Chapitre 48 : À jamais mon deuxième père (Partie 1)

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J'avais surveillé les otages avec Rio avant de lui accorder une pause, me laissant seule dans mes pensées. Je repensais à tout ce qui c'était passé depuis le début du braquage, nos plans qui ont fonctionné à merveille mais également au fait que nous avons été négligents et cela avait coûté la vie d'Oslo.

Je suis soudainement sortie de mes pensées quand je vois Rio arriver en courant dans le hall et se diriger vers la porte principale

"Tokyo arrive, il faut la couvrir !" Crie t-il

Denver, Moscou, Berlin et Nairobi arrivent en courant se demandant comme moi ce que Rio veut dire

La porte s'ouvre et je vois une motarde en policière arriver à fond vers la Maison de la monnaie, je comprends que c'est Tokyo qui a dû s'échapper de sa détention.

Sans réfléchir, je prends mon M16 que j'avais mis en bandoulière dans mon dos et je vais la couvrir avec Moscou et Rio.
Nous échangeons des tirs avec la police et nous nous mettons à découvert à l'extérieur pour protéger un maximum Tokyo. Quand la moto passe à côté de moi, je sais qu'il est le moment de rentrer en sécurité à l'intérieur.

"On se replie !" J'ordonne à Rio et Moscou

Les deux approuvent et nous rentrons dans le bâtiment, couverts par Nairobi et Berlin à l'intérieur.

Quand nous sommes tous rentrés Helsinki qui venait d'arriver, ferme la porte, scellant définitivement cet échange de tirs.

Épuisée et choquée par la violence de ce qu'il venait de se passer et par la montée d'adrénaline, je jette mon M16 et m'effondre par terre. Pendant quelques minutes je n'ai pensé qu'à protéger Tokyo, mettant ma colère envers elle de côté, j'ai mis ma vie en danger pour la couvrir et j'ai trop utilisé mon bras blessé par balle ce qui a pour conséquence que les points de sutures se sont enlevés et que je saigne abondamment.
Nairobi arrive vers moi pour savoir si je vais bien et se rend compte que je perds du sang.

"Il va falloir refermer ta plaie rapidement, tu perds trop de sang" m'informe t-elle

" Papa ! " crie Denver

Je relève la tête,me mets dans une position assise et j'aperçois Moscou s'effondrer dans les bras de son fils avec trois balles de policiers dans le ventre.
Helsinki et Berlin l'aident à s'allonger sur une table avant que Nairobi ne prenne les devants et commence à faire le diagnostic. Je m'approche de la table où Denver pleure toutes les larmes de son corps en regardant son père dans cet état, en observant la blessure je comprends vite ce qu'il nous attend, les larmes commencent à me monter aux yeux et la colère m'envahit.
Je me retourne, regarde Tokyo paralysée dans les bras de Rio, je me dirige vers elle, la prend par le col et la plaque contre le mur.

"Pourquoi tu es revenue putain ! Tu viens de mettre en danger tout le monde ! Tu viens de condamner à mort l'un des nôtres ! " je lui crie à la figure avant que Berlin ne m'attrape par la taille pour que je la lâche et qu'il ne m'emmène au calme dans un bureau afin que je reprenne mes esprits.

Quand j'arrive dans le bureau de Berlin, celui-ci me fait m'asseoir sur une chaise et il se met en face de moi

"Souffle un coup" me dit-il gentiment
"Pleure si tu en as besoin. Je sais que tu as compris que Moscou allait mourir dans les prochaines heures"

"J'ai failli dans ma tâche de cheffe, j'avais promis de tous vous protéger et de mener à bien le plan de el profesor, et maintenant nous voilà à devoir dire au revoir à Moscou" j'annonce tristement

" Ce n'est pas de ta faute " répond Berlin

Je marque un temps de pause avant de lui répondre :

"C'est de la faute de Tokyo"

"Non, ce n'est de la faute de personne, si tu dois rejeter la faute sur quelqu'un, rejette la sur les policiers.
Tu utilises là un mécanisme de defense que tous les humains ont, c'est à dire trouver un coupable quand il arrive un événement qui nous fait mal. C'est comme si les humains avaient besoin de trouver un responsable aux événements qui leur ont fait mal pour pouvoir décharger leur haine et colère dessus. "

Berlin se lève et prends la trousse de secours ainsi que des compresses, avant de m'aider à enlever le haut de ma combinaison rouge et mon tee shirt afin de contenir le sang de ma plaie.

"Athènes, n'oublie pas que tu es la cheffe, mets tes sentiments de côté et fais ce qu'il te semble juste..."




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Hola a todos
Voici la première partie du chapitre
Je reprends du plaisir à écrire et cela fait du bien.
Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour la partie 2 !
Besos

Todos somos resistenciaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant