Je suis enfin de retour, encore désolé pour celles qui étaient a fond dans l'histoire et a qui j'ai pas donné de suite, mais je vais essayer de m'y remettre, j'vous le promet mes escalopes ! (la fac ne m'aura pas ya zebii, en tout cas pas cette fois-ci)
4 mai 2***
La vie avait repris son cours, et comme je vous l'avais dit, mes parents étaient au bord de la crise financièrement depuis que ma grande sœur c'était marié, c'est vrai que je ne vous l'avez pas dit mais elle s'était marié quand moi j'étais dans ma phase de dépression, c'était un petit mariage religieux avec très peu d'invité, quelque chose de très pudique et chaste avec beaucoup de baaraka el hamdulillah, bref la n'est pas le sujet les girls, la chose qui a fait basculer nos vie du jour au lendemain ce sont toutes ces dettes qui s'entassaient, on ne pouvait plus rien y faire c'était plus de notre ressort, j'ai trouvé un travail provisoire et usé toutes mes économies, mais rien ne s'est arrangé.
Malgré toutes mes sueurs et tous mes efforts sans relâche, nous avons été contraint de quitter l'appartement au plus vite, selon les huissiers "le délais est terminé", j'avais échoué, nous avons alors été expulsé de cette résidence qui nous a vu grandir, qui nous avait bercé durant notre tendre enfance, cette résidence qui renfermait tous nos souvenirs les plus précieux.
Lorsque ma famille a appris la nouvelle, le choc c'est lu sur leur visage, vous auriez vu les larmes qui on coulé ce jour la, on aurait pu remplir une piscine. Personne ne pouvait nous aider même si ce n'était pas l'envie qui leur manquait, nous devions nous débrouiller seuls.
Seul face à tout ces problèmes.
Ce jour la Nordine était venu m'aider à démonter mes meubles, le camion allait venir ce soir tout récupérer direction le nouvel appart.
Nordine: wsh Arrête de pleurer frère, c'est le mektoub Imen
Je le regardais avec ma khnouna qui coulait et mes yeux rouge, qu'est ce que je me sentais mal, moi qui pensais rester toute ma vie ici.
Moi: j'ai trop la haine de rien avoir pu faire w'Allah, regarde l'état de ma mère miskina, ça fait 5 jours elle parle pas, tu veux que je réagisse comment nono, on est foutu.
Mes larmes coulaient sans s'arrêter, je me sentais tellement coupable, la culpabilité me rongeait, si j'avais ouvert mes yeux plus tôt, j'aurais surement réglé les choses à temps, mais à la place j'ai préféré faire l'égoïste à m'apitoyer sur mes histoires d'amour. Mais comme on dit "avec des si on refait le monde", alors il me restait plus qu'à accepter ce qui nous arrivait.
Ma mère a subit un choc depuis l'annonce, elle qui avait passé sa vie dans cette résidence au près de sa famille, une cinquantaine d'années pour être plus précise, elle ne s'exprimait plus, pas un mot n'est sortit de sa bouche depuis le jour où elle a appris la triste nouvelle.
C'est vrai qu'on a eu la chance de vivre ici, si je voulais voir ma grand mère je n'avais qu'a descendre deux étages, et si je voulais voir ma tante la folle et ses fils les mahbouls je n'avais qu'a monté un étage, et si j'voulais emmerder khali boubou j'avais qu'a voler jusqu'à sa porte et rentrer comme ci c'était chez moi, parce que finalement ça l'était, ce bâtiment c'était chez moi, et ça le restera même si je déménage à 30 minutes d'ici, par ce qu'on oublie jamais d'où l'on vient.
Nordine avait posé tous ces outils de bricolage pour me prendre dans ses bras.
Nordine: Tout va s'arranger, j'te promet que tu seras heureuse las bas.
Moi: *snif*Je sais pas nono, j'ai peur.
Nordine: ta peur de quoi ?
Il m'a regardé tout en essayant mes larmes de grognasse,( j'en avais marre de pleurer, j'avais mal au yeux à force)

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𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐠𝐥𝐚𝐜𝐞.
SonstigesImen. Une jeune femme heureuse et comblée voit sa vie basculer lorsque trois mystérieux voisins viennent emménager en face de chez elle. L'un d'entre eux, le mauvais garçon de la bande, connu pour ses magouilles et ses sombres trafiques nourrira une...