Chapitre 33 : Inferno o cielo

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infierno o cielo...
Je suis dans un long couloir obscure qui semble ne jamais s'arrêter, je continue mon chemin en me demandant où je suis, cet endroit ne m'est pas familier. Après un long moment à marcher je me trouve devant une intersection, à droite je distingue un lieu très lumineux et fascinant et à gauche j'observe l'entrée d'un endroit très sombre et attrayant.
Je me décide de me diriger vers la gauche car la lumière m'a toujours guidé pendant toutes les épreuves de ma vie. J'entre et découvre un endroit sans fin, uniquement blanc, au loin j'aperçois une table avec 3 personnes autour, je m'approche de celle-ci.

"Assis toi" me dit une femme assise à cette table

"Maman..." Je réponds les larmes aux yeux

Je m'assois et observe que les 3 personnes qui m'ont quitté sont toutes autour de cette table, comme si ils m'attendaient tranquillement ici au calme depuis qu'ils sont morts. Mon père que je connaissais peu expressif me sourit comme il ne l'a jamais fait, ma mère m'analyse et m'observe finement pour remarquer comment j'ai changé depuis qu'elle est partie, mon meilleur ami me fixe en souriant comme si rien n'avait changé

"Quel est cet endroit?" Je leur demande

"Tu le sauras bien assez tôt" me répond mon père avec un air mystérieux

Voyant que je n'aurai pas ma réponse, je finis de sécher les larmes qui avaient coulé et en profite pour dire ce que j'ai sur le cœur depuis tant d'années

"Amigo, je suis vraiment désolée, c'est de ma faute si tu es mort, je n'aurai jamais dû te proposer de faire ce braquage, je savais que c'était complètement fou de braquer la plus grande banque de Barcelone. Je m'en veux tellement, tu me connais j'étais tellement déterminée, je voulais être pilote de ligne mais je n'avais pas l'argent et toi tu m'as suivi car tu avais aussi de grandes ambitions.
Quand on est sorti et que tu t'es pris une première balle dans le bras je savais que tu allais continuer à courir malgré la douleur mais la deuxième balle que tu t'es prise dans la tête, tu t'es effondré par terre sans vie. C'est à ce moment là que j'ai compris que l'ambition et la détermination m'ont coûté ta vie, tu étais mon âme sœur en amitié, j'aurai tellement voulu prendre ta place, tu méritais mieux, beaucoup mieux." Je m'adresse à mon meilleur ami

"Jamais je ne t'en voudrais, ce braquage je voulais le faire aussi et qu'on les réussit est ma plus grande fierté, peut être que j'y est laissé la vie mais si je pouvais, je le referais.
Arrête de t'en vouloir et profite de ta vie, tu as tant de choses à vivre, tant de rêves à réaliser.
Je t'aime et je serai toujours avec toi..." Dit il avant qu'il se lève et que l'on se prenne dans les bras

Nous repartons tout les deux à notre place, j'observe cet endroit si simple mais à la fois si perturbant, je sais que je ne suis jamais venu ici cependant j'ai l'impression d'en avoir déjà entendu parler.

"Papa, maman je sais que vous n'êtes pas fiers de moi, c'est vrai que chaques parents voudraient que leur enfant soit dans la norme, qu'il fasse des trucs légaux et qu'il fasse de longues études. Je dois vous avoir déçu, voir que votre fille fait des braquages pour subvenir à ses besoins et réaliser son rêve doit vous paraître fou et je sais que vous n'êtes pas content de ce que je suis devenue. Mais vous savez depuis quelques mois, grace à ce braquage dans la maison royale, je me suis trouvée une famille, une famille un peu particulière je le reconnais mais on se ressemble tous, malgré nos chemins différents, ils m'ont aidé à me relever. J'ai trouvé un frère et une soeur de coeur, Denver et Nairobi et j'ai même trouvé l'amour même si je sais que c'est un amour impossible..." Je me confesse

"Ma fille tu n'imagines pas comme ta mère et moi sommes fiers de toi, tu as su prendre ta vie en main malgré notre décès et tout faire pour réaliser tes rêves comme je te l'avais tant dit quand j'étais encore là. Cependant tu m'as fait comprendre que tu ne fais pas de simples braquages, tu te révoltes avec tes camarades pour dénoncer le système et essayer de le changer, et pour cela je ne peux pas être plus fier!" M'explique mon père

"los Dalí son la resistencia !" Je m'exclame

"N'oublie jamais cela ma fille : "Siempre estaremos orgullosos de ti". "me dit ma mère

Un grand calme empare la table, je sourie aux trois personnes devant moi comme si je savais que ce moment n'était qu'éphémère

"Est ce que je pourrais savoir où l'on se trouve finalement ?" Je questionne une nouvelle fois

"Un endroit où la vie n'existe plus, c'est le dernier chemin possible..." Explique mon père

Il marque un temps de pause

"Le paradis..." Finit par dévoiler mon meilleur ami

"Le paradis ?" Je demande étonnée

"Oui, tu as pu choisir entre deux endroits, un lieu sombre et un lieu lumineux" dit ma mère

"Le paradis ou l'enfer" je comprends

"Certaines personnes ne peuvent pas choisir, ce long couloir les emmènent directement en enfer, par chance nous avons accéder au paradis, ici règne la sérénité" explique la femme la plus importante de ma vie

"Cela signifie donc que je suis morte?" Je leur demande

"Non, tu as encore assez de force pour te battre, tu vas partir et finir ce que tu as commencé avec tes coéquipiers, réaliser tes rêves ; et un jour, dans longtemps on se retrouvera pour l'éternité..." S'exprime ma mère

"Je n'ai pas envie de vous quitter, chaque jour, chaque minute, chaque battement de coeur est compliqué sans vous à mes côtés " je dévoile avec des larmes dévalant mon visage

"On sera toujours à tes côtés" confie mon ami

Mes parents m'aident à me relever et m'emmene là où je suis rentrée, ils me laissent aller vers mon meilleur ami qui m'attend devant le couloir.

"Vas y et n'oublie pas ne pense pas au passé, concentre toi sur le futur. Maintenant pars, je serai toujours là à ton retour..." Me chuchote mon ami

Je commence à partir dans le couloir infini

"Ne te retourne pas, le passé est derrière toi..."

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Hola a todos
Très contente de chapitre très touchant pour Athènes.
J'ai beaucoup aimé l'écrire et réfléchir au comment je pouvais parler de sujets si sensibles comme la mort, le paradis et l'enfer
J'espère que mon interprétation de la mort vous aura plus!
En attendant je vais passer mon code mercredi, j'espère de tout coeur l'avoir !
À la semaine prochaine pour la suite
Besos

Todos somos resistenciaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant