Chapitre 24

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Plusieurs semaines ont passé depuis mon rendez-vous avec Dumbledore et je n'avais aucune nouvelle, mais ça ne m'étonnais pas. Il me semblait logique qu'il y ai un temps de battement entre l'entrée et la première mission. De plus, mon mois d'avril avait été chargé en événements : 

D'abord nous avons eu l'anniversaire des jumeaux le 1er avril, nous l'avions fêté en petit comité le soir même avec Alicia, Lee et Angelina, la présence de cette dernière avait fait vraiment plaisir à George. J'étais d'ailleurs presque sûre de les avoir vu s'embrasser, toutefois rien ne me le prouve. Nous avions bien bu et rit dans notre petit appartement. Cependant, l'alcool est dangereux et le lendemain avait été difficile pour nous au Terrier. La gueule de bois avait rendu Fleur encore plus désagréable. 

Ensuite, il y a eu notre anniversaire avec Fred, nous faisions nos 2 ans, il m'avait semblé étrange de me souvenir de ces deux années de couple : le tournois des trois sorciers avec les garçons qui prenaient des paris constamment, la mort de Cédric et le retour de Voldemort, mon arrivé au Square Grimmaurd, des heures et des heures de ménage ou à le regarder créer de nouveaux bonbons, gâteaux ou jouets qu'ils testaient sur des élèves, le match de quidditch qui l'a renvoyé de l'équipe pour le reste de l'année, les promenades ensemble, les batailles de boule de neige, les réunions de l'AD, son départ de Poudlard, mon installation dans l'appartement, tous ces jours ensemble. Deux ans dans une vie, c'est court et j'espérais avoir bien d'autres années à ses côtés malgré le danger au-dessus de nos têtes. Nous avions passé la journée ensemble, en nous promenant dans les rues de Londres moldu, puis il m'avait amené au bord d'un lac.

- Tu te souviens, c'est devant un lac que je t'ai embrassé.
- Comment oublier ? C'est le début de tout...
- C'est toujours aussi beau. Même si maintenant, on a un petit tu-Sais-Qui qui nous menace à chaque instant.
-  Un petit Tu-Sais-qui ? j'avais ri. Si c'est ainsi que tu vois les choses.
- Tu sais que ça m'inquiète, mais je ne dirais rien. Il vaut mieux s'amuser et profiter.

Fred m'avait tiré vers lui afin de m'embrasser. J'étais tellement bien dans ses bras, mais je m'en voulais de lui cacher mon envie et ma possible entrée dans l'Ordre du Phénix.

La soirée avait été géniale et en rentrant George m'avait tendu deux lettres en provenance de Poudlard. J'étais surprise de recevoir des lettres puisque Ginny m'avait écrit une semaine auparavant et Harry n'était pas très lettre tout de même. Mais j'avais été très heureuse de les ouvrir pour apprendre que Ginny et Harry s'étaient mis ensemble à la suite à la victoire de Gryffondor au Quidditch. Ginny avait mené l'équipe à la victoire et lors de la fête dans la salle commune Harry l'avait embrassé. J'étais heureuse pour eux, enfin Harry avait compris et sauté le pas, il n'y avait pas meilleur cadeau d'anniversaire possible. Depuis pas un seul jour ne passait sans que Fred et George ne s'exclament sans raison "Notre sœur sort avec l'Élu !" "On est hyper cool notre beau-frère c'est Harry Potter !" heureusement que les clients étaient surtout par commande et pas dans le magasin, sinon le monde des sorciers complet l'aurait su.

Et pour finir ce mois en beauté j'avais eu 18 ans, de nouveau nous avions fait la fête avec Lee, Alicia et Angelina, les jumeaux avaient profité de l'occasion pour se vanter du couple de leur soeur.

- Et ça vous dérange pas que votre petite soeur chérie est un petit-ami ?
- Oh tu sais ce n'est pas le premier.
- C'est le troisième.
- Et notre soeur est hyper forte...
- ... courageuse...
- .... puissante...
- ... belle...
- C'est une Weasley ! s'étaient-ils exclamés.

Nous avions bien rit et une nouvelle soirée avait prit place.

Nonobstant, mon mois d'avril ne s'est pas résumé à la fête et aux rigolades. La formation continuait et nous commencions à avoir la pression à cause des examens finaux. De plus, Jefferson, qui était mon seul collègue avec qui je communiquais, et moi ne nous parlions plus depuis cette sorte de dispute, en réalité cela m'arrangeais. J'avais réalisé que je m'étais isolée et que ça n'était pas une bonne chose alors, tout en me méfiant, j'avais commencé à parler avec d'autres personnes. Mes journées étaient chargées et le temps semblait s'écouler plus rapidement.

Sortir avec Fred WeasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant