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Chapitre 24 : le dévouement d'un père

Après avoir attendu quelques minutes afin que l'anesthésie fasse effet, je commence par désinfecter la plaie pour éviter une infection dans les prochaines heures. Je prends mon temps pour vraiment bien faire les choses, si nous pouvons éviter avec Denver d'opérer Monica en urgence car la plaie s'est infectée et qu'il faut retirer la balle, cela serait mieux.
Soudain j'entends un bruit, quelqu'un s'approche dans le couloir. Je fais un signe de la main à Monica lui signifiant de ne pas faire de bruit et je me lève en prenant mon M16 que j'avais laissé à côté de la porte pour ne pas qu'il me gène pendant l'opération. Je me mets devant la porte et j'attends en pointant mon arme. La porte se deverouille, je pointe mon arme sur la personne, jusqu'à que je reconnaisse que c'est Denver.

"Tranquilla..." Il me dit

"J'avais peur que cela soit un autre membre du groupe, on aurait pu avoir des ennuis" je lui réponds

"J'ai apporté des coussins pour que cela soit plus confortable pour toi" dit Denver à Monica

"Merci" elle lui répond

Je me rassois et me remets au travail. Je prends une pince et un fil et je commence à fermer la plaie, après une quinzaine de minutes je termine la suture.

"Denver passe moi le bandage qu'il y a dans la trousse de secours s'il te plaît " je demande

Il me passe le bandage et je m'occupe d'entourer sa cuisse avec ce bandage afin de protéger la plaie.

"Voilà j'ai terminé, il faudra qu'on enlève la balle de ta cuisse, mais là n'était pas l'urgence pour le moment, il fallait arrêter l'hémorragie."

"Merci beaucoup, vraiment" me remercie Monica

"Je vous laisse, je vais m'occuper des otages, je leur dois des explications" je finis par leur dire avant de sortir de la chambre forte

Je remonte dans le hall où se trouve les otages surveillaient par Rio et Oslo.
Rio s'avance directement vers moi.

"Les otages m'ont demandé pourquoi il y a eu des tirs" il me chuchote

"T'inquiète pas je m'en occupe. Vas voir si Moscou va mieux, je pense que personne n'est avec lui en ce moment même" je lui réponds en murmurant

Je me mets en hauteur sur les escaliers afin que tout le monde me voit.

"J'aimerai clarifier les choses, les 2 tirs que vous avez entendu n'ont blessé personnes, c'étaient des tirs dissuasifs afin d'éviter une intervention de la police.
Ici, j'assure votre sécurité, toutes décisions prises sont pour le bien commun, vous devez avoir confiance en nous car la confiance, le respect et la sécurité sont la clef d'un braquage réussi." J'explique aux otages

J'entends quelqu'un applaudir légèrement derrière moi, je me retourne et vois Berlin.

"Bravo je n'aurai pas fait mieux!" Il me dit à voix basse afin que seule moi puisse l'entendre

"Après cette clarification des évènements, vous allez par groupe de 3 pouvoir aller aux toilettes accompagné par mon collègue Oslo. En passant vous jeterez à la poubelle vos gobelets utilisés ce midi.
Oslo prends les 3 premiers" dit Berlin à voix haute avant de partir vers la partie Fabrique de billets où Nairobi travaille sans relâche

30 min après, tout le monde a pu aller aux toilettes et le calme règne dans le hall, je peux même entendre les impressions de nos billets.
Je vois Denver arriver et s'assoir à côté de moi après être passé devant Helsinki qui surveille les otages également.

"Monica commence à avoir vraiment mal, je voulais lui donner des médicaments mais le problème c'est qu'elle est enceinte, je ne peux rien lui donner." Il me dit à l'oreille

"J'avais pas penser à ça, merde !"

Quand soudain nous voyons Moscou arriver suivi par Helsinki, le père de Denver se dirige vers la sortie, je ne prends pas longtemps à comprendre ce qu'il veut faire: il veut se livrer à la police et dire que c'est lui qui a tué Monica Gaztambide.

Nous nous levons avec Denver et courons vers lui qui a déjà appuyé sur le bouton pour ouvrir la porte principale, avant que Moscou n'est eu le temps d'arriver à la porte Denver le plaque par terre. Je mets mon masque de Dalì, ma capuche et prends mon M16 en main et je vais dehors pour couvrir le père et le fils qui peuvent être visés par la police.

"Helsinki ferme la porte !" Je crie voulant vite rentrer à l'intérieur et que tout le monde soit hors de portée des tirs des policiers

Je vois que des tireurs d'élites me vise mais je reste pour protéger mes coéquipiers. Berlin arrive vers moi avec son pistolet en main visant la police.

"Il faut qu'on rentre la porte se ferme!" Me dit-il préoccupé par la situation délicate dans laquelle je m'étais mise pour protéger mes coéquipiers

Après une longue hésitation je rentre grâce à Berlin qui me couvre, il arrive à rentrer quelques secondes avant que la porte ne se ferme.
Denver et Moscou sont toujours au sol, le fils chuchote quelque chose à l'oreille de son père.

Nairobi et Tokyo arrivent et vont voir les principaux intéressés par les évènements.
Berlin me fait un signe de le suivre, nous allons dans son bureau. Il s'assoit et m'y invite également.

"Il me semble que tu avais promis à el Profesor de ne pas prendre de risques inutiles" commence Berlin

"La porte était ouverte, j'ai vu les lasers des armes de la police viser Denver, je suis donc sortie pour les couvrir en attendant que la porte ne se ferme. Tout ce que j'ai fait est assurer la sécurité de mes coéquipiers, je me devais de le faire." Je le coupe

"J'ai confiance en toi et le Profesor aussi, mais essaye de ne plus t'exposer seule aux tirs ennemis, surtout quand ce n'est pas prévu dans le plan."

"Je vais essayer" je lui réponds en rigolant légèrement

Je sors de la pièce et repense à ce qu'il s'est passé, je sais que c'était dangereux, que je pouvais à tout moment me faire tuer, mais je pense qu'au fond de moi j'avais besoin de me retrouver seule face à la police, faire face à mon passé...

En retournant dans le hall je croise Moscou dans un couloir.

"Moscou tu n'imagines pas comment tu nous as fait peur. Ne fais plus jamais ça s'il te plaît, on ne peut pas perdre quelqu'un !"

"Je voulais sortir, je devais le faire"

"Je sais pourquoi tu as voulu faire cela, tu voulais te livrer et dire que t'as tué Monica à la place de Denver.
Pas tous les pères feraient ça, tu es un exemple !" Je finis par lui dire avant qu'il ne parte rejoindre son fils pour avoir une discussion

Il n'y a rien de plus symbolique que le dévouement d'un père...

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Hola amigos!
Voici le chapitre 24, j'espère qu'il vous plaira.
Dites moi dans les commentaires si vous voulez que je développe certaines relations.
À la semaine prochaine !
Besos