Todos somos resistencia

Chapitre 32 : Balle perdue

L'avenir...
L'avenir me laisse des indices mais je n'ai jamais su les trouver.
Le futur est tellement incertain, je rêverai de réussir ce braquage, être millionnaire, vivre seule sur une plage au soleil, avoir des enfants et leur montrer mes origines, leu montrer comment la France, la Russie et l'Espagne sont belles; mais d'un autre coté tout pourrait s'arrêter, le braquage se finit mal, certains des braqueurs sont tués et d'autres finissent en prison toute leur vie en étant torturé.
J'ai toujours eu peur pour l'avenir et je crois que la petite Athenes de 8 ans aurait eu encore plus peur si elle avait su tout ce qui se passerait dans ma vie. Je pense que l'on m'aurait dit hier que mon coeur allait peut être arrêter de battre aujourd'hui, j'aurai voulu que hier soit plus long, avoir le temps de dire certaines choses aux personnes que j'aime tout particulièrement, el profesor, Nairobi, Denver, Berlin... Mais on ne sait jamais de quoi demain sera fait...

Rio et Oslo avaient pris la relève pour la surveillance des otages me permettant d'aller me prendre un petit truc à manger dans la salle de réunion. Je prends un sandwich et j'en profite pour avaler le médicament qui permet d'affaiblir ma maladie. Je me pose sur le canapé et je commence à regarder le bracelet que el profesor m'avait offert avant le braquage, je le touche et le tourne sur mon poignet, je le regarde sous toute ses coutures et j'aperçois des initiales: S.M
J'en déduis que c'est son prénom et son nom.

Soudain je vois Denver et Berlin arriver en courant dans la salle

"Des otages s'échappent par la zone de chargement, mets ton masque et viens avec nous !" M'ordonne Berlin pendant que Denver s'équipe de son gilet pare-balle et il prend son arme

J'acquiesce, je me lève, prends mon M16 que j'avais posé à côté de moi et le charge avant de partir en courant suivi de mes coéquipiers.

Quand j'arrive avec Denver et Berlin, Helsinki, Nairobi, Rio et Tokyo sont déjà présents.
J'observe rapidement que les otages ont fait exploser une partie du mur et que les policiers tirent en rafale sur mes équipiers.
Je me cache derrière un meuble où se trouve Tokyo, nous cachons notre corps et tirons en passant notre arme au dessus. Les tirs ne cessent pas, c'est la guerre, la vraie.
Moscou arrive et avec Helsinki, Denver et Rio prennent une grande plaque de métal pour couvrir le trou dans le mur. Avec Tokyo et Berlin nous les couvrons mais les tirs des balles des policiers sont trop puissantes et ils n'arrivent pas à fermer la sortie.

"Athènes, couvres moi, je vais prendre la mitrailleuse Browning !" M'explique t-elle

À peine eu t'elle finie sa phrase qu'elle part jusqu'à la mitrailleuse et la charge, je la couvre en étant totalement à découvert pour la protéger au maximun.

Tokyo tire avec une rage et une colère que j'avais encore rarement vu chez elle. Les policiers comprenant qu'ils ne font pas le poids face à cette arme, vont se mettre à l'abri.
Mais en reculant ils continuent de tirer pour se protéger et en voulant continuer de couvrir Tokyo je reste à découvert.

Erreur fatale...

Je sens une douleur insoutenable juste à côté de mon épaule gauche, je hurle de douleur, je m'effondre par terre incapable de bouger.

Je commence à perdre tout sens indispensable à la vie, je n'entends plus rien, ma vue se trouble, je ne peux distinguer seulement mon sang couler abondamment.

Je pense à la mort, c'était donc peut être aujourd'hui que tout allait s'arrêter ? J'allais enfin mourir, tellement longtemps que je l'attendais et que je culpabilisais de la mort de mes parents et de mon meilleur ami mais je ne voulais pas mourir ici, dans la maison royale de la monnaie et du timbre, je voulais voir une dernière fois el Profesor, lui annoncer sur une plage ensoleillée que je l'aime même si je sais que notre relation n'ira jamais plus loin.

C'est quand tu es proche de la mort que tu te rends compte qu'il te reste encore pleins de choses à réaliser, tu te dois de te battre pour continuer de faire vivre tes rêves et qu'ils deviennent réalité.

Ma vision s'obscurcit, ma dernière image est celle de Berlin qui est debout devant moi désemparé, Nairobi qui essaye de contenir le sang à l'endroit de l'impact et Denver qui prend ma tête entre ses mains et qui me supplie:

"Athens reste avec moi, c'est pas maintenant que tu vas abandonner, tu vas te battre comme tu l'as toujours fait. Tu vas rester en vie car il y a pleins de gens qui t'aiment ici, bats toi pour les gens de ta famille qui sont partis!
Tu m'avais promis que tu te battrais..."

J'arrive à entendre ces dernières paroles, mes yeux se ferment et d'un coup plus rien.

Je viens de succomber à la facilité...

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Hola a todos
Déjà première info voici le chapitre 32, très triste et qui se concentre sur le côté psychologique, la mort et l'avenir qui sont des sujets que j'adore aborder
Deuxième info j'ai changé la couverture du livre, l'ancienne ne me plaisait plus, elle était trop simple et pas assez complexe donc voici la nouvelle, j'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi !
Selon vous est ce que notre chère Athenes va mourir ?
À la semaine prochaine et bonnes vacances !
Besos