Chapitre 14 : Entre rêve et réalité

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C'était la panique...
La police venait de rentrer dans la banque et avait déjà abattu Berlin. J'étais tellement en colère que je tirais de partout dans la Fabrique pour tuer le moindre policier. La rage était énorme. J'entendais dans mon oreillette, qui me servait de radio pour rester en contact avec le groupe, que Denver et Nairobi avaient également étaient abattu dans les bureaux.
Je partais en courant dans les bureaux pour essayer de les sauver, même si je savais très bien qu'il n'y avait plus aucune chance.
Pendant ma course, je contacta le prof

"Profesor, ils ont tué Berlin" les larmes commencent à couler
"Ils ont également tué Nairobi et Denver, qui sait qui sera le prochain.
Je suis presque sûr qu'ils savent où tu es. S'il te plait quitte ton hangar avant qu'il ne soit trop tard. Tu as promis à Berlin et à moi que tu partirai si tout est fini. Là tout est fini donc part, sauve toi, je t'en supplie " je dis avec les larmes qui continuent à couler

"Non Athènes, je vais te sauver et les autres aussi!" Réponds pas très serein el profesor

J'entends dans mon oreillette qui se passe quelque chose du côté du prof

"Profesor?" Je demande inquiet

Pas de réponse
J'entends plusieurs policiers le menacer et tout à coup

"Je serai toujours avec toi Athènes " me murmure le prof

Et puis j'entends un coup de feu...
Un gros blanc se fait entendre dans toute la Fabrique et dans le hangar du prof.
Je m'éroule par terre, ils l'ont tué...

Retour à la réalité :
Je me réveille en criant. Je m'assois sur le lit pour reprendre mes esprits.
Ma plus grande angoisse vient de se réaliser dans mon rêve, enfin dans mon cauchemar.

Berlin entre dans ma chambre, je le vois inquiet.

"Je t'ai entendu crier depuis ma chambre." Me dit-il
Il me regarde pendant un moment et comprend que je ne vais pas bien.

"Dis moi ce qu'il se passe" continue t'il d'une voix plutôt rassurante

Je me lève et me dirige vers le balcon, Berlin derrière moi. Je met mes bras sur la rambarde et observe le jardin dans la nuit devant moi.

"J'ai rêvé du braquage et que la police avait réussi à rentrer. Ils avaient tué Denver, Nairobi...
Et toi, ils t'avaient abattu sous mes yeux " Je marque une pause
"Je me suis réveillée quand ils ont tué le profesor " je finis difficilement

"Tu sais, tu ne dois pas confondre rêve et réalité. Le plan du professor est parfait, chaque réaction et action de la police a été longuement étudié. Si nous suivons le plan à la lettre, tout se passera bien." M'explique t-il d'une voix très calme
"De plus, tu ne dois pas avoir peur de ma mort, je partirai dans moins longtemps que ce que j'espérais" finit-il plein de sous entendu

Je le regarde, essayant de comprendre ce qu'il a vraiment voulu dire. Il fixe l'horizon et je ne trouve rien dans ses expressions qui pourraient m'aider à comprendre ce qu'il vient de dire.

"J'ai peur de perdre encore quelqu'un, qui a été présent dans ma vie..." Je lui confie
"Je n'ai pas peur de mourir, j'ai juste peur de la mort des autres"

"Je pense que pour avoir ces paroles tu n'as pas dû avoir un passé facile, mais je veux que tu saches que personne ne va mourir, je veux que tout le monde sort de la Fabrique vivant afin de profiter de cette vie de millionnaire qui nous tend les bras" spécifie t-il

"J'espère..."

"Il est 3h du matin, je pense qu'il serait temps qu'on aille dormir" dit Berlin

"Je pense aussi"

On retourne dans ma chambre et je commence à m'allonger dans mon lit.

"Tu veux que je demande à Nairobi de venir dormir avec toi ? Je vois que tu trembles." Demande Berlin

Je vois que mes mains trembles, je les cache donc sous la couette.
Je sais très bien que pendant la nuit les médicaments ne font plus effet, donc je tremble.

"Non c'est bon, ne va pas la réveiller" je finis par lui dire

"Si tu ne veux pas que Nairobi vienne, je reste ici au cas où, tu recommences à crier. Je vais m'assoir sur cette chaise."

"C'est gentil mais va dans ta chambre, ne t'inquiète pas"

"Je reste là. Si tu te réveilles de nouveau et que tu fais une crise de panique comme tout à l'heure, je veux être là pour t'aider." Dit il bienveillant

"Si tu restes ici, ne dors pas sur cette chaise. Viens t'allonger ici. Par contre je te préviens : personne n'est au courant et il n'y a pas d'ambiguïté entre nous" je m'exclame en riant

Berlin rigole aussi et vient s'allonger.
Sa présence m'apaise et me rassure. J'arrive à m'endormir assez facilement.

Lendemain matin:
Nous avons eu cours toute la matinée, et heureusement pour Berlin et moi, personne n'a vu qu'il a dormi dans ma chambre.

Pendant que Moscou, Oslo et Tokyo prépare à manger pour ce midi, je m'eclipse dans le grand jardin pour me retrouver un peu seule.
Je m'allonge dans l'herbe à un endroit où personne ne peut me voir. Je commence à réfléchir et le rêve que j'ai fait cette nuit hante mon esprit. Le coup de feu qui a tué le profesor résonne dans ma tête.

J'entends quelqu'un se poser à côté de moi.

"Berlin m'a dit pour cette nuit" dit une voix d'homme que je connais très bien

C'est el profesor

"Ils t'avaient exécuté" je dis

"Je sais... Mais tout ira bien. Je comprends que tu es peur car tu es jeune et qu'un braquage aussi grand que celui là est toujours source de pression, mais moi je suis là je te fais confiance et tu me fais confiance aussi, je vais te sortir d'ici vivante, tu as encore beaucoup de choses à vivre." Révèle el Profesor

"Je te fais entièrement confiance. Je sais que ton plan est parfait, et même si il se passe quelque chose de grave pendant le braquage, je serai toujours avec toi et je suivrai ton plan.
Je n'arrête pas de repasser mon rêve dans la tête et le coup de feu de la police pour te tuer ne fait que résonner à l'intérieur de moi" je lui dévoile

"Athènes, ne confonds pas rêve et réalité..."

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Holà a todos !
Voici le chapitre 14
Je voulais juste vous prévenir que dimanche prochain il n'y aura probablement pas de nouveau chapitre car je me fais opérer sous anesthésie générale donc je ne sais pas dans quel état je serai.
J'espère que vous comprendrez et que vous serez là pour mon retour.
Du fait qu'il n'y aura pas de chapitre dimanche prochain la semaine d'après il y aura 2 chapitres!
N'hésitez pas à mettre des commentaires car cela m'encourage et me permet de m'améliorer
Besos a todos

Todos somos resistenciaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant