Ginny était arrivée depuis quelques heures et le mois d'avril pointait déjà le bout de son nez. Bien évidemment, le premier jour du mois, nous avons fêté l'anniversaire des jumeaux. Une petite fête simple et sans cadeaux, nous n'avions pas pu sortir en acheter, mais les garçons étaient tout de même heureux. Ce qui compte le plus pour eux en ce jour spécial, c'est la fête, l'amusement et les farces. Autant dire que ce fut le pire jour pour nous à cause de cela, les garçons avaient sorti tout ce qu'il leur restait. Je pense que Murielle a failli mourir plus d'une fois ce jour-là.
Bill avait fait la surprise à toute la famille de venir célébrer l'anniversaire de ses petits frères. Il était venu seul, ce qui au départ nous avait étonné, fort heureusement à peine a-t-il fini d'embrasser tout le monde qu'il nous explique pourquoi.
- Nous avons des invités à la maison. Fleur reste donc avec eux.
- Qui cela peut-il bien être ? Vous aussi vous cachez des personnes ? avait demandé la tante Murielle avant de marmonner. Ou alors c'est une excuse pour ne pas me rendre ma tiare.
- Harry, Hermione et Ron sont à la chaumière au coquillage. tout le monde s'était tu à cette phrase, regardant Bill étrangement. Ils sont arrivés juste après le manoir Malefoy.
- Et tu ne nous à rien dit ? avait lancé Fred.
- Comment vont-ils ? Ils sont blessés ? Que leur ont fait les Malefoy ? Ils vont venir ici ? Que font-ils ? Ils ne nous ont même pas donnés de nouvelles. Merlin...Miss Weasley posait beaucoup de questions, sans attendre que son fils ne réponde, mais Bill leva les mains en l'air enfin de stopper tout le monde.
- Maman maman arrête. S'il te plaît calme toi. Ils vont bien. Enfin... autant qu'on peut au vu de la situation. Ils ne viendront pas ici, ils ont encore des choses à faire. Miss Weasley s'apprêtait à dire quelque chose. Non ne m'interromps pas. Ils vous passent un joyeux anniversaire les garçons. Et ils promettent à tout le monde que ça va. Mais ne me posez pas plus de question, je n'ai aucune information.
- Ils sont chez toi, mais tu ne dois poser aucune question ? la tante Murielle prenait une voix hautaine presque choquée.
- C'est ainsi tante Murielle. C'est aussi normal au vu de leur mission. Au passage, j'aurais quelque chose à vous demander.Murielle avait haussé un sourcil, elle était méfiante.
- Vas-y mon garçon. Dis-moi.
- Nous avons beaucoup de personnes en ce moment à la maison. Dont ce cher Ollivander. Mais la chaumière n'est pas très pratique pour lui. Il y a trop d'étages, le vent de la mer qu'il dit ressentir même à la maison. Et puis beaucoup de monde. Alors je me demandais si tu accepterais de l'accueillir ici ?
- Il n'y a plus de place ici mon garçon. J'ai déjà toute ta famille. Mais.... la vieille femme semblait réfléchir. Ollivander est quelqu'un d'important, nous avons étudié ensemble qui plus est. Nous pouvons lui trouver une petite place, je suppose. Cela me fera du bien d'avoir une personne censée à mes côtés.Et en effet, la vieille femme avait trouvé une place pour le vendeur de baguette, elle avait ouvert l'une des chambres confortables qu'elle nous refusait. Autant dire que nous avions tous grommelé, y compris les parents Weasley. Bien sûr nous comprenons tous que le vieil homme a besoin d'un lit confortable, cependant nous étions un peu en colère contre Murielle qui aurait pu nous offrir une vraie chambre à nous aussi. Après tout, nous faisions le ménage dedans et, contrairement aux jumeaux, ne cassons rien.
L'arrivée du vendeur de baguette était prévue le 5 avril et il devait être amené par Bill, l'amenant directement de chez lui à chez sa tante. Mais nous avons eu la surprise de voir une tout autre personne amener le vendeur de baguette. Une personne que nous n'avions pas vu depuis quelque temps.
- Bonjour tout le monde !
Cette voix, je la connaissais bien. Mais les règles de sécurité obligent, j'avais pointé ma baguette sur lui. Arthur avait alors demandé de donner son identité.
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Sortir avec Fred Weasley
FanfictionLa guerre, la mort, les crises, la douleur, l'amour, le réconfort, la protection. Tout et son contraire à la fois. quand on est en guerre on voit toutes ces choses, on les sent, on les vit. Et j'ai peur... peur de le perdre, peur de ne plus jamais l...