Chapitre 41 : Situation délicate

162 2 0
                                    

Situation délicate...

Pendant que j'étais en train de creuser le tunnel qui nous servira à nous évader, Nairobi avait conclu avec El Profesor de libérer 11 otages ainsi que faire rentrer une journaliste dans la Fabrique pour faire une interview et montrer la mort tragique de notre compagnon Oslo.

Contre toute attente Berlin c'était occupé de faire l'interview étant donné que la police connait son visage.

Après plusieurs heures à creuser, mon ami Moscou était venu prendre la relève.
J'étais dans la salle de repos en train de manger un sandwich et de prendre mon médicament quand le téléphone sonne, je décroche.

"Athènes, c'est toi ?" Me demande le prof

"Affirmatif"

"Je veux que tu dises à Rio que j'ai trouvé un plan pour faire évader Tokyo"

"C'est vrai, tu vas réussir à la libérer ?"

"Oui, j'ai un plan. Maintenant, il va falloir que pour finir ce braquage vous ne fassiez plus qu'un"

"Compte sur moi Profesor, je m'en charge. Mais n'oublie pas que tromper l'inspectora Murillo n'est pas si simple que ça"

"Ne t'inquiète pas, passe moi Berlin, s'il te plaît"

J'appelle Berlin en parlant fort sachant qu'il ne devait pas être très loin. Il arrive et je lui tends le téléphone qu'il prend.

Je marche dans la Fabrique et me dirige vers la réserve pour faire un contrôle et être sûre que tout est normal.
En avançant, j'aperçois un trou dans un mur qui communique vers l'extérieur et j'observe un bout de papier tombé par terre, je le prends et lis :

"Cher braqueur au nom de ville,
Je ne sais pas qui lira ce mot, Nairobi, Berlin ou d'autres encore inconnus. Cependant, j'aimerai que cet échange reste en secret, nous interviendrons dans la Fabrique d'ici quelques heures, il y aura sans doute des morts, des blessés et des braqueurs en prison. Si vous voulez éviter les morts et les blessés, rendez vous et dites nous le plan ainsi que le nom des braqueurs.
Vous avez 2h pour vous rendre."

Signé Inspectora Murillo.

"Les connards" je dis à voix haute

Déterminée, je range le papier dans ma poche, et pars dans la salle de repos avant d'appeller la tente de la police dehors.

"Profesor ?" Demande une voix féminine que je reconnais être celle de Raquel Murillo

"Non, Athènes"

"Tiens, un autre nom de ville" répond t-elle ironiquement

"Vous savez très bien que je ne vais pas trahir mes coéquipiers"

"Oui je le sais, mais contre une peine de prison réduite à 2 ans et de l'argent en plus, je pense que c'est une offre qui peut faire réfléchir."

"Je ne vous crois pas, vous dites cela pour essayer de m'avoir mais jamais un juge accorderait cela" je lui explique avec un ton presque arrogant

"On trouve toujours des arrangements dans une situation aussi délicate"

Soudain Denver rentre en courant dans la salle.

"Athènes, suis moi, on a un problème" me dit-il

Je lui fais un signe de main pour lui montrer que je suis au téléphone

"C'est Emilia" m'informe t-il pour me convaincre de raccrocher

"Inspectora laissez moi 30 min pour réfléchir à votre proposition"

"C'est accordé" conclu t-elle avant de raccrocher

Je rejoins Denver et nous commençons à courir

"Pourquoi tu étais au téléphone avec la police ?"

"Je te raconterai plus tard Denver, c'est pas le moment. Que se passe t-il avec Emilia ?"

"Elle a des contractions, elle va bientôt accoucher" affirme t-il

Nous arrivons dans le hall et je la vois allongée par terre en pleine souffrance. Helsinki, Moscou, Berlin et Nairobi sont là. Je m'accroupis à côté d'elle et lui prends la main.

"Emilia, respire lentement, je suis avec toi, tout va bien se passer"

"Je ne veux pas accoucher ici, j'ai besoin de mon mari." Dit elle en pleurant

J'enlève mon M-16 dans le dos et mon pistolet accroché sur ma cuisse et les pose à côté.

"Helsinki va chercher son téléphone personnel et appelle son mari pour lui dire de venir à la Maison de la monnaie.
Berlin appelle el Profesor et si il ne répond pas, appelle directement la tente de la police et demande leur une ambulance prête à partir à l'hôpital sur le champ !
Moscou occupe toi des otages.
Denver et Nairobi vous restez avec moi !" J'ordonne

Après 10 longues minutes, Berlin revient vers nous.

"J'ai négocié avec Murillo, une ambulance et des médecins sont dehors, ils l'attendent." Annonce t-il

Denver et Berlin m'aident à la mettre sur une table à roulette pour la transporter à l'extérieur.
Nairobi va ouvrir les portes pendant que je remets mon pistolet et mon M-16 sur moi.
Je pousse la table après avoir mis mon masque de Dali et la capuche.

Avant de sortir je m'adresse une dernière fois à cette otage qui m'a tant marquée :

"Merci, tu m'as appris beaucoup de choses et tu m'as énormément touchée. Maintenant va mettre ce petit au monde et que Stavenger soit le symbole de ce que nous défendons !" Je m'exclame

"Merci à vous tous, grâce à vous les choses vont changer, la Resistencia sera toujours là !"

Après ces belles paroles, je sors de la maison de la monnaie, couverte par Denver et Berlin à l'intérieur.
Je vois un médecin ainsi que Murillo arriver vers nous.

Je sors par réflexe mon pistolet et le pointe vers les 2 personnes.

"Du calme, on est là pour venir la récupérer" essaye de m'apaiser l'inspectrice

"Dépêchez vous de l'emmener, le travail a déjà bien commencé " je lui dis avant de baisser mon arme

Je partage un dernier clin avec Emilia avant que le médecin la mette sur un lit et la charge dans l'ambulance avant que celle ci ne parte sous mes yeux.

"D'ailleurs, j'ai réfléchi à votre proposition et c'est un non catégorique. Vous pouvez intervenir, nous serons prêts !" Je dis à Raquel qui était toujours là avant de rentrer dans la banque.

À peine suis-je rentrer que Berlin vient me voir et me montre un papier, je le reconnais directement, c'est celui de la police. Je comprends qu'il est tombé de ma poche et que Berlin l'a lu.

"Je crois que nous devons avoir une discussion" affirme t-il

Et c'est à cet instant que j'ai compris que j'étais dans une situation délicate...

###
Holà a todos
Voici le chapitre 41
N'hésitez pas à voter et commenter !
Besos






Todos somos resistenciaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant