Regarde-moi !

Chapitre 15 : Soit à moi !

Dès que j'eus fini ma phrase, Katsu me regarda quelques instants, il avait un regard rempli de luxure. Il se rapprocha encore et il me donna un baiser brûlant.

- Qu'est-ce que tu fais, tu as trop bu ? Demandais-je d'une voix étouffée.

Il me regarda sûr de lui et m'adressa un sourire séduisant. De mon côté, j'étais secoué, je ne le comprenais pas, j'essayais de lutter pour ne pas lâcher prise et céder à son invitation. 

- Pourquoi est-ce que tu veux savoir ça, quelle différence ça ferait ?

- C'est juste que je ne te comprends pas. Depuis que l'on s'est embrassés la dernière fois tu m'ignores, d'ailleurs ce soir aussi tu m'as ignoré, qu'est-ce que tu veux ? C'est parce que Hana n'est pas là que tu souhaites que je passe la nuit avec toi ?

- Tu es jalouse. Et si je te disais que tu as raison, qu'est-ce que tu ferais ? Il dit ces mots d'une voix très basse, au creux de mon oreille.

- Je partirai, tout simplement, je ne veux pas être un jouet que tu utilises de temps en temps quand tu t'ennuis.

Il ouvrit la porte de sa chambre, m'indiquant avec sa main de partir.

- Alors je t'en prie, tu peux partir.

J'étais énervée, et je me sentais idiote d'avoir pu penser qu'il y aurait pu avoir quelque chose entre nous. Je pris donc la décision de quitter sa chambre, sans lui adresser un regard. Au moment de franchir la porte, je sentis une main sur ma nuque, elle me tira vers elle et la porte se referma.

- Tu penses vraiment que je vais te laisser filer comme ça ? Je veux que tu m'appartiennes, je veux te toucher, te voir gémir et te tordre de plaisir. 

Il m'embrassa de nouveau, c'était un baiser enflammé, je n'arrivais pas à me décrocher de lui, même si je savais que j'allais le regretter. Katsu me prit par la taille et me porta jusqu'à son lit. Il m'allongea délicatement sur celui-ci tout en m'accompagnant. L'air était lourd, nos baisers devinrent de plus en plus ardents. Katsu me mordit la lèvre inférieure ce qui m'arracha un gémissement de plaisir. Il passa sa main sous mon tee-shirt, ce simple contact de sa peau avec la mienne me fit frissonner. Katsu remarqua directement ce qu'il provoquait en moi, alors il quitta mes lèvres et passa à mon cou tout en glissant sa main vers ma poitrine, ce geste m'arracha un nouveau gémissement de surprise.

- Tu veux toujours partir ? Dit-il d'une voix amusée.

À la suite de ces mots, il frôla mon mamelon, ce qui m'arracha un petit cri de plaisir.

- Est-ce que c'est ta réponse ? Tu veux que je continue ? Je vais te montrer ce que tu n'auras plus si tu pars.

Bien sûr que je désirais qu'il continue, mais je n'arrivais pas à le lui dire, sans doute par fierté, et d'ailleurs il le savait très bien, il en jouait même. Katsu enleva son tee-shirt puis le mien ainsi que mon short. Le contact de son corps musclé contre le mien me faisait bouillonner de désirs, il me prit les bras et les mit au-dessus de ma tête, je ne pouvais plus bouger, j'étais à sa merci. Il embrassa mes seins, des gémissement incontrôlés s'échappaient de ma gorge, il caressa ensuite mon corps avec une main tandis que l'autre tenait mes bras, Katsu explorait chaque partie de mon corps comme s'il lui appartenait, il balada sa main jusqu'à mon bas ventre, sans aller plus loin. Il jouait avec moi, je ne pouvais cacher mes frissons et mon abandon. Mon bassin faisait malgré moi des petits mouvements de vas et viens et mon dos se cambrait, j'avais envie de lui, mon entre jambe brulait de désir.

- Répond à ma question, oui ou non ? Il chuchota ses mots en m'adressant un regard dominateur.

- Oui, continue s'il te plait... Répondais-je haletante.

Il me toucha, tendrement, tout en embrassent ma poitrine. Il me savourait, me goutait. Je ne pouvais pas m'empêcher de planter mes ongles dans son dos. Il était doux, surement parce qu'il savait que je n'avais pas connu d'autres hommes avant lui. Il regardait chaque partie de mon corps, avec attention. Des vagues de plaisirs me consumaient, il continua jusqu'à me pousser à l'orgasme. Cette nouvelle sensation me submergeait de plaisir , plus rien n'avait d'importance. Il m'embrassa pour atténuer mon crie de plaisir, puis il s'allongea à côté de moi, il me prit dans ces bras, et m'embrassa le front. 

- Dors maintenant tu travailles demain ? Me chuchota-t-il 

- Oui... Répondais-je hésitante.

- Qu'y a-t-il, ça ne va pas ?

- Si c'est juste que je pensais que nous irions plus loin... Tu n'as pas envie que je te fasse plaisir...?

Il se mit à rire et il me caressa la tête affectueusement.

- Ne t'inquiète pas pour moi, dors sinon tu vas être fatiguée.

Il se mit derrière moi et m'enlaça, après tout ça, j'ai ressenti une grande fatigue, mes yeux se fermaient tout seule. Je m'étais endormie sans m'en rendre compte.