Chapitre 20 : Notre première Victoire

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Je descendais les marches pour rejoindre Oslo, Denver et Rio qui étaient en train de surveiller les otages. Je devais rejoindre Berlin, Helsinki et Nairobi au quai de chargement où allait essayer de rentrer la police. Je me mets devant les otages pour m'adresser à eux.

"Chers otages, je vais avoir besoin de votre aide, je vais choisir 6 personnes qui viendront avec moi ainsi que mon collège Denver pour nous aider dans une mission. Je vous assure qu'il n'y aura aucune goutte de sang versé et que vous serez en securité avec moi comme je vous l'ai promis dernièrement." Je leur annonce

Je m'approche du premier rang des otages. Je pointe du doigt 6 personnes différentes qui me paraissent bien, je pense qu'ils feront l'affaire.

"Les 6 personnes que j'ai montré du doigt suivaient moi.
Vamos Rapido !" Je finis par leur dire en les encourageant pour marcher vite, le temps nous était compté avant l'arrivée de la police

Je fais le chemin devant, les otages sont en file indienne derrière moi et Denver ferme la marche en pointant son arme sur eux.

Quand nous arrivons au quai de chargement, Nairobi distribue des masques de Dalì comme les nôtres aux otages.

"Vous allez mettre les masques que je vous ai distribué ainsi que votre capuche. Je vais vous donner une arme comme la nôtre, bien sur elle est fausse. Vous allez être comme nous, pour ne pas que la police puisse différencier les braqueurs des otages" leur explique Nairobi

"Allez en place!" Je dis fortement

Nous nous plaçons devant une porte où ils sont censés tenter quelque chose, d'après el profesor ils vont creuser un petit trou et introduire une petite caméra pour savoir si le champ est libre.

Helsinki se place derrière la mitraillette Browing avec à ses côtés Berlin, que je reconnais parfaitement malgré le masque et la capuche.

Nous nous mettons devant la mitraillette sans cacher la visibilité de celle ci avec Nairobi, Denver et les otages.
À peine nous nous sommes placés, nous entendons la police creusé un trou et quelques secondes après ils introduisent une caméra.
Les otages ainsi que mes collègues pointant tous nos armes sur la caméra, nous nous décalons pour qu'ils puissent bien voir la mitraillette de Helsinki et les bombes dans les mains de Berlin. Pas longtemps après la caméra de la police introduite s'enlève. Je réalise que nous avons gagné cette première bataille, la police n'interviendra pas, nous les avons dissuadés.

"Notre première victoire !" S'exclame fort Nairobi enthousiaste

Je tape dans la main de Denver contente que cette partie du plan de soit passée à merveille.

Rio arrive vers nous.

"Alisson Parker a passé l'appel à la police et leur annoncer que nous étions tous habillés pareil comme l'avait demandé le prof. Ils ont renoncé quand ils ont vu avec la caméra que c'était vrai.
C'est une belle victoire !" Nous raconte Rio

Nous lui faisons tous un clin d'oeil content.

Une demi heure après, je garde les otages seule, Nairobi arrive avec Tokyo pour prendre les otages dont elle a besoin pour la fabrication de nos propres billets.
Quelques minutes après Oslo et Rio arrivent pour prendre la relève, je profite de cette pause pour aller voir le travail de Nairobi.

Quand j'arrive je vois Nairobi courir de partout, crier sa joie, sourire de pleine dent. Elle est complètement folle je me dis intérieurement, mais sa joie est tellement communicative !

Malgré la fatigue car la nuit était là depuis bien longtemps, je sentais que j'avais de l'énergie et de la joie!
"C'est quand même fou ce qui m'arrive!" Je me disais intérieurement
"À 18 ans faire un braquage de cette envergure, c'est irréaliste, on me l'aurait dit il y a quelques années, jamais je ne l'aurai cru"

Après être resté un moment à contempler les machines fabriquer nos billets, je remontai vers les coffres forts et plus particulièrement vers les bureaux, je rentra dans un de ceux là que je mettais attribué et je m'allongais sur le canapé qu'il y avait à côté du lit, j'avais déjà pris 30 min dans ma pause, il me restait 1h30 pour dormir un peu avant de retourner travailler.

Je me réveille, je regarde ma montre, j'ai dormi une heure, le soleil doit d'être levé, je pars du bureau et me dirige à la salle de réunion.
Quand j'arrive Berlin est en train de boire un café.

"Ah ma chère Athènes ! J'espère que cette petite sieste t'a fait du bien, cependant nous avons du travail, tu vas venir avec moi, il est temps que Monica Gaztambide fasse un petit discours à la police" me dit il en riant légèrement comme à son habitude

"Prends ton masque et c'est parti, que la fête commence !" Je lui dis en riant

Nous descendons dans le hall et Berlin s'occupe de réveiller mademoiselle Gaztambide encore endormie. Il lui explique qu'elle va devoir sortir dehors avec nous et lire un texte que nous avons écrit à la police avec un microphone.

Je vais vers la porte et l'ouvre grace au bouton rouge, Berlin arrive avec la secrétaire, je lui donne son masque de Dali et nous mettons avec mon collègue, notre masque et notre capuche également.

Une fois la porte complètement ouverte nous sortons, Berlin a posé son M16 à l'intérieur mais moi je garde le mien qui est accroché dans mon dos ainsi que mon pistolet accroché sur ma cuisse droite.

Monica se met à côté de nous deux, Berlin lui tend le microphone après lui avoir rendu le papier avec le mot qu'elle devait lire.

"Je suis vraiment désolée mais c'est obligé" je lui chuchote en lui pointant mon pistolet dessus discrètement afin que la police ne puisse pas voir
"Enlève ton masque, la police doit voir ton visage"

Elle enlève son masque et commence à parler dans le microphone à l'adresse des policiers.

"S'il vous plaît ne tirez pas. Je suis Monica Gaztambide, je viens lire un communiqué au nom des braqueurs. Nous sommes 67 otages tous en parfaite santé et bien traités. Aucune victime, nous sommes tous habillés ainsi et il est impossible de nous distinguer des braqueurs. Alors, toute tentative d'attaque pourrait coûter la vie à des innocents."

"Vous avez été parfaite mademoiselle Gaztambide." Lui dis Berlin

"Maintenant rentrons avant qu'ils nous tirents dessus, ils ont très bien compris qu'avec Berlin nous sommes des braqueurs" j'explique

Nous rentrons dans la banque.

La seule pensée qui me viens est qu'avec ce petit discours nous avons encore gagné du temps dans cette folle course contre la montre...

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Holà a todos
J'espère comme d'habitude que le chapitre vous aura plus.
J'arrive pas à croire que l'on est déjà au chapitre 20 et que l'on a fait déjà plus de 1250 vues, c'est dingue!
À la semaine prochaine
Besos a todos






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