Chapitre 26 : Prise de conscience

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Lorsque un tir vient de retentir, le temps s'arrête, il se remet en route quand on sait qui est la victime.
Parfois, on aimerait ne jamais connaître l'identité de la personne car nous savons que cela peut changer beaucoup de choses, et souvent de la pire des manières.
Pendant ce braquage, l'imprévu était interdit, pourtant nous avons désobéi à la règle plusieurs fois et aujourd'hui nous allons devoir en assumer les conséquences, le Profesor va devoir nous sortir de cette situation, il va encore une fois agir comme notre "ange gardien".

J'avais promis au prof de le prévenir au moindre problème ou imprévu, je ne les pas fait, en arrivant ici on a tous été très vite submergé. Fichu culpabilité, tu ne me lacheras donc jamais ?

"Moscou fait rentrer les otages, Denver avec moi on va le porter !" Je crie en maintenant la main sur l'impact de la balle afin d'éviter qu'Arturo ne perde trop de sang

Denver me rejoint et nous portons le directeur de la Fabrique à l'intérieur.

"Croyez moi vous allez me le payer!" S'énerve t-il
"Je vais mourir" il finit par dire quand Tokyo, Nairobi et Berlin nous ont rejoint

"Tokyo porte Arturo avec Denver, Nairobi va chercher Helsinki on va avoir besoin de lui pour les premiers soins!" J'ordonne
"Je vais appeler le prof" je finis avant de partir en courant

Je cours dans toute la maison de la monnaie, quand j'arrive dans la salle de repos je prends directement le téléphone et appelle el Profesor.

"Profesor, la victime est Arturo, le directeur, c'est une balle à côté de la clavicule, on a besoin de chirurgiens!" Je lui dis calmement

"J'appelle la police pour négocier, je te rappelle dans 2min."

Il raccroche et je reste ici pour attendre son appel. Berlin arrive dans la salle.

"Le prof est en train de négocier avec la police, il nous rappelle quand il a terminé."

"Très bien, Helsinki et Nairobi s'occupent de désinfecter la plaie et de retenir le sang." Il m'explique

Le téléphone sonne, je réponds

"3 chirurgiens arrivent dans 20min, préparez vous à ouvrir les portes.
Tu te rappelles ce que je vous avez expliqué à Tolède..." Dit le prof

"Bien sûr"

Flashback:

Si nous avons besoin que des chirurgiens rentrent dans la Fabrique ils feront en sorte qu'il y est un policier avec eux, je vous dirai qui c'est et vous placerez un micro dans ses affaires personnelles, ils penseront être avantagé mais au final je pourrai écouter tout ce qu'il se passe dans le camp adverse.

Fin du flashback

Berlin part me laissant seule dans la salle. Nairobi arrive et s'assoit sur le canapé, je me mets à côté d'elle.

"Pourquoi tu lui as sauté dessus pour le protéger ? Pourtant on sait très bien que tu le détestes, tu t'es mit en danger en essayant de le mettre hors de portée des tirs de la police"

"Les démons du passé...
Je n'ai pas réfléchi à qui été visé, je pensais plus au fait que je ne veux plus de morts dans ma vie.
J'ai beaucoup trop vu de gens morts pour mon âge, je crois qu'il fallait que je me mette à portée des tirs de la police, faire face à mon passé. J'ai surtout compris que je n'ai jamais réussi à faire le deuil de mon meilleur ami et de mes parents, on dit qu'avec le temps nous arrivons à passer à autre chose mais je n'y arrive pas et je n'y arriverai sans doute jamais."

Je m'arrête de parler un instant, voyant que ma gorge commence à se serrer, parler de mon passé m'est toujours aussi douloureux.

"J'ai pris conscience que je suis rongée par la culpabilité...

Aujourd'hui nous avons désobéi à une des règles les plus importantes du Profesor : pas d'imprévu.

Quand ce braquage sera finit j'irai faire face à mon passé, il fait que je le fasse pour réussir à avancer et enfin trouver la paix...
Je dois arrêter de m'en vouloir d'être toujours vivante.

"Je connais connais très bien la culpabilité, chaque jour je repense à ce que j'ai fait, elle me tue de plus en plus chaque jours" finit par dire Nairobi

Nous nous restons à nous regarder un moment avant que Nairobi parte voir si la fabrication de billets suit le rythme.
Berlin arrive dans la salle de repos et m'invite à le suivre.
Je descends accompagné de Berlin, ce dernier va voir Arturo qui est allongé sur une table au milieu du hall. Je vais vers la porte principale.

"Que tout le monde mette son masque de Dali!
Rio ouvre la porte, Tokyo le prof demande que tu fasses la vérification, Helsinki tu sais déjà ce que tu dois faire" je dis à voix haute

Les 3 braqueurs me font un signe d'approbation.
Rio ouvre la porte et les chirurgiens rentrent, le téléphone sonne Berlin décroche, l'appel dure 10 secondes. Berlin se dirige vers Helsinki et moi

"On va insérer le micro dans les lunettes de celui avec la chemise rayé rouge et bleu" nous chuchote Berlin

"Je m'en occupe" réponds Helsinki

Tokyo arrive avec les affaires personnelles des 3 personnes et Helsinki s'occupe d'implanter le micro dans les lunettes, il fait un travail parfait personne ne peut savoir que ces lunettes ont été modifiés.

Rio et Tokyo redonnent les affaires personnelles aux policiers et se dirigent vers Arturo pour commencer la chirurgie.

Je vois un des braqueurs arriver avec son masque, je reconnais Denver, je me mets à côté de lui en regardant l'opération.

"L'état de Monica est grave, je dois prendre un bistouri aux chirurgiens, dès que je l'ai, il faut qu'on l'opère, elle ne tiendra pas plus longtemps. Moscou est avec elle pour la tenir éveiller" me chuchote Denver dans l'oreille

"Je fais diversion et tu prends ce dont tu as besoin, je te rejoins après " je lui murmure

Stressée et impatiente de pouvoir partir pour aller soigner Monica, je tape avec mon M16 un des chirurgiens
"Depechez vous, sinon je vous mets une balle dans la main et vous ne pourrez plus jamais opérer!" Je le menace

Il hoche la tête apeurée

Denver me fait un un signe de tête et part rejoindre Monica.

L'opération se termine bien, Berlin discute avec notre blessé et en profite pour l'embêter comme il aime tant le faire.
Le Profesor nous a évité une intervention surprise de la police, nous avons tous changé de masque, comme cela les policiers ne peuvent pas se fondre dans la masse avec notre masque de Dali habituel.
Les chirurgiens partent, nous fermons la porte, quand tout le monde est parti je cours pour aller dans la chambre forte où se trouve Monica, en ouvrant je découvre Denver, Moscou et...
Nairobi

"Pourquoi tu es là ?" Je lui demande

"J'ai découvert votre secret, ne t'inquiète pas personne d'autre ne le sait mais je vais vous aider pour enlever la balle, on va le faire ensemble"

"Comme à Tolède !" Je m'exclame avec un grand sourire

"Oui, comme à Tolède, mais cette fois c'est pour de vrai" dit Nairobi avant d'anesthésier la jambe de Monica

Je savais que je ne voulais que personne ne meurt, et encore moins que cela soit une personne à laquelle je me suis attachée mais je savais que pour cela nous devions jour les apprentis chirurgiens et défier le destin...

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Holà a todos
J'espère comme d'habitude que ce chapitre vous a plut.
J'aimerai m'excuser pour mon absence de la semaine dernière mais mon chapitre c'était effacé et j'étais vraiment énervé car c'était un des meilleurs chapitres que j'avais écrit, je m'étais concentré sur l'aspect psychologique d'Athènes. En réecrivant le chapitre dimanche dernier je n'étais vraiment pas fier donc j'ai préféré attendre une semaine et avoir un chapitre qui me plaît !
En espérant que votre rentrée se soit bien passée !
Besos

Todos somos resistenciaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant