Chapitre 34 : Aucuns repères

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Chapitre 34:

À des moments dans la vie, il se passe quelque chose qui change le déroulement des évènements. Tu as envie de fuir la réalité, tu t'endors difficilement et quand tu te réveilles tu n'as plus aucuns repères...
Le destin fait bien les choses mais parfois on se demande comment tout a dévié, comment tu t'es retrouvé dans cet état.

J'ouvre les yeux, j'entends les machines qui fabriquent notre propres billets tournées à plein régime et surtout je sens une présence.

Berlin qui se trouvait à côté de moi, en train de me surveiller se lève et viens s'assoir à mes côtés, sur le canapé où j'étais allongée.

"Tu nous as fait peur tu sais, on croyait t'avoir perdu..."

"Honnêtement, moi aussi"

"La balle était proche de certains de tes organes vitaux, certains voulaient te faire sortir de la Fabrique pour aller à l'hôpital mais Denver et el profesor nous ont assuré que ton choix était de rester ici, mourir ici si il le fallait mais de ne pas aller en prison. Nous avons respecté ton choix."

"Merci... "

"Et je dois te dire qu'Oslow a été très violemment agressé par les otages avant leur fuite, Helsinki a donc décidé de l'endormir à jamais car son état ne pouvait plus s'améliorer"

La tristesse me gagne après cette annonce, c'est vrai que Oslow était quelqu'un de très discret avec lequel je n'ai pas pu beaucoup discuter mais il faisait parti de la bande, c'était notre coéquipier et je me sens responsable de sa mort, nous sommes tous responsable car nous avons tous baissé la garde

"Comment va Helsinki?"

"Il va bien pour une situation comme celle-ci." affirme Berlin

"Et c'est qui l'organisateur de cette fuite? Attends laisse moi réfléchir, Arturo?" Je dis ironiquement sachant déjà que c'était la bonne réponse

"Oui mais Denver et Helsinki ce sont occupés de son compte"

"Je vais te laisser tranquille et aller chercher Nairobi, elle voulait que je la tienne au courant de ton état de santé "

Il commence à s'éloigner pour sortir de la salle

"N'oublies pas d'appeler le profesor, il était super inquiet de ton état de santé, tu sais très bien que tu comptes tout particulièrement pour lui..." Me dit-il avant de partir de la salle pour chercher Nairobi

Après quelques minutes je vois Nairobi arriver dans la pièce avec un grand sourire, contente de me voir réveiller

"J'ai vu mes parents Nairobi, il y avait aussi mon meilleur ami !" Je lui raconte les larmes aux yeux avec un sourire que je n'avais plus eu depuis longtemps

Nairobi me questionne du regard, elle ne comprend pas ce que je veux dire, elle sait très bien qu'ils sont morts

"Ils m'ont convaincu de me battre et de rester avec vous, je devais finir ce braquage et plus particulièrement le réussir !" Je m'exclame

"On va le réussir et tes parents seront fiers de toi là où ils sont !" Me répond t-elle

"Berlin m'a dit que c'est toi qui m'a opéré, merci beaucoup de m'avoir sauvé"

"Cela ne dépendait pas de moins mais de ton envie de rester en vie.
Ta blessure va fragiliser la mobilité de ton bras gauche, c'est pour cela que je t'ai mis un bandage pour maintenir ton bras, mais en sortant il faudra que tu ailles voir un médecin car je crains que la mobilité de ton bras soit fragilisée à vie, que tu ne puisses plus faire autant de mouvements, je suis désolée..." M'avoue t-elle

"Je m'occuperai de cela en sortant, en attendant je peux toujours utiliser ma main gauche donc je peux toujours tirer avec mon M16 à deux mains, pour le reste je verrai en sortant" je décide

"Je suis tellement contente de te voir réveillée, tu m'as fait tellement peur quand tu t'es effondrée par terre, j'ai cru que je t'avais perdu à jamais; même Berlin a pour une fois laisser paraître des émotions, je crois qu'il tient beaucoup à toi même si il te ne le montre pas" me dit Nairobi

"Je vais aller chercher la trousse de secours pour refaire tes bandages, je vais en profiter pour apporter la bonne nouvelle de ton réveil aux autres et surtout à Denver qui été super inquiet!" Affirme t-elle avant de me laisser seule

Je profite donc de ce petit moment seule pour téléphoner à el Profesor

"Profesor?" Je demande quand j'entends qu'il a décroché

"Athènes ! Je suis si soulagée d'enfin t'entendre, je m'en voulais tellement, je t'ai vu morte par terre et je culpabilisais de t'avoir envoyé faire ce braquage" commence t-il à me dire

"Profesor" je le coupe
"Faire ce braquage a été une des meilleures décisions de ma vie, je savais que je risquais de mourir ou qu'il y aurait des dommages collatéraux et j'en assume les conséquences"

"Et tu n'as pas trop mal ?"

"Non ça va, je suis encore shootée à la morphine" je rigole

"Tant mieux, profites en tant que ça fait effet"

"Profesor quand je me suis écroulée par terre j'ai pensé à toi et je me suis dit que je ne t'avais jamais remercié de m'avoir sauvé de cette boucle infernale dans laquelle je m'étais mise après leur mort, avant que tu n'arrives je me droguais aux anti dépresseurs et j'avais prévu de me suicider mais tu es apparu à temps dans ma vie, tu as été, tu es et tu seras toujours mon ange gardien..." Je me confesse

"Athènes, je ne savais pas que tu voulais te suicider, je suis tellement désolée. Mais tu n'as pas à me remercier, tu m'as changé aussi et je suis très heureux de te savoir toujours à mes côtés !"

"Profesor, je n'ai plus aucun repère, je suis restée inconsciente combien de temps?" Je le questionne

"Plusieurs heures..."

Le problème quand on vient de vivre un truc vraiment merdique c'est qu'on perd tout sens de la réalité et qu'on finit sans plus aucuns repères...

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Bonjour à tous
Voilà vous avez enfin la réponse officielle : Athènes est vivante !
Je souhaite une bonne reprise des cours à tous
Bon courage et bonne semaine !
Besos a todos

Todos somos resistenciaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant