à me faire ressentir en si peu de temps ce qu'aucun homme n'était parvenu à me faire ressentir, le désir.

Je l'ai regardé une dernière fois avec mépris et frustration puis j'ai tourné mes talons et je me suis dirigé vers ma porte le cœur serré, et lui s'est mis à rire, il m'énervait, je préférais quand je le voyais pas en faite, juste avant qu'il ferme leur porte j'ai lancé un ALLAH Y HDINA, puis j'ai fermé ma porte.