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The only limit to our fulfillment tomorrow will be our doubts today.

La seule limite à notre épanouissement de demain sera nos doutes d'aujourd'hui.

— Tu as tout mangé ? C'est ce que j'appelle un appétit de loup.

Je tape mon ventre visiblement rassasiée, et lui demande unpeu honteuse :

— Tu en voulais aussi ?

Je lui pose la question comme si ça m'intéresse vraiment mais je prie intérieurement qu'elle dise non.

— Non ne t'en fais pas, je vais aller me chercher à manger et demander par la même occasion si ta robe a séché.

— Merci.

— Tu peux prendre ton bain dans ma douche avant de partir, tu n'es quand même pas une voleuse pour te presser autant.

Je me contente d'hocher la tête avant qu'elle ne prenne la porte. Aussi vite, je me dirige sur le côté de sa chambre au fond où il y'a une porte, l'ouvre et voit une grande baignoire et une douche magnifique. Tout est tellement luxueux chez eux que ça ne fait que m'étonner. Il est clair que Leisha est riche, mais sa maison n'est pas aussi démesurée que celle-ci.

— Enfin unpeu de paix.

J'entre à l'intérieur et referme la porte derrière moi. Je retire ma robe et mes sous-vêtements, et entre dans la baignoire dont l'eau avait déjà été mise. Elle est pleine de bulles et dégage une telle bonne odeur. Je ferme les yeux et me relaxe l'espace d'une seconde : fait du bien de manger une aussi bonne nourriture et de prendre un aussi bon bain. Moi qui d'habitude n'aime pas me laver je suis aux anges avec autant de bonnes choses, je me laisse donc porter par le moment et profite de cette sensation en fermant les yeux.

— Enfin je te trouve.

Je les réouvre aussi vite que je les ai fermés et voit sur l'encadrement de la porte ce crétin de Maël. Je le regarde furieuse mais cela ne l'empêche pas d'entrer complètement, et de refermer la porte de la douche derrière lui.

— On doit discuter tous les deux.

Je ramène avec rapidité la mousse vers moi de peur qu'il ne me voit nu et cela semble amuser cet imbécile à en juger par le sourire qu'il affiche. Je ne sais pas ce qu'il cherche mais je vais clairement le remettre à sa place.

— Sors tout de suite !

Il ricane avant de se rapprocher de moi l'air de rien.

— Tu es sûr ? Tu ne veux pas que je te savonne le dos ?

— Tu es fou ? Qui t'a permis d'entrer quand je me lave ?

— Parce que tu n'as pas fais la même chose hier quand je prenais mon bain ?

— C'était un accident je te l'ai dit, allez sors tout de suite je suis toute nue.

— Justement et c'est encore plus excitant.

Je le reprends aussi vite, offusquée et fatiguée de son comportement enfantin :

— Tu n'as décidément aucune morale. C'est la douche de ta sœur, qu'est-ce qu'elle va penser si elle te voit ici ?

— Si ce n'était pas encore claire je me fiche de ce que peut penser Bogota. On est tous les deux des adultes, des adultes consentants et vaccinés.

Énervée, je lui envoie de l'eau savonneuse sur le corps et réplique d'une voix sèche :

— Il n'y a pas de consentement, il n'y a rien du tout.

Il baisse les yeux sur ses vêtements et les tapotent légèrement comme pour se débarbouiller, avant de relever la tête vers moi toujours un sourire au coin des lèvres.

Ma secrétaire, cette détraquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant