Les vacances de Noël étaient passées bien trop vite au goût de tous. Cela a toujours été le cas, on considère toujours que ces vacances vont trop vite, que l'on ne profite pas assez. Mais ce dernier Noël semblait pire que les autres. Peut-être était-ce à cause de la guerre dehors, du fait que nous n'avions pas de nouvelles du trio parti depuis des mois, que Ginny allait devoir retourner à Poudlard où l'on savait tous que ça se passait mal. Je ne saurais dire quel élément rendait cette fête trop sombre. Miss Weasley avait pourtant fait les choses en grand, du moins à la manière Weasley : le Terrier était entièrement décoré, elle nous avait demandé de faire le sapin tous ensemble, elle avait fait les meilleurs plats de noël. Tout aurait pu être parfait, si ce n'était pas noël 1997. Bill et Fleur avaient décidé de venir manger avec nous le 25 au midi, mais ils semblaient nous dissimuler quelque chose. Molly avait insisté pour savoir pourquoi ils n'étaient pas venus la veille, mais aucun d'eux ne souhaitait répondre, et ils avaient prévu de rentrer tôt, ce qui dérangeait fortement la mère de famille. Fleur s'était tourné vers moi alors que sa belle-mère allait faire une réflexion.
- Layela ! Ça fait longtemps, je suis heureuse de te voir.
- Oh heu... moi aussi, je suis contente de te voir Fleur.
- Comment ça se passe à la maison ? Tu ne t'ennuies pas trop ?
- Heu... non non, ça va merci...Je regardais la belle blonde étrangement. Nous ne parlions jamais d'ordinaire. Mais j'avais compris à son regard qu'elle souhaitait parler avec quelqu'un d'autre que Molly qui aurait pu devenir très insistante. Je lui ai alors fait signe de me suivre jusqu'au salon où Ginny racontait à Bill la nouvelle vie à Poudlard.
- On s'en sort plutôt bien, tu sais. J'ai quelques égratignures, mais ça vaut le coup.
- Ma petite sœur se bat pour sauver le plus faible.
- Pour la liberté et la résistance Bill. On doit se battre en attendant le retour d'Harry, Hermione et Ron.
- Je suis bien d'accord petite sœur. Fred s'asseyait à côté de la rousse. On doit continuer de transmettre de l'espoir et du courage à la Résistance. D'ailleurs... c'est lequel qui est le plus aimé à Poudlard ? Moi hein ?
- Fred.... franchement. Ginny leva les yeux au ciel, amusé par son frère.
- Ça suffit avec cette histoire de radio. Molly arrivait à ce moment-là. Je n'ai pas envie qu'on en parle aujourd'hui.
- Tu n'as pas envie qu'on en parle tout court. avait marmonné Fred.
- En effet. Je n'aime pas cette histoire. Ça vous met tous en danger. Comment Remus a-t-il pu accepter une telle chose ? C'est franchement ridicule. Qu'il se mette en danger alors qu'il va devenir père est déjà suffisamment bête, alors vous aussi.
- Stop. ma voix était dure et tout le monde me regardait surpris. Molly, je vous aime beaucoup. Mais je ne vous laisserais pas mettre la radio sur le dos de Remus. Je ne vous laisserais pas dire quoi que ce soit sur lui en fait. Si c'est pour dire quelque chose d'aussi méchant que ce qui a été dit à Sirius il y a deux ans, ce n'est pas la peine.Molly me regardait étrangement, comme si elle cherchait à savoir ce qu'elle avait dit à Sirius. Puis ses yeux ont eu comme un voile, la scène devait se reproduire sous ses yeux. La réflexion sur Sirius, la prise de parole de Remus. La mère de famille m'a alors regardé avec des yeux tristes.
- Je suis désolée d'avoir dit cela à l'époque. Je souhaitais seulement protéger...
- Je sais Molly. Mais ça ne sert à rien. Que ça soit Harry ou nous. On sait tous que ce que l'on fait est dangereux. Mais l'Ordre du Phénix continue de se battre quoi qu'il arrive. Oui, on a des morts, mais on renaît toujours des défaites. Alors on continuera de prendre ce risque pour soutenir tous ceux qui se battent.
- Layla a raison maman. George se tenait à côté de moi. On ne veut pas te faire de peine, mais il est hors de question qu'on reste chez nous à rien faire. Ce n'est pas comme ça que papa et toi nous avez élevés.
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Sortir avec Fred Weasley
FanfictionLa guerre, la mort, les crises, la douleur, l'amour, le réconfort, la protection. Tout et son contraire à la fois. quand on est en guerre on voit toutes ces choses, on les sent, on les vit. Et j'ai peur... peur de le perdre, peur de ne plus jamais l...