Derrière l'objectif

Chapitre 8

JEUDI 11 AVRIL 2019 / SHANGAÏ

Nous voila déjà de retour sur le circuit, mes deux semaines de repos sont encore passés à une vitesse dingue, enfin je dis repos mais pas vraiment.
Dans un premier temps, j'ai passée deux jours dans mon village natale, il fallait que je récupère certaines affaires à la suite du colis que m'avais fait parvenir ma mère, puis j'ai rejoins Monaco, Zoé ayant gentiment acceptée de me laisser son appartement durant son absence et j'en ai amplement profité, invitant Mat, Charles et Lando à l'occasion d'une bonne plancha ou tout simplement pour prendre un verre.
De plus, je me suis rendue en Autriche, dans la maison mère de Redbull. Il y avait un reportage spéciale usinage et mes patrons mon envoyée sur place comme photographe attitré, ils disent que ça me ferra de l'expérience en plus.
Pendant ce temps là Daniel m'a beaucoup écrit, après notre moment passé dans sa Motorhome j'avais un peu peur qu'il change d'attitude mais loin de là, il est rester fidèle à lui même et je préfère ça.

Mon avion a atterri au alentour de vingt heure trente, mais le temps de trajet jusqu'à l'hôtel additionné au temps d'une bonne douche chaude fait que je ne me pose pas avant vingt deux heure, affamée mais en pleine forme avec le décalage horaire.
Tout en mangeant la salade césar que le réceptionniste venait d'apporter, je tapote sur l'écran de mon téléphone pour savoir que faisait les garçons et il ne faut pas moins de trois minutes pour que le monégasque m'appelle.

Charles - Salut blondie, quoi de beau ?
Maria - Il faut arrêter de m'appeler blondie, je suis même pas blonde déjà mais châtain foncer ça n'as rien avoir. Lui dis-je sur le ton de l'humour.
Charles - Tu me sembles bien en forme.
Maria - Oui justement, j'ai dormi tout le long du vol, j'ai pas sommeil du tout. M'exclame ai-je d'une voie enfantine.
Charles - Si tu veux nous rejoindre, ont est installés au bar de l'hôtel. M'invita t-il.
Maria - Mattéo est avec vous ?
Une seconde passe, laissant un blanc s'installer, j'entend beaucoup de voies qui s'entremêles en fond et je présume qu'il doivent être nombreux.

Charles - Oui il est là.
Maria - Parfait, commande moi un mojito j'arrive.

Un petit verre ne ferra pas de mal pour m'endormir, et moi j'ai le droit alors autant en profiter. Mon repas engloutie je me lève du canapé pour me rendre dans la salle de bain, un regard dans le miroir me fait hausser les épaules. Mon pantalon cargo, ma chemise rose pale et mes nikes blanche feront très bien l'affaire, le plus important étant la carte bleu, après tout seule elle me serra utile ce soir.
Dans l'ascenseur je ne peux m'empêcher d'appréhender mes retrouvailles avec Ricciardo, est-ce que je vais trouver le courage de lui parler du baiser qu'on a bien faillit échanger la dernière fois. Où je fais comme si de rien n'était, non, il vos mieux être sincère et lui faire comprendre que je ne cherche pas à être en couple. Je n'aie pas plus le temps de me préoccuper de ça que les porte s'ouvre sur le hall d'accueil. En m'avançant je distingue une petit masse de personnes, j'avais bien compris qu'il y avait du monde mais je ne penser pas autant. Plus de la moitié des pilotes se tiennent dans la salle, formant des groupes de chaque coté. Mattéo es accoudé au comptoir en compagnie de Charles et Pierre, le regard perdu dans le vide avec un sourire flottant sur son visage.

Maria - Hello la troupe. Dis-je en faisant une bise amical au garçons.

Le petit groupe me salut pendant que Charles me tend mon verre. Je lui gratifie un sourire extra large en remerciement avant de venir aux nouvelle des trois jeunes hommes, savoir s'ils ont puent se reposer pendant leur temps libre.

Pierre - Oui un petit peu heureusement, mais les entrainement nous pompes beaucoup d'énergies en contre partie donc bon. Répond t-il en faisant une moue.
Charles - Moi je me suis reposé et j'ai même eu le temps de rencontrer une fille. Réplique le monégasque d'une voie plus basse en faisant une danse des sourcils.
Mat - Sérieux, dis nous en plus, elle s'appelle comment ?
Pierre - Moi je sais déjà. Nous nargua t-il.