Chapitre 16 : Bella ciao

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J-1
Dans un jour le braquage, celui que nous préparons depuis maintenant 5 mois, celui qui va sans doute changer nos vies à jamais. Je sais qu'avant même d'avoir eu lieu ce casse a changé ma vie, il m'a permis de trouver de nouveaux amis qui sont maintenant ma famille, 5 mois tout le temps ensemble cela rapproche, surtout que nous avons tous eu une vie difficile.
Le jour où el profesor est venu me voir pour me proposer cette "offre d'emploi", un chapitre important de ma vie s'est tourné, un chapitre triste, ce que me promettait le prof était un avenir meilleur. En y réfléchissant difficile de faire pire que des parents qui sont morts, une famille perdue et un meilleur ami décédé par sa faute.
Ce matin je me levais avec toute ces pensées, le stress était présent, à 1 jour du plus gros braquage jamais organisé, de quoi avoir peur.

Aujourd'hui nous avions pas cours, le profesor nous avait demandé de nous reposer car les heures de repos seraient compté pendnat le casse.
Nous discutions beaucoup entre nous, de tout sauf du casse pour éviter les coups de pression mais nous avions beau discuter, nos pensées étaient ailleurs, on pensait que à ce que nous allions faire demain.

Le matin je fis une partie de poker avec Rio, Tokyo et Moscou avec la seule promesse que celui qui gagne remportera l'argent après le braquage, si nous arrivons à sortir de la Fabrique.
Après plusieurs revirement de situation je gagnais cette partie !
L'après midi, c'était grande discussion autour de la table après notre repas, nous profitions tous de cette convivialité, de ces dernières heures de tranquillité mais nous profitions surtout d'être tous ensemble, personne ne sait ce qu'il va se passer pendant ces prochains jours...

Le soir tout le monde part dans sa chambre assez tôt afin d'essayer de dormir pas trop tard étant donné que demain nous partons vers 6h du matin.

Comme d'habitude je vais observer les étoiles, en rentrant dans la demeure, je vois de la lumière dans la salle à manger, en m'approchant j'entends El Profesor et Berlin parler.

J'aperçois que le Profesor est agenouillé à côté du feu de cheminé, Berlin debout à côté de lui, en train de regarder le feu également.
Le prof jette des photos dans la cheminé.

"Arrête ! Pas celle là " dit Berlin en prenant la photo qu'allait jeter l'homme barbu

"La nostalgie est une séductrice...
Ça nous coûte de nous débarrasser de ses vestiges parce que nous pensons que ce sont des souvenirs qui nous rappellent certains moments de bonheur... mais c'est faux !" Affirme le prof avec une larme qui dévale son visage

Je rentre dans la pièce sans qu'ils me voient

"Parfois le passé est douloureux mais on ne doit pas l'oublier on doit apprendre à vivre avec. Ne confondons pas passé et nostalgie..." Je dis à l'adresse du prof

Les deux se retournèrent et me regardent. El profesor a dû mal à me regarder il baisse la tête et sèche une de ses larmes.

Les deux hommes vont s'assoir à table, chacun à une des extrémité. Berlin me faisant signe de me joindre à eux, ce que je fis avec plaisir.
Nous nous fixons tout les trois pendant un moment, nous n'avions pas besoin de parler nous nous comprenions juste avec le regard, toute l'angoisse et l'amour fraternel que je voulais leur faire passer leur parvenait et ils comprenaient exactement ce que je voulais dire. L'émotion était présente et elle était très forte, même Berlin qui est d'habitude impartial montrait quelques signes d'émotion.

"Una mattina mi sono alzato
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Una mattina mi sono alzato
E ho trovato l'invasor"
Commence el profesor

"O partigiano portami via
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
O partigiano portami via
Ché mi sento di morir'
Continue Berlin

Les deux se lèvent et se rapprochent

"E se io muoio da partigiano
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
E seppellire lassù in montagna
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
E seppellire lassù in montagna
Sotto l'ombra di un bel fior"
Chante Berlin et el profesor en coeur

Je me lève, je vais avec eux et je continue avec mes partenaires connaissant très bien la chanson

"Tutte le genti che passeranno
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Tutte le genti che passeranno
Mi diranno: che bel fior"

L'émotion est très forte, nous nous regardons tous en chantant comme si c'était la dernière fois

"E quest'è il fiore del partigiano
O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao
Quest'è il fiore del partigiano
Morto per la libertà."
Nous finissons tous face à face en nous tenant le visage, les larmes coulent sur tous les visages, nous finissons par nous prendre dans les bras.

"Nous finissons tous face à face en nous tenant le visage, les larmes coulent sur tous les visages, nous finissons par nous prendre dans les bras

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Après un long moment, permettant de reprendre nos esprits après ce moment rempli d'émotion, je m'adresse au Profesor

"Profesor, tu dois me promettres quelque chose ainsi qu'à Berlin, si le braquage tourne mal à l'intérieur de la Fabrique nous voulons que tu partes avant que la police te découvre. S'il te plaît promets nous de partir si tout est fini..." Je dis au prof avec l'approbation de Berlin

"Je ne peux pas vous le promettre, si vous tombez, on tombe ensemble." Affirme t-il

"Si tu nous le promets pas je ne rentre pas dans la Fabrique demain" insiste Berlin

"Je n'irai pas non plus " je rajoute

Après un long moment à nous fixer

"Je vous le promets..." Fini par dire el Profesor

Nous nous faisons un clin d'oeil avec Berlin.

"D'ailleurs Profesor je voulais te donner cela" je lui dis en lui tendant une photo avec l'ensemble du groupe
"Tu pourras l'emmener dans le hangar et la garder en souvenir de nous après le braquage"

"Merci beaucoup, c'est une très bonne idée !" Dit il

"Merci pour ce moment, je vais maintenant vous laisser et aller me reposer avant le jour J"

"Nous allons faire de même" dit Berlin avec l'approbation du prof

Je monte dans ma chambre et j'entends quelqu'un m'appeler dans le couloir, je me retourne et vois le prof

"Profesor?" Je questionne

"Je voulais te donner ce bracelet que j'ai toujours sur moi, au moins tu sentiras que je serai toujours avec toi"

"Merci" je dis très contente de ce geste, qui paraît inhabituel pour cet homme
"Je sens déjà que tu es avec moi là" en touchant son coeur avec ma main " comme tu me l'as dit"

El profesor hoche la tête.

"Promets moi que l'on va se revoir" je lui dis

"Je te promets qu'on se reverra et quand on se reverra on aura fait le braquage du siècle..."

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Holà a todos
J'espère que vous allez bien !
Voici le chap 16, qui est un des premiers chapitres auquel j'ai pensé, j'espère qu'il vous plaira autant que moi !
Je suis en vacances donc un peu plus compliqué pour moi d'écrire par manque de temps donc on reste sur 1 chapitre par semaine le dimanche
À la semaine prochaine !
Besos a todos

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