Merde la porte.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Sors ! Fis-je en cachant mon corps nu avec mes mains.
- Je suis encore chez moi, je te rappelle. Dit-il en entrant dans la douche.
- Et j'ai le droit d'avoir de l'intimité.
- Pas sous mon toit chéri.
Il s'avança vers moi et me plaqua contre la paroi en verre de la douche, sa fraîcheur m'arracha un sursaut de surprise.
- Tu ne peux pas t'en empêcher n'est-ce pas ?
- De quoi ?
- De me toucher. Tu fais celui qui est fort mais tu ne peux pas t'empêcher de me caresser et de m'embrasser. Dis-je avec assurance, tout en soutenant son regard.
- N'inverse pas les rôles, ne crois pas que tu es la seule.
Aïe
Une main sur son torse, je le poussais contre le carrelage froid et humide de la douche. Je ne détournais pas mes yeux des siens, lui me regardait de haut, mais je ne perdais pas pour autant mon assurance.
- Très bien, alors on va jouer à un petit jeu toi et moi.
Une étincelle dans le regard de katsu s'alluma, il était réceptif à ma proposition.
- Je t'écoute, dit-il en posant sa main sur ma hanche.
- Interdiction jusqu'à la fin de la semaine de s'embrasser, de se caresser ou même de se toucher.
Il laissa un blanc de quelques secondes puis il reprit.
- Je ne te suis pas, c'est quoi la contrepartie ?
- Le premier qui craquera perdra, et le gagnant pourra faire ce qu'il voudra de l'autre, pendant toute une journée. Qu'est-ce que t'en dis ? Tu joues ? Si tu crains de ne pas réussir à te retenir tu peux décider de ne pas te lancer. Ajoutais-je pour le provoquer.
- Bien sûr que je joue, et je vais même gagner, parce que je gagne toujours. Et quand ce sera le cas, il te faudra plusieurs semaines pour te remettre de la journée que je vais te faire passer. Je te ferais payer l'autre nuit.
- Tu es si sûr de toi. Alors que la partie commence.
Ma pudeur avait disparu, je sentais son regard me suivre alors que je sortais de la douche. Je ne me cachais pas, je le laissais observer mon corps sous toutes ses formes. De toute façon celui-ci n'avait presque plus de secret pour lui. Je pouvais voir du coin de l'œil qu'il était dur, il me regardait encore, et ne semblait pas vouloir arrêter. Chacun de mes mouvements étaient lents, je voulais lui montrer en détail ce qu'il ne pouvait plus toucher. Je voyais qu'il résistait à la tentation, ses muscles se contractaient et sa respiration se faisait plus rapide. Il devait s'imaginer me prendre sur le lavabo ou dans la douche, mais je savais qu'il ne craquerait pas, il était trop fier pour perdre la partie si rapidement, je voulais juste faire monter la pression, histoire de lui montrer que, moi aussi je pouvais me montrer aussi mesquine que lui. Je quittais la salle de bain pour m'allonger sur le lit d'une des chambres d'amis. La température était montée de mon côté aussi, il me faisait de l'effet, pourtant je savais que je ne devais pas écouter les nouvelles pulsions qui parcourraient mon corps. Tout était à cause de lui, il m'avait fait découvrir le plaisir charnel et mon erreur avait été d'y céder.
Après quelques minutes à me remettre de mes émotions je me dirigeais vers la cuisine pour manger, mon ventre n'arrêtait pas de gargouiller. Le frigo était presque vide et les placards aussi. Je supposais que Katsu n'avait pas mangé donc je me mis à préparer des œufs brouillés avec des légumes. Il n'y avait que ça, ce grand gaillard allait devoir se contenter de ma cuisine.
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Regarde-moi !
RomanceAmy à 19 ans, elle est contrainte d'aller vivre au Japon chez sa belle mère ainsi qu'avec ses demi frères et sœur. Elle va faire la rencontre de nouveaux amis mais elle va aussi rencontrer un homme qui ne connais ni l'amour ni la tendresse. Entre me...