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Let your smile change the world, but don't let the world change your smile.

Laisse ton sourire changer le monde, mais ne laisse pas le monde changer ton sourire.

— Pardon, je suis confuse. J'ai dû mal entendre mais vous venez de dire Michaël WILLIAM au lieu d'Eliot. Ou c'est votre deuxième prénom ?

Il esquisse un sourire en me lorgnant intensément avant de lâcher d'un air naturel :

— Je ne suis pas le mieux placé pour vous expliquer la situation.

— Je n'y comprends rien du tout. De quelle situation vous parlez Monsieur WILLIAM ?

— Ce n'est pas lui Monsieur WILLIAM c'est moi, dit une voix derrière moi.

Je me retourne brusquement à l'aide de ma chaise à roue, manquant de tomber à la renverse et me relève aussi vite étonnée. Qu'est-ce que ce trou du cul fait là ? Bon sans, il faut que je me réveille de ce cauchemar. Ça ne peut pas être vrai, ça ne peut pas. Pas pour une fois que j'ai réussi à avoir quelque chose par moi-même.

— Je peux savoir ce qui se passe ici ?

Ma voix hautement perchée démontre clairement mon état de nerf.

— Vous avez entendu ce qu'il a dit n'est-ce pas ? Vous êtes désormais ma secrétaire personnelle.

— Vous êtes complètement cinglé, je ne suis pas votre secrétaire. Je n'ai pas passé cet entretien pour travailler pour vous.

— Laisse-nous Éliot s'il te plaît, et merci beaucoup. Tu as fais un excellent travail.

Monsieur WILLIAM me traverse et sort sans me jeter un seul regard. Qu'est-ce que c'est que tout ça ? S'il n'est pas le vrai Monsieur WILLIAM alors c'est cet idiot ? Je refuse de croire que j'ai pu me faire berner de la sorte.

— Vous êtes malade, allez vous faire consulter.

— Vous avez voulu jouer avec moi et vous avez perdu.

— Espèce de psychopathe, je ne jouais pas avec vous. Mais putain, c'est quoi votre problème ? Vous ne pouviez pas simplement me laisser tranquille ?

Il esquisse un sourire avant de venir vers moi, me contourner, et prendre place sur le siège où le faux Monsieur WILLIAM était assis.

— Vous m'avez mis au défi hier et j'ai relevé votre défi, c'est aussi simple que ça.

— Je ne vous ai jamais mis au défi pauvre crétin.

Il se redresse et tape avec colère sur la table de son bureau.

— Ce n'est pas une façon de s'adresser à son patron !

— Vous avez de la bouillie dans le cerveau ? Je ne suis pas votre assistante, je n'ai pas signé pour travailler pour un égocentrique au cul pété comme vous.

Il se calme et repose son dos sur la chaise d'un air blasé. Il semble que Monsieur puise dans son self-control pour ne pas péter les plombs. Il se met à rigoler avant de lâcher fière de lui :

— Vous êtes tellement bête que ça en est presque écoeurant. Il a juste fallu que vous entendiez 4000 dollars pour signer un contrat dont vous n'avez même pas lu les clauses. Dites-moi une chose, peut-on être plus stupide ?

Ma secrétaire, cette détraquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant