Chapitre 7

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Dylan

Après les nombreuses questions de Maydee sur mon examen et sur le contenu du sujet, je me dirige dans ma chambre, enfin libéré. C'est la fin du lycée. Je vais commencer une nouvelle vie. Je suis très fatigué. Je me demande quand Charles souhaitera m'appeler, je ne vais pas trop tardé à aller me coucher. Je me pose sur mon lit, regardant le plafond et je recommence à compter les petits carrés. Mon téléphone est sur mon ventre. Je vais me préparer pour attendre dans mon lit, je n'ai pas très faim. Je me met en caleçon et jette mes vêtements dans un coin de la pièce.

Il est 21h30. Émilie vient de rentrer, il y a de la lumière dans mon appartement. Je vais lire un peu.

Il est 22h45. Émilie est allée se coucher ou bien elle est sortie, il n'y a plus de lumière. Je commence à fermer les yeux. Charles ne m'appellera pas c'est une certitude.


Mon téléphone vibre. Il est 2h15. C'est Charles.

— Allô ? Mr. Le Beau Gosse.

— Allô ? Articulai-je avec difficultés.

— Alors ça va ?

— Oui. Dis-je un peu endormi

— Je crois que tu devrais dormir, chaton.

— Uhm.

Il raccroche mais mon téléphone vibre peu de temps après. Un SMS.

CHARLES : JE VOULAIS JUSTE SAVOIR UN TRUC EN FAIT. ES-CE QUE TU ES COMME MOI ? FIN JE NE SAIS PAS COMMENT TE L'EXPOSER.

C'est quoi ce message. Je le relis. Mais je ne comprend pas.

CHARLES : J'ESPERE QUE OUI. POUR SAVOIR CE QUE TU VEUX, TU SAIS FIN DE CE QUE JE T'AI PARLE CE MIDI.

De ce que je succombe ? Il veut que je succombe à quoi ?

TU VEUX SAVOIR SI JE VEUX SUCCOMBER ?

CHARLES : EXACTEMENT.

En quoi veut-il que je succombe ? Que je succombe à lui ? Ce n'est pas possible ! Je ne l'aime pas. Il aime les mecs ? Trop de questions.

AYANT REFLECHI A TON SMS, JE NE CROIS PAS ETRE COMME TOI, JE SUIS DESOLE.

CHARLES : NE BOUGE PAS D'OU TU ES. JE VAIS TE MONTRER QUI TU ES REELLEMENT.

Que va t-il faire ?

QUOI ? JE DORS LA, DONC JE NE BOUGE PAS.

Je ne comprend pas. Mais, je suis exténué et je me laisse peu à peu gagner par la nuit et ses songes.


Quelques minutes plus tard

— Bonjour. Dit une voix lointaine.

J'ouvre les yeux peu à peu. Charles était assis sur ma chaise de bureau et regardait ma bibliothèque, juste au dessus de celui-ci.

— J'étais sur que tu aimais les classiques de la littérature. Dit-il en passant le doigt sur chacun des livres.

— Quelle heure est-il ? Bredouille-je me frottant les yeux.

Il se retourne vers moi et s'assure que la porte est bien fermée. Il me regarde. Je le regarde. Il mord alors la lèvre inférieure et commence à se toucher le sourcil. Il se tient debout devant mon lit. Je suis encore en caleçon bien au chaud dans ma couette. Il s'approche doucement vers moi.

lacking in choiceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant