KatsuCe connard de Williams la tripotait devant mes yeux, il faisait glisser sa main le long de ses hanches, il touchait son visage, mon visage. Et Amy ne disait rien, elle ne le repoussait pas, elle ne me regardait pas. Je lui avais pourtant interdit de se laisser toucher, elle voulait sans doute me provoquer, une fois encore, voir Hana sur mes genoux ne lui avait sûrement pas plu. J'essayais de me contenir le plus possible, j'avais envie de cogner cet abruti de Williams, de prendre Amy sur mon dos et de rentrer chez moi le plus vite possible. Je ne supportais pas que ses gros doits touchent son corps si parfait, il ne lui était pas réservé, il n'y avait que moi qui pouvais la toucher. Est-ce qu'il s'imaginait la baiser ce soir ? Rien que d'y penser, je rentrais dans une rage folle. Elle lui en offrait déjà trop, il pouvait voir comment sa peau était douce, il pouvait sentir son odeur, et il pouvait caresser ses formes à travers sa robe moulante.
Ce connard me regardait par moment, il me détestait, mais c'était normal, j'avais tué sa petite sœur. Je savais qu'un jour, il essaierait de venger sa sœur, mais quand je ne le savais pas, c'est pour cela que j'avais toujours fait suivre Yumi pour être sûr qu'il ne lui arriverait jamais rien. Le meilleur moyen, pour lui, de se venger serait de s'attaquer à un membre de ma famille ou à l'un de mes amis, mais je les avais tous sélectionnés avec précautions, ils étaient tous capables de se défendre seule, ils savaient se battre et utiliser une arme.
Williams me regardait toujours, comme s'il essayait de me provoquer ou de me faire réagir, mais il ne pouvait pas savoir que je connaissais Amy, mes hommes et moi avions fait attention à ce que personne ne nous suive, alors pourquoi faisait-il ça ? Je ne parvenais pas à détourner mon regard d'eux, mon sang était en train de bouillir. Hana me parlait mais sa voix me paraissait lointaine.
- Katsu ! Tu m'écoutes ? Dit-elle en tournant ma tête vers elle.
- Non, mais maintenant vas-y, parles, je t'écoute.
- J'étais en train de te proposer de partir, tu ne veux pas qu'on aille dans un endroit plus tranquille ?
- Non, je suis bien ici.
- C'est cette traînée que tu regardes depuis tout à l'heure ? Demanda-t-elle en désignant Amy d'un signe de la tête. C'est à cause d'elle que tu ne m'écoutes pas ?
- Ne parles pas comme ça, je vérifie juste si elle fait bien son travail.
- À mon avis, si elle continue comme ça, elle va réussir à le mettre dans son lit avant minuit. Dit-elle en gloussant.
- Ferme la !
Elle m'insupportait, et me dégoutait, je la repoussais pour ne plus l'avoir sur mes genoux, sa présence m'irritait.
- Qu'est-ce que tu fais ? Tu me repousses parce que j'ai mal parlé de cette fille ?
- Dégage, je veux plus te voir.
- Tu t'imagines que tu vas la mettre dans ton lit elle aussi ? Ne rêve pas trop, elle est trop fragile, elle va partir à la moindre galère et te lâcher comme toutes les autres, alors que moi, je suis restée et je t'accepte comme tu es. Elle ne pourra jamais te comprendre, c'est impossible.
Hana dit ses mots en se mettant à califourchon sur moi, elle avait raison, pas une femme n'était prête à m'accepter. Elles m'idéalisaient toute. Elles espéraient pouvoir me changer, elles me voyaient comme un défi à relever, et elles pensaient avoir réussi une fois que je les avais baisés. Mais aucune n'a jamais réussi à susciter mon attention plus d'une semaine.
Je regardais à nouveau vers Amy et Williams, mais ils n'étaient plus là. En scrutant la salle, je les voyais se diriger vers une chambre, destinée aux VIP, au fond de la boite. Mon sang ne fit qu'un tour, Hana m'avait fait perdre de vue Amy. Furieux, je la repoussais pour empêcher Williams d'emmener Amy dans cette pièce. Je me dirigeais vers eux à toute allure, mais je sentis une main sur mon épaule me stopper, c'était celle de Yamaguchi.
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Regarde-moi !
RomanceAmy à 19 ans, elle est contrainte d'aller vivre au Japon chez sa belle mère ainsi qu'avec ses demi frères et sœur. Elle va faire la rencontre de nouveaux amis mais elle va aussi rencontrer un homme qui ne connais ni l'amour ni la tendresse. Entre me...