Noir et blanc

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Elyna me réveil, on est arrivé à Columbus dans l'Ohio. Je respire un bon coup avant de passé la porte de l'avion. J'aurais peut être pas dû...

On marche dans l'allée de l'aéroport, un gars de dos joue avec un vieux au échec. Il perd je crois parce qu'il souffle un grand coup avant de se lever et d'agiter ses bras dans tous les sens.

-Hey doucement mon grand. Intervient Elyna.
-Elyna ! April !
-Salut Juan...

Son sourire s'élargit, il est vraiment entrain de sourire là ?

-Bah alors on finit pas ? Insiste le vieux pendant qu'on s'éloigne.
-Non je laisse tomber Bryan. T'as gagné.

On monte dans une voiture, je reste silencieuse à l'arrière, je croise le regard de Juan dans le rétro quelques fois avant qu'il décide de lancer la conversation.

-Ce soir on va chez moi ! Et demain, direction ta famille.
-...
-C'est mieux que personne ne te vois, ici les gens ne t'apprécie pas trop, sauf moi et Elyna bien sûr. Tu comprends...
-Oui. Dit moi pourquoi vous vouliez que je reviennes ? Peut être que j'étais bien moi ?
-Si tu étais si bien tu ne serais pas venu... lance mon amie.

Elle a raison, mais... si elle n'était pas venu me voir je ne serais jamais. Donc c'est sa faute d'abords... c'est vrai que ma famille commençais à me manqué... du moins ce qu'ils sont encore en vie.

On arrive devant un immeuble assez luxueux, on prend l'ascenseur pour le sixième étages. On entre dans son appartement, l'entrée donne sur le salon qui est séparer de trois marches, une vu magnifique sur la ville où le soleil ce couche.

Elyna se jette sur le canapé.

-Tu veux posé tes affaires dans la chambre ? Me demande Juan.

Je lui fait signe de la tête et le suit, on travers la cuisine et ouvre une porte qui donne sur un couloir qui longe des grandes vitres sur la droite. Il ouvre une porte, une grande chambre. Je pose mes affaires et fais le chemin inverse.

Mes amis sont tranquillement installer sur la canapé, une bière à la main, ils discutent en mettant les infos en fond.

-Tu veux regardé un film ? Intervient la brune en tournant la tête vers moi.
-Oui pourquoi pas.
-Horreur ?
-J'adore ! Je m'exclame en sautant sur le canapé entre mes deux potes.
-J'ai commandé des pizzas. Lance Juan.

Ça faisait tellement longtemps, en France, je ne me rapproché jamais des gens... je sortais en boîte, pour me vider la tête, je rencontré souvent des groupes d'amis qui me parlaient comme si on s'était toujours connu. Mais le lendemain je disparaissais. Et puis les hommes français... une longue histoire. Je souris en repensant à ces moments. Ils sont... comme dire... particuliers, ils te sifflent dans la rue mais ne sont pas souvent près quand on leur répond.

Gentleman mais pas toujours, j'ai rencontré des beaufs lors de mon voyage dans le Sud. Une langue compliqué à apprendre, certain on des accents très prononcer...

Le film a commencé depuis quelques minutes quand la sonnerie retentis, Juan et Elyna sursaute et je me lève pour aller voir. C'est le livreur qui est arrivé. Je récupère les pizzas et les apportent. On mange et finis le film, on rigole et retourne dans nos chambres pour dormir.

Je tourne et retourne, je sors de mon lit et ouvre la porte, la lumière de la ville qui éclaire plus que la lune par les grandes vitres. Je m'assoie dans le couloir et observe toute cette vie de nuit. J'ai une pulsion et je retourne dans ma chambre pour me changer et décide de sortir faire un tour.

Je descend dans l'immeuble, passe la porte, et je marche tranquillement dans les rues. Ça me rappel des souvenirs, pas forcément joyeux... c'est comme ça que tout a commencé.

Je crois un couple éclairé par les néons d'un cinéma nocturne. Des gens bourrés dans les coins de rue, des voitures qui roulent vite, peut être pour rentré chez elles. Les panneaux lumineux de pub sur les immeubles me pique les yeux pas encore habitué à cette lumière.

Un air frais ce fait sentir, ma petite veste ne suffit pas on dirais.

-Mademoiselle vous auriez une pièce ? Intervient une voix grave derrière moi.

Un vieux monsieur avec un pantalon troué et un bonnet sale me regarde.

-Je suis désolé j'ai rien sur moi.

Je m'éloigne doucement et rejoins l'autre côté de la rue, je continu mon chemin, marchant de plus en plus vite pour éviter d'avoir froid. Au bout d'un moment je prends un chemin qui me ramène devant l'immeuble. Le garde me laisse entrer et je monte dans l'ascenseur.

Je rentre doucement dans l'appartement et retourne dans ma chambre, m'allonge dans mon lit bien au chaud et ferme les yeux.

Mauvaise graineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant