Todos somos resistencia

Chapitre 30 : le plan Valencia

Le plan Valencia...
El profesor nous avait demandé de lancer cette opération pour faire perdre du temps à la police sans qu'ils ne s'en rendent compte parce qu'on ne cesse de le répéter "le temps c'est de l'argent".
Pour ce plan il fallait faire croire que l'on a tué des otages pour cela il faut faire une fausse fusillade et des cris d'otages apeurés.

J'étais dans le hangar de stockage de la Fabrique en haut des escaliers pour contempler cette scène digne d'un Oscar.
Tokyo, Oslo et Berlin tiraient avec leur M16 contre des rouleaux de papiers pour faire croire que l'on voulait tuer des otages et Nairobi s'occupait de faire la cheffe d'orchestre en faisant crier les otages, elle prenait tellement son rôle à cœur que j'étais morte de rire, elle était tellement enjouée !
Après 1 ou 2 min sans que les tirs et les cris ne cessent tout s'arrête pour redevenir calme.

Le but du plan Valencia était que la police demande des preuves de vie. Le prof nous appela 10 min après pour nous dire de filmer de fausses preuves de vie, les otages devaient parler sur le fait qu'ils sont bien traités mais Rio a trafiqué les vidéos afin qu'elles ne puissent pas être jugées comme preuves suffisantes pour la police.

J'étais dans la salle de réunion avec Berlin, Rio et Tokyo en train de discuter quand le téléphone sonne, je décroche sachant que c'était el profesor.

"Tout va bien profesor ?" Je lui demande

"Très bien, les négociations se passent plus que bien, l'inspectora Murillo rentre dans 5min pour avoir des preuves de vie en direct" il me répond

"On fait comme tu nous avais expliqué, on fait défiler les otages 1 par 1 pour lui faire perdre le maximum de temps?" Je questionne pour être sûre

"Exactement!" Dit il avant que l'on raccroche

"L'inspectora Murillo arrive pour les preuves de vie" j'annonce à mes 3 coéquipiers présents avec moi

"Tokyo et Rio avec moi, on ne portera pas de masques car la police a découvert nos identités. Athènes prend toi une petite pause et rejoins nous plus tard." Explique Berlin avant que tout le monde ne parte

Je me décide à descendre dans un des bureaux que je me suis appropriée, je m'allonge sur le canapé qui se trouve dans la pièce. Je trouve vite le sommeil.
Après 1h de repos je me lève et me dirige vers le hall pour saluer l'inspectora et m'assurer que la preuve de vie se passe bien pour le moment. Je mets mon masque de Dalì et descends les escaliers. Je m'approche de Mme Murillo et de Berlin qui sont assis.

"Athènes que tu es polie tu viens saluer notre invitée ! Viens te joindre à nous, il ne reste que 1 otage." S'exclame t-il

"Enchanté Inspectora, je suis Athènes comme vous avez pu le deviner" je lui dis avant que l'on ne se serre la main en guise de fausse politesse et que je m'assois à côté de Berlin

La dernière otage est Monica, l'inspectrice lui pose pas mal de questions. Bien sûr Denver lui avait demandé avant de ne surtout pas parler du fait qu'elle a eu une balle dans la cuisse. Une fois Monica partie, Murillo se lève pour partir.

"Pourquoi êtes vous si pressée?" Questionne Berlin à Raquel

"Je ne sais pas, mais je pense que le temps vous est compté aussi"

"Berlin qu'est ce qu'elle raconte ?" Je lui demande

"Quoi, vous n'êtes pas au courant qu'il a une grave maladie et qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre ?!" Dit elle cherchant à nous diviser

Cette annonce a comme l'effet d'une bombe, je comprends que je vais perdre Berlin, celui qui m'avait tant appris et qui m'avait tant aidé ces derniers mois, j'allais le perdre comme j'ai perdu mes parents et mon meilleur ami. Je sais pertinemment que je ne suis pas prête, je ne peux pas faire mon deuil d'une quatrième personne.
Pourquoi ne m'a t-il rien dit, il savait pourtant très bien que moi aussi je suis malade...

Déstabilisée, je pars du hall pour me réfugier seule dans les toilettes afin de digérer l'info. Je plaque mon dos contre le mur et laisse mon corps glisser le long de celui ci pour finir assise.
Je comprends rapidement que j'ai peur qu'il meurt mais que je suis surtout effrayée par les conséquences que cela aura sur moi.

La porte en face de moi s'ouvre et je vois Tokyo qui vient s'assoir à côté de moi. Elle sait très bien que je suis proche de Berlin et que cette annonce m'a fait très mal. Elle me regarde et prend juste ma main en signe de compassion. J'apprécie son geste, elle essaye de me rassurer et de me faire savoir quelle sera présente pour moi.
Après un long moment elle part sans que nous ayons échangé un mot, le language corporel a parlé.
Quand elle ouvre la porte j'aperçois le chef attendre devant la porte que Tokyo me laisse seule. Il rentre dans la pièce et il m'aide à me relever.

"Pourquoi tu ne me l'avais pas dit ?"

"Je n'avais pas envie que l'on voit en moi juste une personne malade qui va mourir dans quelques mois, je voulais que tu connaisses ma vraie personne, que tu saches qui est Andres de Fonollosa et pas qui est Andres de Fonollosa malade." Il m'explique

"J'imagine que le prof était au courant?"

Il hoche la tête positivement

"Tu sais on meurt tous un jour seulement certains meurts plus tôt car ils n'ont pas de chance, ils sont tombés malades."

"Je n'ai pas envie de perdre quelqu'un d'autre dans ma vie"

"Athènes, je serai toujours avec toi, ne l'oublie pas..."

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Hola a todos
Trop contente d'atteindre les 30 chapitres surtout en sachant que les 2000k ont été dépassé, donc juste un énorme merci à vous, c'est grâce à vous que cette histoire vie!
Je vous dis à la prochaine
Besos