Les mots d'Ombrage tournaient dans ma tête "des hybrides et des traîtres méritant la mort. Et ça ne saurait tarder" comment avait-elle su ? Était-elle au courant ? Les faisait-elle surveiller ? Non. Savait-elle quelque chose ? quelque chose de terrible ? A ce moment je l'ignorais.
Le 1er juillet était arrivé, amenant la mort de Dumbledore. Des mangemorts étaient entrés à Poudlard, la veille dans la nuit, une bataille avait commencé dans l'enceinte du château. Ce château qui avait pourtant été si sûr par le passé, si protégé. Des amis avaient été blessés. Bill avait été attaqué par ce maudit loup-garou de Greyback, cette attaque l'avait défiguré, son visage avait bien changé. Cependant, Fleur restait près de lui, son amour pour Bill avait donné le courage à Tonks et Remus de se donner une chance. Bonne nouvelle aurait put-on dire ? Non. Non, car en effet, Dumbledore était mort. Le plus puissant sorcier de notre monde depuis de nombreuses générations, l'homme le plus sage qu'est connu notre école, notre directeur, la source de l'Ordre n'était plus. Mais cela va trop vite, et surtout nous n'étions pas au château au moment de cette bataille et de ces terribles événements.
Nous étions chez nous, profondément endormis sans penser que de telles choses se passaient dans cette école qui nous avait accueilli et tant appris. Mais nous n'étions pas restés dans l'inconscience bien longtemps.
Réveillé depuis peut-être une demi-heure, alors que nous préparions notre journée de repos, posés sur le canapé et discuter tous les trois. Nous avions reçu un hibou tôt dans la matinée nous disant qu'il y avait eu une attaque, des blessés et un mort à Poudlard. Mort d'inquiétude, nous nous étions vite préparés.9 heures sonnaient quand nous étions arrivés à Pré au Lard, Remus était là, la mine fatiguée, mais en vie. Sans réfléchir, je m'étais jetée dans ses bras, je ne savais pas qu'il était de retour de sa dernière mission, mais le savoir en vie calmait mes peurs, même si je ne savais toujours pas ce qui était arrivé. Remus avait passé ses mains dans mon dos en me serrant contre lui également, je sentais une sorte de lâcher prise dans ce câlin.
- Remus que s'est il passé ? avait demandé Fred inquiet.
- Des mangemorts. Le jeune Malefoy les a fait entrer, on est tous arrivés pour défendre l'école. Ginny, Neville, Luna, Ron et Hermione étaient aussi là.
- Ils vont bien ???
- Neville a été légèrement blessé. Mais...
- Remus, on a lu qu'il y avait un mort, qui est-ce ? n'avais-je pu m'empêcher de demander inquiète pour nos amis.Remus m'avait lâché et regardé dans les yeux, je voyais les profondeurs de son âme en yeux : la tristesse, la colère, la perte. Puis sa voix brisée nous avait répondu.
- Dumbledore.
Un frisson avait parcouru tout mon corps, un froid glacial nous avait tous enveloppé, j'avais attrapé la main de Fred afin de la serrer, je sentais sa main trembler contre la mienne. Remus nous avait ensuite amené jusqu'à l'école. Tout était silencieux, des élèves étaient dans les couloirs, il n'y avait aucun sourire sur leurs visages, aucun murmure dans les corridors. Mon père de substitution nous avait amené jusqu'à l'infirmerie où se trouvait Neville, assis sur un lit entouré de Luna et Ginny, cette dernière s'était levée et jetée dans mes bras, je l'avais serré en retour. Fred et Georges eux avaient avancé vers un autre lit que je n'avais pas vu, j'avais été étonné de ne pas les voir s'interroger sur comment allait leur sœur. Ce n'est que quand Ginny m'avait lâché et que je m'étais assuré qu'elle n'avait rien que j'avais entendu la voix de Fleur, j'avais alors relevé la tête et regardé autour de moi. Cette femme blonde d'une grande beauté se tenait debout devant un lit où il y avait un corps allongé, mon petit-ami et son frère jumeau autour. Je m'étais avancée, le pas fébrile, mon cœur s'était retourné en voyant le jeune homme : Bill. Ce garçon si beau, à faire tomber les filles avec un visage lisse avait à présent de grosses marques de griffes sur le visage, on aurait pu le comparer à Maugrey.
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Sortir avec Fred Weasley
FanfictionLa guerre, la mort, les crises, la douleur, l'amour, le réconfort, la protection. Tout et son contraire à la fois. quand on est en guerre on voit toutes ces choses, on les sent, on les vit. Et j'ai peur... peur de le perdre, peur de ne plus jamais l...