Chapitre 21

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LUNDI 3 JUIN 2019 / AMSTERDAM

Maria - Je vais raccrocher maintenant. Rigolé-je de vive voix avant de m'extirper de mon lit.
Mat - J'ai compris je te déranger pas plus. On s'écrit dans la journée de toute façon.
Maria - Aller on fait comme ça, bisous Matty.

Mon collègue me souhaite une bonne journée et raccroche directement. En sortant des draps encore chaud, je m'étire de tout mon long, les poing tendus vers le plafond et baille à m'en déboîter la mâchoire, un bon café ne serra pas de trop.
J'ai tarder à me coucher, après un copieux repas, nous nous sommes promenés le long du canal afin de digérer, les garçons conversant de longues minutes alors que je restais muette, le regard perdu dans l'eau. Max n'a cessé d'essayer d'attirer mon attention, en vain, je me suis contentée de répondre vaguement en l'ignorant un maximum. Et j'ai finalement rejoins les bras de Morphée vers minuit tout au plus, croisant les doigts pour qu'aucun événement indésirable ne se produise pendant le tournage.

Ma tasse engloutie, je passe un rapide coup sous la douche et m'apprête pour affronter cette nouvelle journée, une fois prête j'attend patiemment mon taxi appeler quelques minutes plus tôt. Pauline ma donnée pour adresse l'ancien club de karting où à débuté Max, à Ostricourt près de la frontière belge. Le trajet passe en un éclair, trop absorbé pars les fiches envoyer au préalable sur la matinée qui arrive, je ne remarque même pas que la voiture est stoppée sur un petit parking en béton. En levant les yeux une immense affiche se dresse devant moi avec pour inscription Racing Kart JPR. L'endroit a du cachet, on sens que les années passes, mais son charme reste évident.

Chauffeur - Bonne journée à vous Mlle. Me presse t-il, comme pour m'inciter à sortir du véhicule.
Maria - Merci, vous de même. Répondis-je poliment en attrapant mon sac à dos et ma casquette posés sur le siège voisin.

Je m'extirpe de là et m'avance d'un pas sûr jusqu'à l'entrée, en tirant la porte j'aperçois la petite équipe d'hier, éparpillée dans le hall ils discutent en sirotant des boissons encore fumantes. Un sourire se dessine sur mes lèvres quand la grande rousse s'approche.

Pauline - Salut Maria ! Prête pour ce matin ? Me sourit-elle aisément.
Maria - Prête. Lui assuré-je.

Pas du tout, je sais que Pierre n'est pas là, il n'y a que Max et c'est lui notre principal sujet, ce qui veux dire que toute mon attention devra se porter sur lui.

Pauline - Super, je te laisse prendre un café et on va aborder deux, trois points avant que Max n'arrive.
Maria - Allons-y.

La chaleur du breuvage qui traverse le plastique me brûle la main, m'arrachant un rictus de douleur mais je fait mine de rien et reste concentrée sur les explications du caméramans. Mon popotin confortablement calé contre le bureau j'écoute Trevis qui déblatère sur les prises de vues à effectuer, cela ne me concerne pas mais je ne peu me permettre de rien écouter. Il s'en donne tellement à coeur joie pour me faire comprendre le déroulement que je me sentirais mal de le coupé, cependant mon regard se balade derrière lui, une grande vitrine trône contre le mur avec à l'intérieur d'innombrable prix.

Max - Tu me sembles bien distraite. Me murmure le pilote au creux de l'oreille.

Sa proximité me laisse extérieurement de marbre alors qu'à l'intérieure, mes idées se bousculent. Je ne l'avais pas entendue s'approcher.

Maria - Bonjour Max. Lancé-je froidement.
Max - Tu vas encore faire la tête aujourd'hui. Se plaint-il en soupirant comme un gosse.
Maria - Je ne pense pas que ça sois le moment pour en parler. Affirmé-je en me décalant de plusieurs centimètre, sa présence étant trop proche de la mienne.

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