- Arthur c'est Percy !
- Quoi ?Nous nous étions tous tourné vers la fenêtre, Ginny s'était levée afin de mieux voir, je l'avais imité, afin de me mettre à côté de mon petit-ami. Percy était le seul membre de la famille dont l'arrivée n'est pas forcément appréciée, surtout par ses frères et sœur.
- Arthur il est... il est avec le ministre !
Je regardais plus attentivement, en effet, Percy avançait à grands pas dans le jardin, il n'était pas seul, à ses côté un homme boitant marchait vers la maison. Avant que quiconque ne puisse faire quoi que ce soit la porte de derrière s'ouvrit sur Percy, un silence avait prit place dans le terrier, silence que brisa Percy d'une voix raide.
- Joyeux Noël, maman.
- Oh, Percy !Molly s'était jetée sur son fils afin de le prendre dans ses bras. Le ministre de la magie se tenait sur le seuil de la porte s'appuyant sur sa canne souriant.
- Pardonnez cette intrusion. avait-il dit lorsque Molly s'était tourné vers lui. Percy et moi étions dans les environs - le travail vous comprenez - et il n'a pas pu résister à l'envie de vous faire une petite visite.
Cette déclaration sonnait faux, le Noël précédant Percy avait renvoyé son cadeau, il n'a parlé à personne depuis deux ans, ne s'était pas intéressé à sa famille, avait critiqué Dumbledore, Harry, et même ses parents. On ne pouvait nous faire croire qu'il n'ai pas pu "résister à l'envie de faire une petite visite". Fred, George et M Weasley semblaient penser la même chose que moi et observaient Percy le vissage impassible, ce dernier ne semblait pas vraiment heureux d'être ici et ne regardait personne.
- Asseyez-vous donc, monsieur le ministre ! Miss Weasley s'affairait. Vous prendrez bien un peu de dingue ou un goût de bateau... je veux dire...
- Non, non, ma chère Molly. Je ne veux pas m'imposer, je ne serais pas venu si Percy n'avait pas eu telle envie de vous retrouvez tous...
- Oh, Perce ! Miss Weasley pleurait et embrassait son fils.
- Nous ne resterons pas plus de cinq minutes, je vais aller me promener dehors pendant que vous bavardez avec Percy. Non, non, je vous assure, je ne veux surtout pas m'immiscer ! Si quelqu'un voulait bien me montrer votre charmant jardin... Ah, tiens, je vois que ce jeune homme a fini de manger, pourquoi ne ferait-il pas un petit tour avec moi ?Le ministre regardait Harry et nous les regardions successivement. Personne ne croyait ce qu'il disait, mais Harry avait accepté. Il s'était levé afin de le suivre, Remus s'était levé également, lui et Mr Weasley s'apprêtaient à dire quelque chose.
L'ambiance était étrange dans la pièce, Percy ne parlait pas, Miss Weasley pleurait en le serrant contre lui, Fleur ne comprenait rien à la situation, les garçons observaient leur frère avec un peu de colère. Je serrais la main de Fred afin de tenter de canaliser sa colère envers son aîné, Percy avait regardé Fleur étonné de voir l'ancienne championne de Beaubaton dans la maison familiale, puis il m'avait regardé.
- Je suis désolé pour ta mère.
Je l'avais regardé étonnée, il ne parlait pas à ses frères, sa sœur, ni à son père, mais me parlait de la mort de ma mère.
- Ouais, tout le monde l'est. Le ministère de la Magie aurait pu éviter sa mort et celles de tant d'autres personnes. Mais il a préféré nier les choses...
Fred avait serré ma main tellement fort qu'elle était devenue rouge, Percy me regardait un mélange de mal-être et de colère dans le regard. Je m'étais tourné vers Molly lui lançant un regard voulant m'excuser d'avoir mal parlé à son fils, mais elle ne semblait pas se rendre compte de l'ambiance trop heureuse de voir son fils. La visite a été de courte durée, et heureusement, car c'était tendu, Fred, George et Ginny lui avait même jeté de la purée de panais. Ce qui, je dois l'avouer, nous avait fait rire, je suis même persuadée d'avoir vu Monsieur Weasley esquisser un sourire, mais jamais il n'aurait dit cela à sa femme. Scrimgeour était revenu, et le sourire qu'il avait à son arrivée avait disparu.
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Sortir avec Fred Weasley
FanfictionLa guerre, la mort, les crises, la douleur, l'amour, le réconfort, la protection. Tout et son contraire à la fois. quand on est en guerre on voit toutes ces choses, on les sent, on les vit. Et j'ai peur... peur de le perdre, peur de ne plus jamais l...