Todos somos resistencia

Chapitre 28 : Le temps...

Le temps...
Notre dicton dans ce braquage est "le temps c'est de l'argent" plus on reste longtemps et on fait perdre du temps à la police plus nous aurons de l'argent et nous deviendrons un symbole de résistancia en Espagne.
Les premières heures étaient passées très vite, nous avions eu beaucoup de choses à gérer et la tension c'est vite faite ressentir; mais être enfermé depuis plusieurs jours ici commence à peser sur le moral de tout le monde et surveiller des otages n'a rien d'exaltant et de très amusant, mais nous le faisons en essayant de garder une bonne humeur communicative.

On avait déjà passé plus de 40 heures dans la maison royale de la monnaie et du timbre...

Après que Rio est pris le relai pour surveiller les otages, je me décidai d'aller voir Moscou qui est en train de creuser le tunnel dans un des coffres forts.
Quand je rentre je le vois creuser avec un appareil spécifique pour le béton et l'acier.
Il me voit et s'arrête de travailler.

"Tout va bien Moscou? Tu avances bien ?" Je lui demande

"Oui, j'avance plus vite que prévu, je devrai bientôt arriver à la terre!" Me dit il satisfait

"Beau travail! Je viendrai t'aider quand il ne faudra plus que creuser la terre, je ne vais pas te mentir que plus vite on sort d'ici mieux on se portera" je lui dis en rigolant légèrement

"Je t'apprécie beaucoup Athènes, tu es le genre de fille que tout les pères aimeraient avoir. Les premiers jours à Tolède je te trouvais très renfermée mais au fur et à mesure du temps tu t'es ouverte et j'ai pu bien te découvrir. Je suis sûr que tes parents seraient très fiers de qui tu es devenu, ton douloureux passé ta renforcé et aujourd'hui tu es une des femmes les plus déterminées et gentille que je connaisse. Je te considère comme ma fille adoptive." Se livre Moscou

"Merci beaucoup, ça me touche énormément. Tu es mon deuxième père, chaque choses que tu m'apprends m'apporte beaucoup, tu m'as appris des choses sur la vie que personne ne m'avait expliqué avant.
Et puis Denver est comme un frère pour moi, on est de plus en plus proche chaque jour."

On se fixe pendant un moment avec des yeux remplis d'amour l'un envers l'autre.
Je sens que je tremble, je regarde ma montre et je vois que je dois aller prendre mon médicament pour ma maladie, je salue Moscou et pars pour le laisser travailler.

Je vais dans la salle de réunion et me sers un verre d'eau et je sors mon médicament, je l'avale.

" Tu trembles beaucoup, repose toi un peu, cela fait un moment que tu n'as pas dormis" me dit Berlin qui rentrait à l'instant dans la pièce

"Effectivement, je n'ai dormis que 2h depuis le début du braquage, je pense que cela n'aide pas pour ma maladie, mais c'est vrai que nous avons été très occupé."

"Allonges toi 1h sur le canapé et dors un peu, on a besoin que tu sois en forme"

"Je vais faire cela, mais Berlin tu as dit au prof que tu as fait exécuter Monica Gaztambide ?"

"Non, il le saura en temps voulu"

"Tu sais très bien que le secret ne pourra pas être gardé longtemps, un de nos coéquipiers finira par lui dire et je parie sur Tokyo pour qui il n'y a pas spécialement d'atomes crochus entre elle et toi."

"Je vais faire taire les rumeurs parmis les otages, je vais leur dire que j'ai exécuté Mlle Gaztambide pour non respect des règles.
Je te laisse, j'ai une annonce à faire."
Dit Berlin en commençant à partir de la salle

"Tu as eu des nouvelles de el Profesor ces dernières heures?" Je lui demande avant qu'il s'en aille

Il hoche la tête négativement avant de partir définitivement.

Je m'allonge sur le canapé et m'endors très rapidement.
Après plus de 1h de repos je me réveille.

Je me dirige vers le hall où se trouve Rio et Tokyo. Cette dernière m'explique que Berlin s'entretient avec la professeure des adolescents et que les autres d'otages ont pu aller se faire une petite toilette pour l'hygiène. J'explique à Tokyo qu'elle peut prendre sa pause et se reposer un peu que je prends la relève pour la surveillance de nos otages.

En me posant sur les escaliers je repense à notre discussion à Tolède avec Dnever et Nairobi sur notre avenir après le braquage

Flashback:

"Et si on réussit ce braquage vous partirez habiter où après, étant donné qu'on ne pourra pas rester en Espagne ?" Questionne Athènes

"Je sais pas et je crois que je m'en fiche un peu tant qu'il y a du soleil, qu'il fait chaud et qu'on peut faire la fête dans des boîtes de nuits, tout me va."

Il réfléchit un moment

"C'est vrai que j'ai toujours voulu visiter le sud de l'Asie, mais je ne sais pas si je veux vraiment vivre là bas." Finit Denver

"Beau projet !" Rigole Nairobi

"Moi, j'aimerai bien aller dans des pays latinos, vivre cette ambiance légendaire, faire la fête, danser, juste s'amuser et profiter de la vie. J'ai eu un passé compliqué, demain je veux changer et vivre la vie dont j'ai toujours voulu!" Dit Nairobi enthousiaste

" Tu mérites de vivre heureuse Nairobi, t'es une belle personne.
Et toi Athènes ?"

"J'aimerai tellement partir en France ou en Russie mais si on découvre mon identité, la police aura accès à mes origines et saura que je peux me cacher là bas, ce n'est pas une bonne idée.
J'irai vivre dans un endroit isolé au calme où personne ne pourra me déranger. J'ai besoin de silence et de solitude, je dois me retrouver, me ressourcer, j'ai plusieurs deuils à entamer..."

Fin du flashback

En y réfléchissant j'ai compris que notre vie est contrôlée par le temps, parfois il passe trop vite et d'autre fois trop lentement.
La seule certitude que j'ai sur l'avenir est que je vais prendre le temps de savoir qui je suis et qui j'étais et je prendrai le temps d'apprendre à vivre avec mon passé...

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Holà a todos
Je voulais savoir si vous allez bien, pour ma part je suis très occupée et j'ai du mal à trouver du temps pour écrire.
En tout cas même si j'ai peu de temps je prends toujours autant de plaisir à écrire cette histoire et de voir quelle vous plaît aussi.
N'hésitez pas à commenter pour donner votre avis !
À la semaine prochaine
Besos