Chapitre 14

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DIMANCHE 12 MAI 2019 / BARCELONE

Mattéo ne m'a pas quitté de la nuit, il s'est endormi sur le canapé, la télévision encore en marche avec pour seul oreiller un vieux cousin très peu confortable. Pour ma part, mes yeux ne se sont pratiquent pas fermés jusqu'au lever du soleil, beaucoup trop rongée par le stresse pour trouver le sommeil.
Il est déjà sept heure passé et je suis encore dans la salle de bain, mes pieds nue contre le carrelage me soulage de cette oppressante chaleur et une petite voix intérieure m'annonce que cette journée va être pourrie. J'enfile sans grande conviction un short fait de tissus avant d'attacher mes cheveux dans un chignon bouffie. Dernier regard dans le miroir et on peu y aller. En fermant la porte derrière moi je trouve mon collègue préfère adossé contre le mur du couloir, son regard perdu dans le vide, les mains dans les poches et une casquette FIA vissée sur la tête.

Maria - Je suis prête.
Mat - Prête à affronté le patron ? Moi je ne le serrai pas à ta place. Me dit mon collègue, le visage tordu de panique.
Maria - Max n'est qu'un petit con arrogant, il me suffit de dire la vérité et tout ira bien. Affirme ai-je. J'ai rien fait de mal, c'est mon métier de faire des photos.
Mat - Ah bon, tu n'as rien fait du tout ? Étrange il serrai donc méchant par plaisir ? Me taquina t-il.

J'avoue, je ne suis pas toute blanche, mais il me tend la perche systématiquement et c'est hors de question que je me laisse marcher dessus.

Maria - Non, et même si ça serrai le cas, il n'a qu'à pas me chercher.

Mattéo ne réplique rien, il se contente d'hocher les épaules en se tournant direction l'ascenseur. Je presse le pas pour revenir à sa hauteur tout en soupirant de désespoir.

——

Mes yeux tourbillonnes aux quatre coins de la pièce, analysant chaque objet qui trône autour de moi. La fenêtre positionnée dans mon dos fait ruiler quelques gouttes de sueur le long de mes tempes et je prie intérieurement pour qu'il met vite fin à mon calvaire. Il n'est que huit heure du matin et pourtant la chaleur remplie l'atmosphère, il doit bien faire vingt trois degré à l'ombre, je pleins les pilotes qui vont devoir se vêtir d'une combinaison.
Dave est assis sur son fauteuil en cuire, en pleine conversation téléphonique, il frotte sa main contre ses sourcils plissés, m'indiquant son mécontentement. Un long soupire faisant écho dans le bureau viens clore sa conversation puisqu'il raccroche ensuite et lève des yeux pour me confronter.

Dave - Bonjour Maria. Assieds toi s'il te plaît. M'incita t-il.

Ne me faisant pas prier je saisie la chaise et m'installe discrètement avant qu'il ne reprenne.

Dave - Je ne vais pas passer par quatre chemin, Christian Horner m'a parler d'une altercation avec le pilote Redbull. Je ne veux pas savoir le pourquoi du comment mais sache que je ne tolérerai aucune autre plainte contre toi. Vos histoires vous les réglez en dehors du circuit et essaye de respecter un peu plus l'espace vitale. Conclus mon chef. 

Maria - Oui Dave, excuse moi, ça ne se reproduira plus. Me contente ai-je de bredouiller, les yeux fixer sur la moquette verte recouvrant le sol.

Dave - Pour ton bien, il vos mieux. Maintenant du vent, j'attend ton dossier à vingts trois heure dernier délai. Me dit-il sans même relever les yeux sur moi.

Je n'attend pas une seconde de plus pour quitter son bureau, l'esprit encore embrouillé par la tirade qu'il venait de me sortir. Dehors, j'aspire une grande bouffée d'air, toujours sur le cul, Max n'y es pas aller de main morte, j'en est eu pour mon grade. Attendais que je le croise, il ne va pas être déçu.

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