Chapitre 35

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VENDREDI 16 AOÛT 2019 / MONACO

Zoé - Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire ! Chante t-elle à tue-tête en pénétrant dans ma chambre alors que je dormais à point fermé.
Mat - Joyeuxxx anniversaire Mariaaa !! Rapplique mon collègue l'instant d'après, en chantant lui aussi de bon coeur.

J'ouvre un œil avec difficulté, il fait sombre dans la pièce, seule la lumière du couloir m'éclaire le visage et au vue de la circulation extérieure que je distingue grâce à ma fenêtre entrouverte, je dirais qu'il n'est pas encore huit heure.

Maria - Pourquoi vous me réveiller aussi tôt. Bredouillé-je dans ma moustache en essayant de me cacher la tête a l'aide de ma couette.

Zoé saute sur le lit, m'écrasant de tout son poids, attrape l'extrémité de mon oreiller et tire un coup sec dessus pour pouvoir poser sa tête à côté de moi

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Zoé saute sur le lit, m'écrasant de tout son poids, attrape l'extrémité de mon oreiller et tire un coup sec dessus pour pouvoir poser sa tête à côté de moi.

Zoé - Debout Marmotte, une longue journée t'attend.
Maria - Non j'ai pas envie... Râlé-je avant de me frotter les yeux en baillant la bouche grande ouverte.
Zoé - Tu pus de la geule.
Maria - Dégage alors. Ricané-je d'une voix cassée en lui pinçant le coude.

Mattéo qui jusque là se tenais en retrait, s'avance vers nous, un sourire scotché au visage et s'installe sur le bord du lit avant de caler sa tête contre mon ventre.

Mat - Zoé a raison, debout.
Maria - Ok, encore deux minute et je me lève. Flanché-je en refermant les yeux, l'esprit encore endormi.

On est vendredi, c'est le week-end et mon anniversaire, ce soir je me cuite, c'est décidé.
Non plus sérieusement, les garçons doivent rentrer dans l'après midi, on a prévu une petite soirée à l'appartement du monégasque mais en dehors de ça, rien au programme, je me laisse porter par le vent.

Sur cette pensée, j'attrape mon téléphone, le déverrouille a l'aide de mon empreinte et vérifie mes messages. Évidement plusieurs personnes m'ont écrient, je m'active pour leurs répondre, les remerciants brièvement avant de prendre mon courage à deux main en décidant d'ouvrir celui de mon paternel.

« Salut Maria, je te souhaite un joyeux anniversaire, j'espère que tu vas passer une bonne journée. Je suis dans le coin si jamais, on peu se voir que tout les deux.
Je t'embrasse. »

Même si notre relation est délicate et que nous ne nous écrivons très peu, c'est le seul pour qui j'ai encore de l'estime. Ma mère lui reproche absolument tout, l'accident, les dettes, la faillite et je lui en ai longtemps voulu de se laisser faire, mais avec l'âge j'ai compris pourquoi, et même si j'aurais aimer l'épauler, il fallait que je me préserve.

Zoé - Tu vas aller le voir ? Demande ma blonde avec retenue après avoir zieutée mon écran.

Très bonne question.

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