Les vacances arrivaient à leur fin et nous n'avions cessé de nettoyer le Square et pourtant. Il semblait toujours aussi sale et dangereux qu'à mon arrivée. Parfois, il m'arrivais de me demander si Kreattur ne venait pas salir derrière nous juste pour nous démoraliser.
Quand nous ne faisions pas le ménage je restais avec Fred et George dans leur chambre à les observer faire leurs expériences, ou je me mettais dans les escaliers en observant par la fenêtre afin de voir les rues de Londres. Harry venait parfois me rejoindre et nous parlions, de la maison, du dehors, des personnes avec qui nous cohabitions, de Poudlard.
Un jour nous avions parlé de sa peur pour Sirius.
- Je suis tellement content de retourner à Poudlard, mais j'ai l'impression que Sirius en est déçu.
- Sirius et Remus sont un peu pareils...
- Comment ça ?
- Quand je suis arrivée chez Remus j'avais peur. Tu comprends je ne le connaissais qu'en tant que professeur, et lui aussi était inquiet, il avait peur que sa partie loup-garou me dégoûte. Nous n'étions pas à l'aise, mais nous avons parlé et je me suis attachée à lui, c'est une personne très gentille, intelligente et calme. Enfin, tu le sais bien. Nous sommes arrivés ici et je suis toujours avec les jumeaux et lui s'occupe de ses missions pour l'ordre, mais ça me rassure quand il est ici et je sais qu'il aime que je sois pas trop loin de lui. Il a l'impression d'être important pour quelqu'un.. Il l'est, mais souvent il doute. Pour Sirius c'est la même chose, il aime ta compagnie et il se sentirait moins seul si tu étais toujours avec lui.
- Tu crois vraiment ça ?
- Oui. Sirius t'aime et il aurait aimé que tu restes, mais il s'habituera ne t'inquiètes pas.
- Merci Layla. Quand j'en parle à Hermione, elle semble... elle trouve Sirius ridicule.
- Ah c'est fort aimable...Nous avions changé de sujet afin de parler des jours à venir.
La veille de notre départ nos lettres pour Poudlard étaient enfin arrivées, en sept ans elles n'étaient jamais arrivées aussi tard. Alors que je lisais ma liste de fournitures, j'entendis un Crac significatif de transplanage.
- Le petit Ronnie a été nommé Préfet. avait dit Fred d'une voix emplie de dégoût.
J'avais levé la tête vers mon petit-ami. J'ai toujours su que les jumeaux n'aimaient pas l'autorité, ils s'étaient toujours moqués de Percy lorsqu'il avait été nommé Préfet puis Préfet-en-chef. Mais, le son de sa voix m'avait étonné, j'avais levé les yeux vers lui. Il semblait en colère son regard était dur et ses lèvres fermées.
- Tu pensais que ce serait Harry.
- Ça semblait bien plus logique. avait commencé Fred
- Ça aurait été un bon choix après tout ce qu'il a fait et vécut. ajoutais George.
- Alors pourquoi pas Ron ?
- Il n'est pas à la hauteur ! C'est un Troll.
- Fred ! C'est ton frère quand même.
- C'est pas une raison et puis Préfet « Tout le monde la été dans la famille », avait imité George, imitation moins éloquente que celles de Ginny, mais qui nous avait tous fait rire. Et nous alors ?
- Tu veux être Préfet George ?
- Beurk !!! NON ! Mais à croire que c'est la plus belle chose du monde. À part empêcher les élèves de s'amuser ils ne font rien.J'avais levé les yeux au ciel, mais rien ajouté de plus, les garçons sont parfois trop dur avec leur frère.
Plus tard dans l'après-midi, alors que Miss Weasley était parti au chemin de Traverse afin d'acheter les fournitures pour nous tous. J'étais allé voir Harry afin de lui demander comment il allait. Il était peut-être déçu de ne pas avoir été choisi. Il avait haussé les épaules en disant que ça ne lui faisait rien, je l'avais pris dans mes bras. Au départ, il semblait surprit puis mal à l'aise, mais il s'était laissé faire, quand je l'avais lâché, il m'avait sourit et j'étais parti avec Fred qui me regardait étrangement. Prendre une personne dans mes bras n'était pas courant, surtout quand la personne n'est pas un proche, mais j'apprécie Harry et je voulais qu'il sente qu'on le soutenait.
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Sortir avec Fred Weasley
FanfictionLa guerre, la mort, les crises, la douleur, l'amour, le réconfort, la protection. Tout et son contraire à la fois. quand on est en guerre on voit toutes ces choses, on les sent, on les vit. Et j'ai peur... peur de le perdre, peur de ne plus jamais l...