Chapitre 21 : Comme une envie de meurtre.

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- Pourquoi est-ce que tu ne veux jamais m'écouter ! Dit-il

Je n'eus même pas le temps de répondre que la sonnerie de son téléphone retentit dans la poche droite de son jogging. En voyant qui était son correspondant, il mit un doigt sur ma bouche, signe qu'il ne fallait pas faire de bruit.

La discutions fut brève. Katsu toujours sur moi me dit d'un ton sec :

- On doit partir.

- Quoi ? Mais où ?

- Mon patron veut te voir. On doit le rejoindre dans l'un de ses clubs.

- Non.

- Quoi non ?

- J'ai pas envie, je suis fatiguée.

Katsu se leva, relâchant son emprise et se mit à rire nerveusement.

-Tu crois que tu as le choix ? Puis il reprit sérieusement. J'en ai rein à foutre de savoir si tu veux ou non y aller, on y va, c'est tout.

- Je n'irai pas habiller comme ça. Répondais-je les bras croisés.

- Écoute moi bien, je vais rester calme à condition que TU OBÉISSES A MES PUTINS D'ORDRES !

Il chercha dans son armoire avant de me balancer des affaires. Je tournais la tête en signe de protestation, les bras toujours croisés.

- Tu sais que je n'hésiterai pas à te porter pour te faire rentrer de force dans ma voiture, alors ne joue pas avec moi.

Sa voix était forte et sûre, mais je fis mine de ne rien entendre, il se jeta de nouveaux sur moi et me porta sur son épaule.

- LÂCHE-MOI !

- Si tu m'avais écouté on en serait pas là.

Il me déposa devant la voiture et m'ouvrit la portière. Résignée, je rentrais dans celle-ci.

- Pourquoi est-ce que ton patron veut me voir ?

- Je sais pas.

- Tu n'aurais pas pu le lui demander ?

- Je n'ai pas à lui demander de se justifier. J'obéis point. Tu devrais faire pareil.

Katsu accéléra, il roulait à toute allure. Inconsciemment mon corps se crispa, je me tenais fermement au siège et à la portière. En me voyant faire, il accéléra de plus belle.

- Tu pourrais ralentir !

- Tu as peur ?

- Oui alors roule normalement.

Un sourire amusé se dessina sur son visage.

- C'est pas drôle, ralentis !

- Hors de question. Voit ça comme une punition, chacun de t'es actes auront des conséquences. Si tu m'avais écouté tout à l'heure, je t'aurais fait le plaisir de ralentir. Dommage pour toi.

Il prenait plaisir à me torturer, voir la peur sur mon visage le réjouissait. De mon côté j'essayais de faire mine que tout allait bien. Je n'avais pas fait attention à la direction que Katsu prenait, j'étais trop occupé à jouer la comédie pour ne pas lui donner raison.

Nous étions chez moi.

- Qu-est-ce que tu fais ?

- Va te changer, je ne veux pas que tout les hommes du club te regardent. Dit-il, la tête tournée vers la vitre du côté conducteur. Couvre-toi.

Cet homme est en contradiction avec tout.

En sortant de la voiture, il me dit :

- Tu as 5 min et pas une de plus.

Regarde-moi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant