In the end, we will remember not the words of our enemies, but the silences of our friends.
À la fin, nous nous souviendrons non pas des paroles de nos ennemis, mais des silences de nos amis.
— Ça t'arrive souvent de décrocher à ton téléphone ? J'ai passé la journée à t'appeler sans succès.
— Oh je t'en prie Hunter, j'ai eu une journée de merde n'en rajoute pas. Et je n'ai pas pu décrocher à tes appels parce que mon tactile est gâté.
Je le traverse et entre m'affaler sur le canapé. Je n'ai pas envie de rentrer chez Shasha cette nuit et le seul dans cette ville de merde qui ne veut pas me tuer c'est Hunter.
— Je t'en prie, fais comme chez toi.
— Comme d'habitude mon Titi d'amour.
— Hunter tu as des œufs ? Demande une voix derrière moi.
Je me retourne pour voir de qui provient cette voix et je reste stoïque en voyant Peyton BOOK, la même garce avec qui il a dormi hier soir. Elle ne semble pas surprise de me voir puisse qu'elle vient vers moi et s'assoit sur le canapé en face du mien, un sourire diabolique au coin des lèvres.
— Elia, je vois que tu es toujours en vie et en parfaite santé. Enfin, santé physique parce que ta santé mentale est détériorée depuis.
— Tu demandes des oeufs alors que tu ne sais même pas faire chauffer de l'eau ? De qui tu te moques sérieusement ? Hunter, je peux savoir ce qu'elle fait encore là ?
— Tu n'as pas à lui demander quoi que ce soit je peux très bien répondre à ta question.
— Si j'avais envie de t'écouter je t'aurai demandé directement, tu ne crois pas ?
Je ne saurai contenir mon agacement tant être dans la même pièce que cette garce m'énerve.
— Elia, je peux te parler une seconde seul à seul ? me demande Hunter d'un ton calme.
— Non, pourquoi parler seul à seul Titi ? Allons-y franco. On va passer aux confessions Peyton et moi et dire ce pourquoi les autres nous déteste. Moi on me déteste parce que je suis franche et ne mâche pas mes mots, Peyton on la déteste parce qu'elle passe toute sa vie à faire la pute.
Elle se lève en trombe de son siège et réplique au bord de l'agacement :
— Comment ose-tu me parler comme ça !
— Elia arrête ça !
Cette fois-ci Hunter lui aussi est énervé. Il ne semble pas aimer le fait que j'insulte « la petite Peyton. » Mais bien sûr je m'enfou parce que tout ce que je fais c'est pour son bien. Pour qu'il ne souffre pas, pour qu'on ne se serve pas de lui. Parce que « trop bon trop con » ça a toujours été une évidence.
— Tu veux vraiment savoir pourquoi cette garce de Peyton est restée avec toi ? Uniquement parce que je lui ai fais croire que tu as beaucoup d'argent, comme elle. Autrement elle t'aurait prit de haut et n'aurait jamais osé tenter quoi que ce soit.
— Tu n'es pas riche ? demande t-elle surprise.
Je me délecte de la voir ainsi se décomposer, je prends plaisir à sa chute comme elle a tant fait avec moi. Je vais l'écraser avec ma paire de talons et regarder les miettes s'éparpiller en l'air.
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Ma secrétaire, cette détraquée
RomanceÉlisabeth POTIN est une peste manipulatrice et égoïste, à elle seule elle cumule un nombre incalculable de défauts. Impulsive, rebelle, désordonnée, de mauvaise foi, perfide, et mythomane à plein temps. Mais elle est encore plus, une championne en c...