Chapitre 7

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Nous étions retournés au château les bras chargés de sacs. Rusard les avait fouillés, mais n'avait rien trouvé à redire aux achats, rien ne faisant partie des objets interdits. Je l'avais soupçonné de les ajouter plus tard.

On était allé dans la salle commune où les feux étaient déjà allumés, réchauffant nos corps glacé. J'avais accompagné les garçons dans leur dortoir afin de déposer les sacs. Pendant qu'ils les rangeaient, je m'étais allongée dans le lit de Fred. Son odeur était étalée sur ses draps, bien qu'ils soient régulièrement lavés. J'avais pris son oreiller afin d'y plonger ma tête profitant d'un peu de calme pour me reposer. J'avais entendu Lee faire une réflexion, mais Fred lui avait gentiment dit de se taire. Quand ils avaient fini de ranger George et Lee avaient quitté le dortoir,

- Raconte moi.
- Il n'y a rien d'important à dire. Ça se passait bien puis on a parlé de mon père, ça a dégénéré comme toujours.
- Layla...
- Fred s'il te plaît. Tu connais ma mère. Elle prend sa défense, et moi ça m'énerve. Elle ne comprend pas que c'est un monstre.
- Je sais Layla, mais tu ne vas pas couper les liens qui vous unissent à cause de lui. Tu-Sais-Qui et ses mangemorts détruisent trop de familles.
- Je n'ai pas coupé les ponts avec elle, Fred, rassure toi. j'avais pris sa main dans les miennes. On s'est quittées en bon terme.
- J'aurais aimé être avec toi quand même... Je n'aime pas te laisser seule.
- Je n'étais pas seule. Et puis tu aurais été gêné si tu étais venu.
- Rien ne peut me gêner, tu me connais ! Je suis Fred Weasley!
- Elle m'a demandé si nous avions déjà couché ensemble et m'a rappelé qu'on doit bien se protéger afin de ne pas avoir un enfant.

Le visage ainsi que les oreilles de Fred avaient prit une couleur rouge presque aussi vive que la couleur de ses draps.

- Tu vois c'est gênant.
- Oui quelle idée de penser ça... C'est vrai qu'on pourrait en soit mais... on sait qu'il faut faire attention et puis on est libre de faire ce qu'on veux. Fred semblait perdu ce qui m'avait fait rire.
- Fred mon coeur c'est bon déstresses ! On est pas pressé ne commence pas à paniquer.
- Je ne panique pas mais c'est vrai qu'un jour on .. on le fera et on devra faire attention.

C'était la première fois que je voyais Fred s'inquiéter pour quelque chose, sûrement parce qu'on avait jamais vraiment parlé de quand nous coucherions ensemble. Ca faisait des mois que nous sortions ensemble mais nous n'avions jamais été plus loin que nous embrasser. Le mythe de la première fois est très compliqué, il faut attendre le "Bon moment" et il faut dire au Square et à Poudlard il n'y a pas vraiment de bon endroit n'y de bon moment. Je l'avais embrassé avant de me lever.

- Aller viens les garçons doivent se demander ce qu'on fabrique. Ne laissons pas d'autres personnes parler de notre vie sexuelle inexistante.
- Inexistante pour le moment hein! On le fera ne t'inquiètes pas.
- Mais je ne m'inquiète pas il y a d'autres choses qui peuvent me faire peur, pas ça.

Le reste du week-end c'était bien passé nous avions fini nos devoirs et les garçons avaient des représailles de leurs expériences, tout semble aller pour le mieux jusqu'au lundi matin. J'avais quitté le dortoir avec les filles rejoignant les garçons qui se tenaient devant le tableau de la Salle Commune, dessus au lieu de voir les papiers habituels se développer une pancarte, c'était un mot de la «Grande Inquisitrice de Poudlard» qui interdisait tout association, organisation, équipe et clubs, en soit un groupe de plus de trois élèves était interdit sauf si Ombrage autorisait.

- Elle parle aussi du Quidditch vous pensez ? avait demandé Angelina d'une voix où se mélangeait colère et anxiété.
- C'est une équipe donc je crois...
- Ah non ! Elle ne peux pas faire ça !

Sortir avec Fred WeasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant