Todos somos resistencia

Chapitre 47 : Le calme avant la tempête

Notre plan d'évasion avançait, Moscou creusait le tunnel sans relâche pendant que je l'aidais, difficilement du fait de ma blessure par balle qui était douloureuse, en débarrassant les gravas. Après plusieurs heures sans relâche, nous nous accordions une pause, mon deuxième père allait se faire une sieste et moi j'essayais de contacter le profesor par téléphone, en vain, cela m'inquiétait mais je ne devais pas le montrer à mes coéquipiers car je suis la cheffe dans cette banque, je dois montrer l'exemple.

Je me décidais donc à rester dans le hall à surveiller les otages avec Berlin, faire régner l'ordre et remettre en place la peur du début du braquage dans leurs esprits. On les surveillait comme un délinquant mondialement recherché que l'on venait de capturer.
Helsinki et Rio avaient placé des faux explosifs sur Arturo pour le sanctionner de sa tentative de fuite, Rio s'occupait de lui faire peur en faisant semblant d'activer la bombe grâce à une mallette, ce qui nous faisait bien rire tous les 2.

" Arturo arrête de parler sinon tu vas exploser ! " Lui disait Rio

" Fais attention Arturito, si tu transpires tu explosera sans même que Rio ait besoin d'appuyer sur le bouton " je le menaçais en riant très fort avec Rio après avoir mit Arturo en dessous d'un puits de lumière en plein soleil

Ces moments un peu plus légers nous faisaient du bien avec Rio car les derniers jours n'ont pas été très cordiaux, il était du côté de Tokyo quand elle a joué à la roulette de russe avec Berlin, il s'est retiré du groupe après la livraison de son amour à la police et il a fini par nous a trahir en livrant notre plan d'évasion aux otages. Mais il était revenu de notre côté et c'était le plus important actuellement, nous avions besoin de lui et que tout le monde soit solidaire.

La Maison de la monnaie avait retrouvé son calme, nous avions repris le contrôle.
Cependant, nous assistions au calme avant la tempête...