Seule au monde

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Il fait nuit, j'ai regardé l'heure avant de partir il était 1h du matin. Je marche le long de l'avenu principal, puis entre dans un bâtiment, le traverse et arrive derrière une université privé. Je longe les cafés fermés, les rues éclairés seulement pas les lampadaires et les phares de voitures qui roulent vite se croyant seule sur la route.

Les étoiles ne sont pas visibles, cachés par des nuages qui ne laisse même pas passé la lumière de la lune. Je vois un couple qui sors en rigolant d'un bar restaurant.

-Tu diras à ton patron que tu es malade et puis voilà ! Dit la femme en continuant la conversation avec son mari.

Ils passent à côté de moi sans même me regarder. Je continue mon chemin, mais fait demi tour quand j'entends un chien aboyer dans la rue sombre entre deux magasins que j'essaie de traverser. Les chiens qui traînent seuls dans les rues la nuit ne sont pas souvent très gentils.

Le chien commence à me suivre et je cours, il cours aussi. Je le sens se rapprocher près à me mordre le mollet. Je saute sur une poubelle puis monte sur une échelle qui mène aux escaliers en hauteur qui permette d'accéder au balcon des appartements d'un immeuble.

Je grimpe sur le toit du bâtiment et descend de l'autre côté. J'aperçois un parc. J'ai toujours adorer les parcs. Ma mère m'y emmener souvent je me souviens à peu près.

«-April on doit partir maintenant ! Ton père nous attend !
-Non !
-On est là depuis 2 heures !
-Oui mais j'aime.»

Je m'assois sur une balançoire et me balance doucement. Je pourrais y rester des heures sans voir le temps passer.

-April... maman est... maman dors. Elle se réveillera peut être un jours mais... on ne sait pas quand.
-Quoi ?

Ce jour là j'ai pas tout compris, j'étais encore petite. Mais je savais que ce soir maman ne rentrerais pas à la maison. Et j'avais raison elle n'est pas rentré ni ce soir ni le soir d'après et celui d'encore après...

Quand j'ai eu 9 ans mon père m'a dit :

-April. Je sais que ta mère te manques mais je te promet qu'un jour je la ramènerais à la maison.
-Promis ?
-Promis.

J'y crois encore car on m'a toujours dit que l'espoir fait vivre. Alors chaque jour je donne de l'espoir à ma mère. Je fais toujours le même vœux d'anniversaire, qu'elle rentre à la maison.

Papa m'a raconté sa vie avant quand j'avais 14 ans. Et aussi la vie de maman.

«-Jane ! Veux tu m'épouser ?
-Bien sûr !»

Je me souviens de ce que ma mère à dit lors de son dernier soir. Papa venait de la demandé en mariage.

-Jane ! Euh April ! Cri Maria la mère de Elizabeth
-...
-Tu veux venir avec nous en vacances ? Ton père est occupé...
-Je sais.
-Alors tu viens on pars à Los Angeles. Tu pourras voir des amies de ta maman aussi !
-Je veux bien...

Pendant ces vacances là qui ont durée tout l'été. J'ai revu Benji, Margot et Farah pour la première fois depuis que maman était dans le coma. Ils m'ont chouchouter toutes les vacances.

Un gros bruit me sors de mes pensées. Il est 2h30 du matin. J'entends des coups de feu et des voitures roulé à fond. Trois grosses voitures passe à côté un type dans la première sortant à moitié par la fenêtre une arme de gros calibre à la main me voit et cri à la voiture de s'arrêter.

Je commence à me lever et à sortir du parc, je travers la route en courant et longe un magasin qui mène à une autre avenue. Quand j'y arrive la voiture sors de nul pars et s'arrête d'un seul coup devant moi manquant de peu de m'écraser. Je sursaute et tombe sur les fesses.

Le gars de toute à l'heure sort de la voiture et s'approche doucement de moi avec un sourire malsain. Il a les cheveux noir rasé sur le côté laissant apparaître ses tatouages crâniens.

Je suis toujours à terre et il braque son arme sur moi.

-Salut poupée !
-...
-Bah alors ta maman ne t'a pas appris à être poli ?
-Non tu vois bien.

Il me donne une gifle.

Mauvaise graineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant