Chapitre 12

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Malheureusement, le samedi avait donné raison à Angelina. Le match avait été de courte durée, 22 minutes. Mais cela avait été suffisant pour détruire le moral des supporters de Gryffondor : Ron avait laissé plusieurs buts passés, ce qui avait fait chanter les serpentard, l'un des batteurs avait donné un coup à Angelina dans la bouche, le second était tombé de son balai, Ginny avait réussi à attraper le vif d'or sous le nez de l'autre attrapeur ce qui ne faisait un écart que de dix points seulement. Mais le mal était faut.

L'ambiance dans la salle commune était funèbre. J'avais félicité Ginny qui m'avait dit qu'elle attendait le retour d'Harry à son poste pour postuler en tant que poursuiveuse, elle ne se sentait pas à l'aise à ce poste. J'avais regardé vers Ron, il était recroquevillé dans son coin avec une bouteille de bièraubeurre dans la main, il avait demandé à Angelina de quitter l'équipe, mais elle avait refusé.

- Je n'ai même plus le coeur à me payer sa tête. Fred semblait désespéré. Tu te rends compte... quand il a laissé entrer le quatorzième... il avait fait de grands moulinets avec ses bras. Enfin bon, il vaux mieux que je réserve ça pour les soirées entre amis.

La mauvaise ambiance était restée toute la journée du lendemain, personne n'avais ne serais-ce que sourit. C'était un dimanche bien sombre.

Le lundi matin, alors que nous étions dans la grande salle afin de prendre notre petit déjeuné avant de recommencer une énième semaine de cours, nous avions vu Harry recevoir du courrier. Ce qui était déjà rare en soit, mais là, il avait six hiboux. Tous les élèves de Gryffondor s'étaient penchés afin de voir de quoi il s'agissait. Harry venait de recevoir le Journal Le Chicaneur où était mis son interview, ainsi que du courrier de la part des lecteurs, Fred en avait prit une dans les mains et nous l'avions lu.

- Qu'est-ce qui se passe ici ?

Une voix de petite fille faussement aimable nous avait fait sursauter, Ombrage se tenait juste derrière nous, elle observait le courrier d'Harry qui était assez conséquent.

- Pourquoi avez-vous reçu toutes ces lettres, Mr Potter ? avait-elle demandé.
- C'est un crime, maintenant, de recevoir du courrier ? Fred avait levé la voix.
- Attention, Mr Weasley, sinon je serai obligée de vous donner une retenue. Alors Mr Potter ?
- Des gens m'ont écrit parce que j'ai donné une interview. Au sujet de ce qui s'est passé au moins de juin.
- Une interview ? Que voulez-vous dire ? la voix d'Ombrage était devenue très aiguë.
- Je veux dire qu'une journaliste m'a posé des questions et que j'y ai répondu. Voilà...

Harry avait eu énormément de cran à parler comme cela à Ombrage, il lui avait ensuite jeté l'exemplaire du Chicaneur, elle l'avait attrapé au vol et regardé la couverture où était écrit en grand « Harry Potter parle enfin : la vérité sur Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et le récit de la nuit où je l'ai vu revenir ». Son visage avait pris une teinte violacée.

- Quand avez-vous fait cela ?
- Pendant la dernière sortie à Pré-au-lard.
- Il n'y aura plus d'autres sorties à Pré-au-lard pour vous Mr Potter. Comment avez-vous osé... ? Comment avez-vous pu... ? J'ai pourtant essayé de vous apprendre à ne pas dire de mensonges mais, apparemment, le message n'a pas pénétré. Cinquante points de moins pour Gryffondor et une nouvelle semaine de retenue.

Elle était partie en serrant le Chicaneur contre sa poitrine. Les élèves la regardaient.

- Harry, tu es mon héros ! avait lancé Fred un léger sourire au coin des lèvres.
- Sa tête est mémorable, je crois qu'elle va rester gravée dans ma tête. un sourire illuminait mon visage.
- À moi aussi mon coeur. Bon les jeunes on vous laisse on à cour.
- Bonne journée !

Sortir avec Fred WeasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant